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Résumé : Au Burkina Faso, L'Arbre d'en face accueille des enfants orphelins ou abandonnés. Tout en les protégeant et en assurant leur éducation, l'Arbre en face cherche un membre de leur famille prêt à prendre en charge l'enfant. Pour chaque enfant à la croisée des chemins entre le centre et sa famille une question fondamentale se pose : vaut-il mieux placer l'enfant auprès de son nouveau tuteur, qui risque de ne pas pouvoir lui offrir toutes les conditions matérielles et éducatives propices à son épanouissement, ou faut-il garder l'enfant au centre au risque de lui faire perdre ses racines ? Durant trois ans, entre juillet 2009 et mai 2011 le réalisateur a suivi Salimata, Oumou et Binta, les plus anciennes pensionnaires du centre dans leur retour auprès de leur famille, les tâtonnements et allers et retours ainsi que les tentatives de renouer les liens que cela suppose.

Résumé : Structuré en six parties le film aborde la question ignorée et taboue du statut des praticiens à diplôme étranger hors communauté européenne. Au début un document d’archives : un groupe de médecins exhibent la pancarte : « Contre l’invasion métèque, faites grève ». La voix off commente : "cette photo de 1935 montre à l’évidence que la venue des étudiants et l’embauche de médecins étrangers dans notre pays n’est pas un fait nouveau et faute de les considérer comme des praticiens aux mêmes qualités que les nôtres on peut dévoyer les mouvements de revendications vers un tout autre chemin que celui qui est essentiel : soigner. » Plus d'un demi-siècle après, la parole est donnée à des praticiens originaires du Maghreb, d’Afrique noire, d’Amérique latine, d’Asie, d’Europe de l’Est dont les parcours sont exemplaires. Les chefs de service s’expriment sur les conditions de recrutement, de travail, de rémunération de leurs collègues, la précarité économique, affective, sociale à laquelle ils sont confrontés, position d’une extrême difficulté pour qui doit soigner c’est-à-dire répondre à la fragilité de l’autre. Pourtant ces médecins désirant rester en France pour des raisons politiques, économiques ou sociales font tourner les services d’urgences, pallient au manque de médecins, s’investissent dans leur métier, la recherche, leur relation aux patients. De plus être exilés induit une fragilité. Taïeb Ferradji, pédopsychiatre à l’Hôpital Avicenne aux côtés de Marie-Rose Moro énonce : « Partir n’est jamais chose facile même si c’est un choix délibéré et assumé. Il faut se défaire de tout ce qu’on a été, essayer de s’approprier les règles fixées par d’autres. Mourir un peu à soi-même pour exister à nouveau car il n’y a pas de retour en arrière possible. » Dans un tel contexte une hyperesthésie de l’hostilité peut être parfois dévastatrice dans la mesure où elle est capable de détruire le désir de soigner, d’être aux racines d’un doute paralysant car « la médecine française, milieu plutôt fermé, a peur de l’étranger. » Face à ce rejet jamais affiché mais ressenti des voix ont le courage d'affirmer qu’ « avoir un personnel polyglotte est une richesse ». Comme le souligne le Dr The-Dan Hoang cette situation interroge les mots gravés sur les frontons de toutes les mairies : « Liberté, Egalité, Fraternité »

Contenu : Dossier interactif à portée pédagogique sur les particules élémentaires et les interactions.

Résumé : Un garçon sort de deux années de prison, une fille arrive après des années de vie itinérante avec son chien, un garçon a vécu une enfance abusée par son beau-père, une fille sort de plusieurs années de prostitution: ces quatre jeunes toxicomanes essaient de se défaire de leurs dépendances au Gué: un centre de postcure au milieu de la Drôme provençale disposant d'une ferme et de terrains cultivables. Travailler la terre, une manière d'oublier la dépendance à la drogue, de reconstruire un corps et un esprit en friche après une jeunesse souvent sombre et difficile. Un jeune homme résiste, au début tout lui insupporte, il parvient ensuite à se questionner, à se demander pourquoi cela est ainsi et surtout pourquoi il est comme ça. Une jeune femme fait la gueule tout le temps. Un jour un sourire, un rire, elle se rend compte que les émotions reviennent . L'indifférence recule. Le chemin est long, le film patient, la rencontre a bien lieu à travers ces images proches et respectueuses.

