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Contenu : The Scorpio Walk. Still Trippin'. Bag Full of Miracles. Street of Tears. Windy City Blues. Scorpio Man Theme. Cold Turkey Time. Journey to the Bottom

Résumé : "Les malheurs d'Enzo, bandit sicilien devant l'Eternel, sauvé des geôles de l'Enfer par l'amour [de Mary, rencontrée en prison dans le quartier des transexuels] et la poésie... Multirécidiviste confirmé, Enzo a passé la majorité de sa vie derrière les barreaux. Les méandres de sa vie chaotique nous sont restitués par bribes, sous une forme désordonnée, hétérogène, tantôt sur un mode documentaire, tantôt sous une forme théâtrale, tantôt par la citation d'images de thrillers ou d'affiches de cinéma, ailleurs par l'insertion de séquences Super 8 évoquant la terre perdue, les paysages de la Sicile, ou le domaine convoité, une maison isolée au bord de la mer, image d'un paradis futur, incertain. C'est que la vie d'Enzo, ragazzo égaré dans les bas-fonds de Gênes, n'est pas le sujet de "La Bocca del lupo", mais le récit qu'il en fait qui, ici, dans sa brutalité, dans sa sécheresse, là, dans sa chaleur, ses couleurs tragiques, tient davantage de la complainte, du blues (et donc de l'évasion) que du témoignage et de la morale..." (Extrait du catalogue Cinéma du réel 2010)

Résumé : En 1918, alors que la Première Guerre mondiale décime l'Europe, Igor Stravinsky, en exil en Suisse, a fait la connaissance de Charles-Ferdinand Ramuz, écrivain majeur de la Suisse Romande. Ensemble, ils décident de monter, avec le chef d'orchestre Ernest Ansermet, "Histoire du soldat", un théâtre musical itinérant qui va marquer de son empreinte la musique du XXe siècle. Par cette oeuvre novatrice, ils ont renouvelé le répertoire musical en inventant un spectacle "parlé, joué, dansé" qui fusionne leur mode d'expression, à l'image de ce que déclarait, à sa façon, Charles-Ferdinand Ramuz : "j'étais Russe, le sujet serait russe ; Stravinsky était Vaudois, la musique serait vaudoise."... C'est cette alchimie littéraire et musicale que le réalisateur transpose dans ce documentaire, avec la complicité de Charles Dutoit et Michel Tabachnik (chefs d'orchestre), d'Alain Rochat (critique littéraire), de Freddy Buache (fondateur de la Cinémathèque Suisse), ainsi que d'Alex Ollé (metteur en scène et fondateur de La Fura dels Baus) qui a conçu en 2018, aux opéras de Lyon et Lausanne, une nouvelle interprétation du mythe de Faust avec cette oeuvre exceptionnelle.

Contenu : Wheels. Human comes first. Chains. Poulet bicyclette. Abyssinight. I miss you dad. Lubablue. Saka salsa

Résumé : Penseur étonnamment riche et complexe, René Girard apporte avec les outils qui sont les siens (l'anthropologie, la psychosociologie, la sémiologie, l'étude des mythes) une réponse originale aux questions disputées de l'origine du mal, de la religion et de la culture. La réponse de René Girard peut se représenter sous la forme d'une fusée à trois étages. Le premier étage, de facture anthropologique et psychologique, est une théorie du désir humain. Cette théorie a reçu de nombreuses applications dans les domaines de l'étude des passions humaines, du gouvernement des hommes, du management, de la publicité, etc. Le deuxième étage, davantage historique et sociologique, est une théorie de la religion. La religion apparaît comme le moyen inventé par les hommes pour réguler la violence potentielle de leurs relations mutuelles, violence risquant toujours un dérapage vers les extrêmes. Cette régulation culturelle est fondée sur le mécanisme sacrificiel du bouc émissaire. Le troisième étage concerne le christianisme et sa singularité. Avec l'avènement du christianisme, la régulation culturelle de la violence subit en effet une profonde mutation. En même temps qu'il dévoile le caractère mensonger du mécanisme sacrificiel, le christianisme met en place un autre type de régulation, fondé sur l'amour désintéressé (agapè) du prochain et mieux à même d'initier un processus de "bonne réciprocité" entre les personnes. En s'essayant à une transcription systémique de la théorie girardienne, l'auteur de cet audiocours s'efforce d'en montrer l'extrême généralité et la grande pertinence dans un grand nombre de domaines : pédagogie, éducation, relations familiales, sociale, politiques et internationales, stratégies militaires, commerciales, économiques, etc.

