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Contenu : Sunburned shirts. Drum (The). Something soon. No passion. Times to die. Psst, teenagers, take off your clo. Strangers. Maud gone. Los bourachos. Bad rule models, old idols exhumed. Oh ! starving

Contenu : Flowers. Freedom. Friend or foe. Forgive. Royal. Trust. State of mind. Hopes and dreams. Learning. Cages. Everything everything. Miracle. A little life

Contenu : Concubine. Talk to me. Winners. Gold. Crucify. Berlin. Sandglass. Starling. Call. Babylon

Contenu : Cachao Creador del Mambo / Bebo Valdés. Blues for André - Bebo's Blues / Bebo Valdés. Bésame Mucho / Consuelo Velasquez. Con poco coco / Bebo Valdés. Ebony Concerto - Allegro Moderato / Igor Stravinsky. Persecucion / Michael P. Mossman. Celia / Bud Powell. Paran pan pan / César Monge. Sabor a mi / Alvaro Carrillo. Ay que mala é - Rumba / Dominio Publico. A Mayra - Desamor and coda / Bebo Valdés. A Mayra - Descarga / Bebo Valdés. A Mayra - Sad Walk / Bebo Valdés. Chico's Dream : On the Town / Leonard Bernstein - Betty Comden & Adolph Green. Ecuacion / Bebo Valdés. Tin Tin Deo / Walter Gill Fuller & Luciano Pozo Gonzalez. Chano Pozo / C. Vidal. Nocturno en batanga / Bebo Valdés. Love for Sale / Cole Porter. Lily / Bebo Valdés. Stardust / Hoagy Carmichael & Nat Chediak. Vanguard Strings / Michael P. Mossman. Mambo Herd / Tito Puente. Deportacion / Bebo Valdés. La Bella Cubana / José White

Contenu : Egoes War. Sub-mission. Chalice (The). Dance of Many Hands. Listening Embrace. Forestwall Timewalk. Staircase Struggle. Shiny Divider. Mandorla Island. Timewrap

Contenu : Masters of war. Of course, of course. Llorona (La). Shenandoah. Sombrero sam. All my trials. Last night, I had the strangest dream. Abide with me. You are so beautiful. Barche lamsel

Contenu : Il canto sospeso. "Sofia, Zentralgefängnis 22. Juli 1942", "Papa!", "Liebe Mama, Papa Und Schwesterchen!", "Mein Verehrter Vater!". I. Orchestra. II. Coro A Capella: "...Muoio Per Un Mondo". III. Soprano, Alto E Tenore Soli E Orchestra: "...Mi Portano A Kessariani Per L'Esecuzione. IV. Orchestra. "Meine Lieben Eltern!", "Die Tore Öffnen Sich", "Leb Wohl, Mutter", "Lieber Onkel!", "Nach Wenigen Stunden", "Mein Lieber Kamerad!". V. Tenore Solo E Orchestra: "...Se Il Cielo Fosse Carta". VI. Coro E Orchestra: A) " ... Le Porte S'Aprono. VI. Coro E Orchestra: B) "Com'È Duro Dire Addio Per Sempre". VII. Soprano Solo, Coro Femminile E Orchestra: "...Addio, Mamma". VIII. Orchestra. IX. Coro E Timpani: "...Non Ho Paura Della Morte...". Kindertotenlieder. I. Nun Will Die Sonn So Hell Aufgehn'. II. Nun Seh Ich Wohl, Warum So Dunkle Flammen. III. Wenn Dein Mütterlein. IV. Oft Denk Ich, Sie Sind Nur Ausgegangen. V. In Diesem Wettter. Ich bin der Waelt abhanden gekommen

Résumé : Spectacle représenté du 24 avril au 7 juin 1986 dans la grande salle du Théâtre national de Chaillot, mise en scène Antoine Vitez, décors et costumes Yannis Kokkos, avec Evelyne Istria dans le rôle de Electre.Antoine Vitez expliquait en 1985 : "j'ai monté Electre deux fois. La première fois, je n'étais pas très expérimenté, c'était ma première mise en scène, une esthétique d'éternité. La deuxième fois, c'était un cadre minuscule, une vue rapprochée, par opposition à ma première mise en scène large et lointaine. Et pour la troisième fois, je voudrais essayer de me rapprocher de la Grèce contemporaine, cette histoire aurait lieu dans la cuisine."