Résumé : A la croisée des chemins entre philosophie et réalisme politique, Luc Ferry nous ouvre le monde de l’histoire et des enjeux de l’éducation. Pour penser le présent, la réflexion remonte aux débats hérités de la Grèce antique, de la tradition chrétienne et de Mai 68. Nous abordons les enjeux pédagogiques profonds : Quelle place donner au travail dans l’éducation ? L’école doit elle aider les enfants à devenir eux-mêmes ou à devenir autre ? (Lola Caul-Futy Frémeaux).

Résumé : "Out of Mind, Out of Sight est la suite du documentaire intitulé NCR : non criminellement responsable, un film sur le traitement réservé aux personnes ayant commis des crimes violents et déclarées non criminellement responsables (ou NCR) pour cause de maladie mentale. Dans Out of Mind, Out of Sight, Kastner entremêle les histoires intenses de quatre patients du centre de santé mentale de Brockville (en Ontario au Canada), qu'il a pu filmer sur une période de 18 mois grâce à un accès sans précédent à l'institution.Avec une étonnante franchise, le cinéaste suit le parcours de deux hommes et deux femmes qui mènent un dur combat pour reprendre leur vie en main, et pouvoir ainsi retourner dans une société où ils sont généralement craints et diabolisés. L'histoire principale porte sur Michael, un patient qui a assassiné un membre bien-aimé de sa famille lorsqu'il était dans un état psychotique et qui est maintenant rongé par la culpabilité. Carole et Sal, quant à eux, sont aux prises avec des hallucinations auditives - des voix qui les somment de faire des choses terribles - et qui, contre toute attente, sont tombés amoureux l'un de l'autre. Justine s'est liée d'amitié avec Ashley Smith, un cas désespéré, dont l'état mental est très semblable au sien. À la consternation du personnel soignant, Justine commence à suivre Ashley sur le chemin solitaire de l'autodestruction." (film-documentaire.fr)

Résumé : Le réalisateur se confie : "Il y a six ans, ma compagne m'annonçait que j'allais devenir père. J'ai pris ma caméra et j'ai filmé durant les neuf mois qui ont suivi, pour conjurer la peur qui m'habitait... Le film raconte ce moment particulier dans la vie d'un homme et le dur chemin de la filiation paternelle..."

Résumé : Pendant plusieurs mois, la réalisatrice Stéphanie Molez a posé ses caméras dans le restaurant kebab Le Mogador, en plein cœur du centre historique de Rouen. Ici, tout le monde a table ouverte : l’étudiant comme le chômeur, l’immigré comme le français, le parent divorcé comme la famille recomposée, les nantis comme les exclus. L’Autre comme soi-même. C’est la nouvelle formule de ces kebabs apparus en France au milieu des années 90 : ils ne sont plus des commerces étrangers, folkloriques, halals ou ethniques, mais des lieux de rencontres urbains autour de sandwiches qui n’ont plus de grecs que le nom. Le chaleureux patron du Mogador s’appelle Youssef, il est d’origine marocaine, il règne sur son petit monde et son parcours de vie éclaire les chemins chaotiques de l’exil. Chez lui, oubliez le cliché sur les communautés à couteaux tirés. Le lien social a des visages, des noms, des accents, des goûts, des idées, des conflits, des échanges... La France s’y révèle et s’y déguste dans sa complexité, sa diversité comme dans sa vitalité. Loin des pessimismes qui nous bouffent, et des idéologies qui nous classent. Le sport ou le manque d’argent, le racisme ou les gilets jaunes : tout est nourriture à l’échange, tout est propice à raconter un peu de soi. Et dans ces tranches de vie, ces brèves de kebab, se révèlent la chronique au quotidien d’une nouvelle société française. Un film pour alimenter le débat sur l’altérité, nourrir la réflexion sur l’intégration, et digérer bien des idées reçues... (jaquette)

Résumé : Situé sur le chemin de Saint-Jacques de Compostelle, l'Hôpital de Saint- Alban en Lozère a été depuis les années cinquante un haut lieu de la psychiatrie avant-gardiste et humaniste, initiée par le psychiatre catalan Francesc / François Tosquelles (1912-1994) pour qui "le premier droit de l'homme est le droit au vagabondage" et "Sans la reconnaissance de la valeur humaine de la folie, c'est l'homme même qui disparaît.". Qu'est devenu l'héritage humaniste de la psychothérapie institutionnelle ? A travers les témoignages de Salah et d'autres âmes errantes de l'hôpital François Tosquelles qui croisent les pélerinse et circulent librement dans le domaine du pavillon à la rivière, des ébauches de réponses sont proposées entre réalité, délires, soins psychiatriques et retour chez soi.