Résumé : Au nord-ouest de la province chinoise du Sichuan, à la limite des régions du Kham et de l'Amdo, vivent depuis des millénaires les nomades tibétains. C'est là que s'est installé, pour l'été, le campement de la famille des jeunes éleveurs traditionnels de Yaks, Locho et Yama. La discrétion des réalisateurs est propice à la confiance du jeune couple qui n'a pas peur de dévoiler à la caméra sa vie quotidienne, dans cette rude région montagneuse, où les journées commencent à l'aurore avec la traite des animaux, grâce au lait desquels seront fabriqués fromages, crèmes, beurre etc..et le ramassage des bouses qui serviront de combustible. D'autres questions plus intimes sont aussi évoquées : le chagrin de la mortalité des enfants en bas âge, la honte, mais aussi le ressentiment, d'être analphabète, c'est à dire de ne pas savoir parler chinois, alors que la ville de Serchul-Dzachukha où Locho se rend parfois pour vendre ses produits, dont les fameux champignons-chenilles réputés plus chers que l'or, et se réapprovisionner, est maintenant déjà très majoritairement sinisée. Et s'ils souhaiteraient pour leur fille une vie plus confortable, ils continuent d'apprécier aussi les bienfaits de leur vie en communion avec la nature, qui fonde leur identité.

Résumé : Elisabeth Kapnist construit un portrait du célèbre psychanalyste avec l'historienne Elisabeth Roudinesco, auteur de «Jacques Lacan : Esquisse d'une vie, histoire d'un système de pensée» (Fayard, 1993) et avec quelques spécialistes, philosophes ou psychanalystes, qui évoquent leurs rencontres avec Jacques Lacan et commentent plusieurs notions lacaniennes : la constitution du moi, le stade du miroir, la paranoïa, la dialectique du maître et de l'esclave, la jouissance féminine, «la chaîne signifiante», l'articulation de l'imaginaire, du symbolique et du réel, … Un commentaire écrit par Elisabeth Roudinesco, et lu en voix off par un comédien, donne le contexte historique des travaux de Lacan et des éléments de biographie. Le film se fonde sur une iconographie très riche : photographies issues de collections privées, extraits de la conférence donnée par Jacques Lacan le 13 octobre 1972 à l'Université catholique de Louvain et filmée par Françoise Wolff. Elisabeth Kapnist réussit à donner une idée précise de ce que pouvaient être l'enseignement et la pratique de Jacques Lacan, en même temps qu'elle propose un beau portrait de l'homme. Avec Christian Jambet, philosophe, Elisabeth Roudinesco, historienne et psychanalyste, Juliet Mitchell, membre de la British Psychoanalytical Society, Jean-Bertrand Pontalis, psychanalyste, Jacques Derrida, philosophe et Maria Belo, psychanalyste.

Contenu : Brainwash yyrr face. Names (The). Sister of Pearl. I was born in a marathon. Needs. All the idiots. Matter. Endless rhythm. Scarlett

Résumé : Consacré à la poétesse russe, Anna Akhmatova (1889-1966), "reine de la poésie russe" oubliée de son vivant par son peuple, coupée de ses lecteurs et comme enterrée vivante, ce film est triste, prévient le réalisateur, mais "il est impossible de trouver en Russie un poète au destin plus tragique." Après avoir publié ses premiers recueils, Anna Akhmatova avait fondé avec Ossip Mandelstam et son mari Nikolaï Goumilev le mouvement "acméiste" en réaction contre l'idéalisme romantique des symbolistes. L'exécution pour "antisoviétisme", en 1921, de Nikolaï Goumilev, dont elle avait divorcé trois ans plus tôt, mais dont elle avait un fils, va lui fermer pendant vingt ans toute possibilité d'être publiée. Son second mari meurt en 1930, son fils Lev est arrêté en 1937 et son troisième mari, critique et historien d'art meurt dans un camp en 1953. Son fils n'aura connu, de 1937 à 1956, que deux années de liberté après la guerre : pour lui, elle passe des mois à attendre devant les portes des prisons de Leningrad et c'est pour lui qu'elle compose le "Requiem", un chant funèbre sur le martyre des mères pendant la grande terreur. Les poèmes d'Anna Akhmatova étaient transmis oralement à des dépositaires fidèles qui répéteront, inscriront dans leur mémoire ces lignes qu'on ne peut même pas copier sans risque. Le film est composé de photos d'archives et de témoignages sur une vie mêlée aux bouleversements de la première moitié du XXème siècle. Parmi ces témoignages, celui de Lev Goumilev. Le commentaire du film est composé de fragments de lettres, de carnets, de souvenirs d'Anna Akhmatova. Un enregistrement réalisé en 1965 à Londres nous restitue la voix d'Anna Akhmatova.

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