Contenu : Rex autem David. Gloriosae virginis mariae. Beata mater. Dimitte me ergo. Magnificat antiphon non vos relinquam orphanos. Magnificat primus tonus I. Antiphon repeat. Vox in rama. Regina caeli. Magnificat antiphon o rex gloriae. Magnificat secundus tonus I. Antiphon repeat. Virgo prudentissima. Conserva me, domine. Assumpsit Jesus petrum. Magnificat antiphon in ferventis. Magnificat quartus tonus II. Antiphon repeat. Hodie completi sunt dies pentecostes

Contenu : Alcina : tornami a vagheggiar. Alcina : ah ! Ruggiero crudel... Ombre pallide. Samson : let the bright Seraphim. Samson : with plaintive note. Messiah : rejoice greatly, o daughter of Zion. Athalia : my vengeance awakes me. Guilio Cesare : v'adoro, pupille. Guilio Cesare : se pieta di me non senti. Guilio Cesare : da tempeste il legno infranto. Griselda : per la gloria d'adorarvi. l' Amor contrasto : nel cor piu non mi sento. la Cecchina : furie di donna irata. Love in a village : the Traveller benighted. Artaxerxes : the soldier tir'd. Rosina : when William at eve. Rosina : whilst with village maids. Rosina : light as thistledown. Entführung aus dem Serail (Die) : martern aller Arten. Die Zauberflöte : o zittre nicht, mein lieber Sohn... Zum leiden bin ich auserkoren. Zauberflöte (Die) : ach, ich fühl's. Don Giovanni : or sai chi l'onore. Don Giovanni : non mi dir. Le Nozze di Figaro : Porgi, amor. Nozze di Figaro (Le) : voi che sapete. Nozze di Figaro (Le) : e Susanna non vien !... Dove sono. le Nozze di Figaro : guinse alfin il momento... Deh vieni, non tardar. Il re pastore : Amero, saro costante (L'). Vorrei spiegarvi, o Dio ! K 418. C'hio mi scordi di te... Non temer K 505. Exsultate, jubilate : alleluja K 165. Attila : santo di patria... Allor che i forti corrono. I masnadieri : dall'infame banchetto io m'involai... Tu del mio Carlo al seno... Carlo vive !. Luisa Miller : che ! e segnar questa mano potrebbe l'onta mia ?. Ernani : surta è la notte... Ernani ! Ernani, involami. Otello : mia madre aveva una povera ancella... Piangea cantando. I vespri siciliani : mercé, dilette amiche. Rienzi : gerechter Gott... In seiner Blüte. der Fliegende Holländer : johohohe. Tannhäuser : dich, teure Halle. Tannhäuser : allmächt'ge Jungfrau hör mein Flehen. Lohengrin : einsam in trüben Tagen. die Walküre : du bist der Lenz. Meistersinger von Nürnberg (Die) : o sachs, mein Freud. Tristan und Isole : mild und leise wie er lächelt. Robinson Crusoé : conduisez-moi vers celui que j'adore. Dinorah : bellah ! ma chèvre chérie !... Dors, petite. Louise : depuis le jour. la Grande-duchesse de Gérolstein : dites-lui qu'on l'a remarqué. Manon Lescaut : c'est l'histoire amoureuse. Fra diavolo : non temete, milord... Or son sola. le Pêcheurs de perles : me voilà seule... Comme autrefois dans la nuit sombre. Contes d'Hoffmann (Les) : les Oiseaux dans la charmille. Cendrillon : ah ! que mes soeurs sont heureuses... Reste au foyer, petit grillon. Mireille : ô légère hirondelle. la Grande-duchesse de Gérolstein : vous aimez le danger... Ah ! que j'aime les militaires !. Étoile du nord (L') : c'est bien lui... La, la, la, air chéri. la Tribu de Zamora : ce sarrasin disait. Robert le diable : en vain j'espère... Idole de ma vie. le Coeur et la main : un soir Perez le capitaine. les Noces de Jeannette : au bord de chemin... Cette nuit, sur ma croisée. Faust : si le bonheur. Vasco da Gama : la Marguerite a fermé sa corolle... Ouvre ton coeur. l' Étoile du Nord : veille sur eux... Vaisseau que le flot balance. Huguenots (Les) : ô beau pays de la Touraine... Sombre chimère... A ce mot seul s'anime. Dinorah : Dieu ! Comme cette nuit est lente... ombre légère. Cid (Le) : de cet affreux combat... Pleurez, mes yeux. le Roi de Lahore : de moi je veux bannir. Esclarmonde : esprits de l'air ! Esprits de l'onde ! Roland ! Roland ! Roland !. Faust : ô Dieu ! Que de bijoux... Ah ! je ris de me voir si belle. Roméo et Juliette : ah ! Je veux vivre. Rossignol (Le). Sérénade. les Filles de Cadiz. Pastorale. Oh ! Si les fleurs avaient des yeux. Papillon et le fleur (Le). la Fille du régiment : pour ce contrat fatal... Salut à la France. Oberon : ocean ! Thou mighty monster !. Hamlet : à vos jeux, mes amis, permettez-moi. Hamlet : Voilà ! Je crois entendre. Lucia di Lammermoor : il dolce suono mi colpi sua voce... Ardon gl'incensi. la traviata : è strano !... Ah, fors'è lui. la Traviata : follie ! Delirio vano è questo !... Sempre libera. Norma : dormono entrambi. Norma : mi chiami, o Norma !. Norma : deh ! Con te, con te li prendi. Norma : Mira, o Norma. Norma : si, fino all'ore estreme