Contenu : CD1 Les racines du Brésil : Carinhoso / Orlando Silva. Canoa, canoa / Milton Nascimento. Prelude Nʿ2 in E / Heitor Villa-Lobos par Alexandre Lagoya. Fado / Maria Bethânia. Juizo final / Nelson Cavaquinho. Pérola negra / Luiz Melodia. Sinha / Joao Bosco, Chico Buarque. Pais tropical / Wilson Simonal. Disritma / Martinho Da Villa. South american way / Carmen Miranda. Rio de lagrimas / Dona Onete. Apesar de você / Chico Buarque. Aquarella do Brasil / Francisco Alves. Eu so quero um xodo / Gilberto Gil. Xica da silva / Jorge Ben. O estrangeiro / Caetano Veloso. Uma historia de ifa (Ejigbô) / Margareth Menezes. Todo errado / Jorge Mautner, Caetano Veloso. Sonho meu / Maria Bethânia; Gal Costa.. CD2 Le Brésil moderne : Manha de carnaval - Eurydice (B.O.F. Orfeu negro) / Elizeth Cardoso. Saudade / Dalva de Oliveira. A primeira pedra / Marisa Monte. Sampa / Caetano Veloso. Desafinado / Joao Gilberto. Volks, Volkswagen blues / Gilberto Gil. Fio maravilha / Jorge Ben. Bala com bala / Elis Regina. Bonjour / Féfé & Emicida. Esperança / Pelé. Upa neguinho / Edu Lobo. San Vicente / Milton Nascimento. Liberdade pra dentro da cabeça / Natiruts. Chao / Lenine. Ela quer dançar / Sped Senhores. Brigitte Bardot / Jorge Veiga. Samba da bençao / Vinicius de Moraes & Odette Lara. Dans mon île / Caetano Veloso. Vehla infancia / Tribalistas.. CD3 Le Brésil et les Etats-Unis : Garota de Ipanema / Antonio Carlos Jobim. Chansong / Miucha, Helvius Vilela. Tanto tempo / Bebel Gilberto. Alviverde / Arto Lindsay, Jun Miyake. The ribbon / Rodrigo Amarante. How insensitive / Oscar Peterson. Marta / Ed Motta. Funk yourself / Deodato. Mais que nada / Sergio Mendes & Brasil '66. Amor branco e preto / Rita Lee. Happiness / Tania Maria. Roses and roses (Das roses) / Sarah Vaughan. Corcovado (Quiet nights of quiet stars) / Stan Getz& Joao Gilberto, feat. Astrud Gilberto, Antonio Carlos Jobim. Delegada / Arto Lindsay. Agua de beber / Sergio Mendes, feat. Will.I.Am. Tide / Antonio Carlos Jobim. Crickets sing for Anamaria / Marcos Valle. Base de Guantanamo / Caetano Veloso. Burguesia / Cazuza.. CD4 Nordeste : Nordeste independente / Elba Ramalho. Embolada o nordestino em Sao Paulo (B.O.F. Saudade do futuro) / Sonhador & Peneira. Salustiano song (instrumental) / Naçao Zumbi & Chico Science. Boa noite / Karol Conka. Esquenta mulher (B.O.F. Saudade do futuro) / Banda de Pifanos de Caruaru. De dar do / DJ Dolores. O xote das meninas / Luis Gonzaga. E frevo meu bem / Carmelia Alves. Tropicana (Morena tropicana) / Alceu Valença. Mulher rendeira / Volta Seca. Coisas do Nordeste / Galego Aboiador. Funeral de um lavrador / Chico Buarque. Asa brança / Luiz Gonzaga. Cala a boca, Barbara / Chico Buarque. O mar / Dorival Caymmi. Pedaçao de alagoas (B.O.F. Saudade do futuro) / Bando de Macambira. O que é que a baiana tem / Dorival Caymmi & Carmen Miranda. Canto de ossanha / Vinicius de Moraes & Baden Powell. Um canto de afoxe para o bloco do ile / Caetano Veloso.

Résumé : "L'Algérie n'a pas d'image", clame Kamel Daoud. La jeunesse de ce pays a commencé à lui en dessiner une, en se soulevant, en gagnant le départ du président Bouteflika et de son clan. Mais rien n'est réglé, rien n'est gagné et le pays reste, pour l'heure, toujours aussi fermé, aux mains de l'armée, son avenir en suspens. Kamel Daoud, écrivain algérien de langue française, vivant à Oran et lu dans le monde entier, nous propose un voyage dans son Algérie. L'homme a le verbe clair et la parole tranchante. Avec lui, nulle complaisance envers le régime, ses failles, la société algérienne, les islamistes qui ont juré sa perte. Mais un amour du pays, de ses habitants, et de la langue. La vigne et la Méditerranée, la place des femmes, la religion, Oran la radieuse, Alger et le pouvoir, la rebelle Kabylie où naissent les révolutions, une indépendance confisquée, une jeunesse, créative et joyeuse, qui rêve de faire sauter un "système" ossifié : au long du chemin se dessine peu à peu le portrait d'un pays, mais aussi d'un homme, né après la guerre d'indépendance, figure d'intellectuel épris de liberté et voix qui compte dans l'Algérie d'aujourd'hui. Kamel Daoud entrouvre la porte d'une Algérie encore méconnue, et nous invite à l'aimer et la mieux comprendre.

Résumé : Etre humain en devenir, le grand prématuré chemine au début de sa vie sur un fil entre la vie et la mort. Fragile, respirant à grand peine et en proie à toutes sortes d'agressions extérieures qui mettent sa survie en péril, il se fraye avec difficulté un chemin vers un avenir incertain, entre expériences et traumatismes. Pour la famille également, il s'agit d'une expérience marquante. Une équipe a suivi le parcours hautement médicalisé de ces nourrissons, ex-utero, pour tenter de comprendre un des plus grands mystères de l'humanité : les premiers signes de l'éveil de la conscience chez ces petits êtres funambules.

Résumé : " Einstein et Bohr se rencontrent en mai 1920, Einstein est immédiatement séduit par le physicien danois. Dès 1925, plusieurs physiciens comprennent que la physique du monde microscopique est arrivée à la croisée des chemins : soit elle parvient à retrouver le cadre d'interprétation de la physique classique, qui n'attribue pas de rôle fondamental à l'opération de mesure, soit elle le quitte définitivement. Ehrenfest, lui, a une intuition : il devine que cette grande affaire de l'interprétation de la physique quantique se jouera entre ces deux " monstres " physiciens que sont Einstein et Bohr. Et c'est effectivement ce qui va arriver " Étienne KLEIN. Deux vents théoriques ont soufflé au XXe siècle ébranlant les fondations de ce que l'on nomme aujourd'hui la "physique classique ", celui de la théorie de la relativité d'Einstein et celui de la physique quantique, initiée par Max Planck. Celle-ci, considérée par le béotien comme inaccessible à la compréhension commune et requérant un formalisme mathématique savant, vous est aujourd'hui exposée par l'un des plus éminents hommes de sciences contemporains, Étienne Klein. Claude COLOMBINI FRÉMEAUX

Résumé : Dans les rues d'Ispahan , la réalisatrice prend en photo les passants, façon d'entrer en contact avec eux pour essayer d' en savoir plus sur leurs occupations, et, dans la mesure du possible, leurs préoccupations, en cette période d'élection présidentielle en Iran, en 2009. De leur façon de répondre ou non, on ne peut que constater la lourdeur de la chape de plomb sous laquelle le contrôle social exercé par les autorités tant politiques que religieuses les contraint à vivre, comme le confirment les conversations des femmes dans un salon de beauté, ou les chanteurs de répertoire iranien traditionnel. Prenant de la hauteur via un téléphérique offrant depuis la montagne environnante des vues magnifiques sur la ville, Sanaz Azari continue son investigation, le vendredi , jour de congé hebdomadaire ordinaire, mais ce jour là jour de l'élection présidentielle, auprès des citadins venus s'aérer, et pour certains se libérer, n'hésitant pas à critiquer le régime de leur pays qu'ils espèrent faire évoluer par leur vote.. Sur le chemin du retour, de nuit, les clameurs des manifestations dans la ville ou se propageant de terrasses en terrasses, au sommet des maisons, scandant le nom du chef de l'opposition, Moussavi , accompagnent la descente du téléphérique. Le lendemain, revenant sur les premiers lieux du tournage, c'est le désarroi et l'incrédulité des électeurs devant le résultat officiel du scrutin attribuant le succès au président sortant réélu que constate la réalisatrice qui clot son film sur la nuit tombant sur la ville.