Contenu : Pop's Lolly ( film "Tre Notti D'amore")/ Remastered 2021). Dior Dance ( film "Mondo Di Notte N. 2"). Mani In Alto - M16 ( film "Mani In Alto"). L'assassino (Titoli) ( film "L'assassino"). Autoradio ( film "Una Vita Violenta"). Tre Per Una Rapina (Titoli) ( film "Tre Per Una Rapina"). I Dolci Inganni - M11 ( film " I Dolci Inganni"). Dea Di Un Sogno ( film "Un Tentativo Sentimentale"). La Notte Brava (Atmosfera Romantica) ( film "La Notte Brava"). Danza Selvaggia ( film "Il Figlio Di Spartacus"). Tema Di Donì ( film "Niente Rose Per OSS 117"). Tema Di Titina ( film "Toh È Morta La Nonna!"). Chorus In FA ( film "L'Italia Vista Dal Cielo: Emilia Romagna E Marche"). Tema Favola ( film "Fratello Mare". Le Altre - M10 ( film "Le Altre"). Significa Amore ( film "Travolti Da Un Insolito Destino Nell'azzurro Mare D'agosto"). Per Questa Notte - M20 ( film "Per Questa Notte"). Addio Alexandra - M6 ( film "Addio Alexandra"). Città E Campagna (Finale) ( film "Città E Campagna"). Magic Of New York ( film "Lucky Luciano"). Stampe Erotiche ( film "Il Comune Senso Del Pudore"). Riavanti... Marsch! - M25 ( film "Riavanti... Marsch!"). Papà Funky ( film "In Viaggio Con Papà"). What Is There To See? film "Io E Caterina"). Io So Che Tu Sai Che Io So ( film "Io So Che Tu Sai Che Io So". Rag. Arturo De Fanti, Bancario Precario (Tema Valzer - Piano Elettrico) ( film "Rag. Arturo De Fanti, Bancario Precario"

Contenu : The Scorpio Walk. Still Trippin'. Bag Full of Miracles. Street of Tears. Windy City Blues. Scorpio Man Theme. Cold Turkey Time. Journey to the Bottom

Résumé : "Les malheurs d'Enzo, bandit sicilien devant l'Eternel, sauvé des geôles de l'Enfer par l'amour [de Mary, rencontrée en prison dans le quartier des transexuels] et la poésie... Multirécidiviste confirmé, Enzo a passé la majorité de sa vie derrière les barreaux. Les méandres de sa vie chaotique nous sont restitués par bribes, sous une forme désordonnée, hétérogène, tantôt sur un mode documentaire, tantôt sous une forme théâtrale, tantôt par la citation d'images de thrillers ou d'affiches de cinéma, ailleurs par l'insertion de séquences Super 8 évoquant la terre perdue, les paysages de la Sicile, ou le domaine convoité, une maison isolée au bord de la mer, image d'un paradis futur, incertain. C'est que la vie d'Enzo, ragazzo égaré dans les bas-fonds de Gênes, n'est pas le sujet de "La Bocca del lupo", mais le récit qu'il en fait qui, ici, dans sa brutalité, dans sa sécheresse, là, dans sa chaleur, ses couleurs tragiques, tient davantage de la complainte, du blues (et donc de l'évasion) que du témoignage et de la morale..." (Extrait du catalogue Cinéma du réel 2010)