Résumé : Réalisateur du magnifique film "l'Empreinte", Guillaume Bordier, deux ans auparavant, en avait réalisé un précédent : "J'ai pas tué Saddam!". Dans ce film, l'action se passe déjà en Afghanistan, dans une auberge traditionnelle aux confins d'un village isolé du Hazaradjat, à la croisée de plusieurs pistes ou routes cachées sous la neige abondante de l'hiver.Dans une pièce commune, où ils dorment à même le sol recouvert d'un tapis, les voyageurs : commerçants, soldats, paysans ou trafiquants..font étape. Et en attendant de reprendre leur chemin, échangent les nouvelles des lieux d'où ils sont partis ou qu'ils ont traversés. L'attente d'un véhicule-relais ou d'un temps plus clément peut durer plusieurs jours, aussi la vie est-elle rythmée par les prières, les jeux de société, les conversations qui dénotent la rudesse des moeurs masculines locales, et bien sûr, le sommeil..Discret, le réalisateur filme le temps qui passe dans la pièce avec ces hommes qui parfois se figent pour un portrait, mais le plus souvent, oublient la caméra. Il filme aussi le cadre grandiose des montagnes enneigées qui entourent le groupe de maisons du hameau, et les maisons blotties les unes contre les autres, comme formant un ancien caravansérail.L'image du film est superbe. Mais l'hiver, les journées en Afghanistan sont courtes, si bien que les scènes nocturnes, dans le noir complet, ou avec l'éclairage de lampes à huile récalcitrantes, sollicitent l'écoute attentive du spectateur, de toute façon déjà conquis par ce film donnant, comme "l'Empreinte", une approche rare de la vie quotidienne afghane, à trois jours de voyage, en hiver, de Kaboul.

Résumé : En Inde, le Sâdhu ("ayant atteint son but, homme de bien, saint homme ») renonce à la société pour se consacrer à la libération de l'illusion, l'arrêt du cycle des renaissances et la dissolution dans le divin, la fusion avec la conscience cosmique. "C’est à Gangotri, aux sources du Gange à 3200 mètres dans l’Himalaya, que j’ai rencontré Suraj Baba. Depuis huit ans, ce sâdhu vivait là, de méditation et de yoga. La première fois que je l’ai vu, il réparait le chemin qui menait de sa grotte au Gange. Je l’ai aidé à porter des pierres, il m’a porté un thé au lait avant de s’en retourner à son yoga sur les berges du fleuve sacré. Au fil des semaines, je me suis installé dans la grotte voisine, et au fil des mois, je suis devenu son ami. Le premier depuis huit ans. J’ai compris qu’il se sentait piégé par son érémitisme et n’osait plus retourner au monde après tant d’isolement.Lorsque je lui ai parlé de mon projet de rencontrer des sâdhus parmi les 70 millions de pèlerins de la Kumbha Mela, il m’a demandé si je pouvais l’y guider. Et on est partis pour ce pèlerinage qui, au fil des péripéties, est devenu le plus long de notre vie. Durant ces 18 mois de tournage, on dormait au bord des rivières, se nourrissait de ce que les pèlerins nous donnaient. Lui avançait avec sa petite besace, et moi je le suivais avec ma caméra, dans les plaines gangétiques, en Inde, à travers les cols de l’Himalaya, au Népal, au Mustang, vers le Tibet. Au fil du tournage, Suraj s’est avéré ne pas être un sâdhu comme les autres. Il ne cherchait pas une doctrine, mais son propre chemin. En doutant même de son statut de saint homme, il est devenu pour moi le vrai sage. Un homme en quête." Gaël Métroz.

Résumé : Philosophe majeur de l’idéalisme allemand, Hegel se propose de dépasser la contradiction, emblématique de son époque, entre la philosophie des Lumières, incarnée par Kant, et le Romantisme contre-révolutionnaire. Pour relever ce défi, il va construire l’un des systèmes les plus grandioses de l’histoire de la philosophie. Au fondement de cette oeuvre immense, les réponses nouvelles qu’apporte l’auteur à deux questions léguées par la tradition. Celle de la « théodicée », que Leibniz avait formulée ainsi : « si Dieu existe, d’où vient le mal ? » Et celle du scepticisme : si la vérité est une, comment expliquer la pluralité des philosophies ?

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