Résumé : En 1918, alors que la Première Guerre mondiale décime l'Europe, Igor Stravinsky, en exil en Suisse, a fait la connaissance de Charles-Ferdinand Ramuz, écrivain majeur de la Suisse Romande. Ensemble, ils décident de monter, avec le chef d'orchestre Ernest Ansermet, "Histoire du soldat", un théâtre musical itinérant qui va marquer de son empreinte la musique du XXe siècle. Par cette oeuvre novatrice, ils ont renouvelé le répertoire musical en inventant un spectacle "parlé, joué, dansé" qui fusionne leur mode d'expression, à l'image de ce que déclarait, à sa façon, Charles-Ferdinand Ramuz : "j'étais Russe, le sujet serait russe ; Stravinsky était Vaudois, la musique serait vaudoise."... C'est cette alchimie littéraire et musicale que le réalisateur transpose dans ce documentaire, avec la complicité de Charles Dutoit et Michel Tabachnik (chefs d'orchestre), d'Alain Rochat (critique littéraire), de Freddy Buache (fondateur de la Cinémathèque Suisse), ainsi que d'Alex Ollé (metteur en scène et fondateur de La Fura dels Baus) qui a conçu en 2018, aux opéras de Lyon et Lausanne, une nouvelle interprétation du mythe de Faust avec cette oeuvre exceptionnelle.

Résumé : Penseur étonnamment riche et complexe, René Girard apporte avec les outils qui sont les siens (l'anthropologie, la psychosociologie, la sémiologie, l'étude des mythes) une réponse originale aux questions disputées de l'origine du mal, de la religion et de la culture. La réponse de René Girard peut se représenter sous la forme d'une fusée à trois étages. Le premier étage, de facture anthropologique et psychologique, est une théorie du désir humain. Cette théorie a reçu de nombreuses applications dans les domaines de l'étude des passions humaines, du gouvernement des hommes, du management, de la publicité, etc. Le deuxième étage, davantage historique et sociologique, est une théorie de la religion. La religion apparaît comme le moyen inventé par les hommes pour réguler la violence potentielle de leurs relations mutuelles, violence risquant toujours un dérapage vers les extrêmes. Cette régulation culturelle est fondée sur le mécanisme sacrificiel du bouc émissaire. Le troisième étage concerne le christianisme et sa singularité. Avec l'avènement du christianisme, la régulation culturelle de la violence subit en effet une profonde mutation. En même temps qu'il dévoile le caractère mensonger du mécanisme sacrificiel, le christianisme met en place un autre type de régulation, fondé sur l'amour désintéressé (agapè) du prochain et mieux à même d'initier un processus de "bonne réciprocité" entre les personnes. En s'essayant à une transcription systémique de la théorie girardienne, l'auteur de cet audiocours s'efforce d'en montrer l'extrême généralité et la grande pertinence dans un grand nombre de domaines : pédagogie, éducation, relations familiales, sociale, politiques et internationales, stratégies militaires, commerciales, économiques, etc.

Contenu : Wheels. Human comes first. Chains. Poulet bicyclette. Abyssinight. I miss you dad. Lubablue. Saka salsa

Résumé : Au nord-ouest de la province chinoise du Sichuan, à la limite des régions du Kham et de l'Amdo, vivent depuis des millénaires les nomades tibétains. C'est là que s'est installé, pour l'été, le campement de la famille des jeunes éleveurs traditionnels de Yaks, Locho et Yama. La discrétion des réalisateurs est propice à la confiance du jeune couple qui n'a pas peur de dévoiler à la caméra sa vie quotidienne, dans cette rude région montagneuse, où les journées commencent à l'aurore avec la traite des animaux, grâce au lait desquels seront fabriqués fromages, crèmes, beurre etc..et le ramassage des bouses qui serviront de combustible. D'autres questions plus intimes sont aussi évoquées : le chagrin de la mortalité des enfants en bas âge, la honte, mais aussi le ressentiment, d'être analphabète, c'est à dire de ne pas savoir parler chinois, alors que la ville de Serchul-Dzachukha où Locho se rend parfois pour vendre ses produits, dont les fameux champignons-chenilles réputés plus chers que l'or, et se réapprovisionner, est maintenant déjà très majoritairement sinisée. Et s'ils souhaiteraient pour leur fille une vie plus confortable, ils continuent d'apprécier aussi les bienfaits de leur vie en communion avec la nature, qui fonde leur identité.

Résumé : Elisabeth Kapnist construit un portrait du célèbre psychanalyste avec l'historienne Elisabeth Roudinesco, auteur de «Jacques Lacan : Esquisse d'une vie, histoire d'un système de pensée» (Fayard, 1993) et avec quelques spécialistes, philosophes ou psychanalystes, qui évoquent leurs rencontres avec Jacques Lacan et commentent plusieurs notions lacaniennes : la constitution du moi, le stade du miroir, la paranoïa, la dialectique du maître et de l'esclave, la jouissance féminine, «la chaîne signifiante», l'articulation de l'imaginaire, du symbolique et du réel, … Un commentaire écrit par Elisabeth Roudinesco, et lu en voix off par un comédien, donne le contexte historique des travaux de Lacan et des éléments de biographie. Le film se fonde sur une iconographie très riche : photographies issues de collections privées, extraits de la conférence donnée par Jacques Lacan le 13 octobre 1972 à l'Université catholique de Louvain et filmée par Françoise Wolff. Elisabeth Kapnist réussit à donner une idée précise de ce que pouvaient être l'enseignement et la pratique de Jacques Lacan, en même temps qu'elle propose un beau portrait de l'homme. Avec Christian Jambet, philosophe, Elisabeth Roudinesco, historienne et psychanalyste, Juliet Mitchell, membre de la British Psychoanalytical Society, Jean-Bertrand Pontalis, psychanalyste, Jacques Derrida, philosophe et Maria Belo, psychanalyste.

Contenu : Brainwash yyrr face. Names (The). Sister of Pearl. I was born in a marathon. Needs. All the idiots. Matter. Endless rhythm. Scarlett

Résumé : Consacré à la poétesse russe, Anna Akhmatova (1889-1966), "reine de la poésie russe" oubliée de son vivant par son peuple, coupée de ses lecteurs et comme enterrée vivante, ce film est triste, prévient le réalisateur, mais "il est impossible de trouver en Russie un poète au destin plus tragique." Après avoir publié ses premiers recueils, Anna Akhmatova avait fondé avec Ossip Mandelstam et son mari Nikolaï Goumilev le mouvement "acméiste" en réaction contre l'idéalisme romantique des symbolistes. L'exécution pour "antisoviétisme", en 1921, de Nikolaï Goumilev, dont elle avait divorcé trois ans plus tôt, mais dont elle avait un fils, va lui fermer pendant vingt ans toute possibilité d'être publiée. Son second mari meurt en 1930, son fils Lev est arrêté en 1937 et son troisième mari, critique et historien d'art meurt dans un camp en 1953. Son fils n'aura connu, de 1937 à 1956, que deux années de liberté après la guerre : pour lui, elle passe des mois à attendre devant les portes des prisons de Leningrad et c'est pour lui qu'elle compose le "Requiem", un chant funèbre sur le martyre des mères pendant la grande terreur. Les poèmes d'Anna Akhmatova étaient transmis oralement à des dépositaires fidèles qui répéteront, inscriront dans leur mémoire ces lignes qu'on ne peut même pas copier sans risque. Le film est composé de photos d'archives et de témoignages sur une vie mêlée aux bouleversements de la première moitié du XXème siècle. Parmi ces témoignages, celui de Lev Goumilev. Le commentaire du film est composé de fragments de lettres, de carnets, de souvenirs d'Anna Akhmatova. Un enregistrement réalisé en 1965 à Londres nous restitue la voix d'Anna Akhmatova.

Résumé : Ce documentaire tourné à Shanghai, Pékin, Hangshou, Wu Xi, dans les montagnes du Fujian (où l'on trouve le Linzhi, l' "herbe de l'immortalité", champigon légendaire connu également sous les noms de Ganoderma lucidum ou Reishi) et à Lyon, ce documentaire fait un va-et-vient entre Chine et France en présentant pratiques, praticiens extrême-orientaux (en zone rurale comme dans les hôpitaux des grandes villes ) et occidentaux ainsi que mode de transmission de cette médecine cinq fois millénaire enracinée dans le Taoïsme. Des idéogrammes calligraphiés et commentés par un praticien de Lyon, permettent de mieux comprendre les principes de cette médecine reposant sur la phythothérapie, l'observation et l'acupuncture : utilisation des aiguilles, des moxas, les diverses observations et palpations (langue, pouls, massages, etc...). Ce film propose un double voyage dans la Chine en pleine mutation où traditions et occidentalisation s'entremêlent et dans un art de la médecine traditionnelle extrême-orientale qui fait sans arrêt des liens entre individu et univers, repose sur l'homéostasie , se pense et se pratique comme complémentaire et/ou alternative à la médecine moderne occidentale.

Résumé : L'écrivain ivoirien, Ahmadou Kourouma, né en 1927, est filmé dans sa villa, située dans l'un des quartiers résidentiels d'Abidjan. Lieu d'écriture, celle-ci est peuplée de statues et de masques mais également de dictionnaires que l'auteur collectionne, de grammaires françaises et de recueils de proverbes. Les interviews de Kourouma sont tournées la nuit, car c'est la nuit qu'il travaille "dans une demi-inconscience". Elles révèlent les influences qu'il a subies (notamment celle de Céline) et sa passion pour les mots et la langue française "qui a besoin d'être violée elle aussi, parce que, dit-il au réalisateur français, vous avez violé beaucoup de peuples." Des extraits de : "Les Soleils des indépendances" (1970), "Monnè, outrages et défis" (1990), "En attendant le vote des bêtes sauvages" (1998), "Allah n'est pas obligé" (2000) sont lus en voix off.

Résumé : "Comment raconter la vie d'un homme qui a pris un soin extrême à effacer ses traces, à se cacher ?" s'interroge d'emblée Alain Jaubert réalisant une évocation filmée d'Henri Michaux. Et de tenir admirablement la gageure, en composant son film comme un jeu de piste dont il faut laisser le plaisir de la découverte au spectateur. De Namur, où il naquit, jusqu'à Paris, en passant par quelques-unes des innombrables étapes de ce grand voyageur qui fut un temps marin, la caméra retrouve les lieux et les visages familiers, croisant au passage les noms de Franz Hellens ou Supervielle, qui encouragèrent ses débuts en littérature, tandis qu'un texte écrit en 1959 pour servir d'autobiographie sur le mode dérisoire sert de commentaire, admirablement mis en valeur par la voix de Claude Piéplu, à qui est également confiée la lecture des passages de ses livres. S'appuyant sur une documentation d'une richesse remarquable, dont les sources citées au générique composent une véritable anthologie des mouvements artistiques du vingtième siècle dans les domaines littéraire, pictural et même musical (photos de Gisèle Freund et Brassai, contributions de Norge - qui fut au collège le condisciple de Michaux - , Boulez ou Daniel Cordier, entre autres, manuscrits, premières éditions), le réalisateur utilise des moyens proprement cinématographiques pour créer un équivalent visuel à l'univers du poète. Par les accélérations ou les ralentis de son montage, il impulse au film un mouvement parallèle à celui du langage poétique avec ses rythmes, fait appel aux ressources de l'animation pour évoquer les vertiges intérieurs qui torturent le graphisme sous l'effet de drogues hallucinatoires - Michaux était également dessinateur et peintre -, joue des contrastes de couleur qui font vibrer les toiles et jusqu'aux jaquettes de la célèbre NRF de chez Gallimard. Le film se termine sur cette belle invite au lecteur extraite d'"Ecuador" : «Ne me laisse pas seul avec les morts.» Gageons que le spectateur saura l'entendre. Monique Laroze, dans "Images documentaires", n°22, 1995

Résumé : Richard Copans explore le périphérique parisien, cette infrastructure à l’urbanité spécifique qui irrigue toute l’agglomération et marque la coupure entre la ville et sa banlieue. Promenade automobile, de jour comme de nuit, au milieu du flux ininterrompu des voitures, en compagnie d’un troubadour qui égrène en chantant les noms des portes. Une confrontation dynamique des échelles, des formes et des usages, qui prend ainsi une dimension poétique.Au moment où de jeunes architectes - le groupe Tomato - imaginent une recomposition spatiale articulant Paris à ses communes voisines, Richard Copans retrace l'histoire des limites de la capitale par le biais de chansonnettes distillées avec saveur. La caméra à l’affût pointe l’hétérogénéité des aménagements réalisés de part et d’autre du périphérique depuis un siècle. Une traversée dynamique, sur une ceinture large de 400 mètres, qui multiplie les points de vue sur la métropole. La variété des sites urbains confrontés à la tranchée routière révèle avec humour des absurdités. Ainsi, à Saint-Mandé, pour aller du magasin des pompes funèbres au cimetière qui lui fait face, il faut emprunter une dizaine de rues. "Paris périph", espace du tout automobile, mais aussi de la ville banale, où les logements sociaux côtoient l'installation précaire des marginaux, tel ce "propriétaire" d'un pilier situé entre les portes de Pantin et de la Villette, et à l'abri duquel il a installé sa caravane. Annick Spay © Images de la culture Copyright & Crédits

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