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  •    Sujet : Marseille (Bouches-du-Rhône)
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Résumé : "De nombreux collectifs d'architectes et d'urbanistes ont émergé ces dernières années pour contribuer à une réappropriation de l'espace public par les citoyens. C'est en mettant leurs outils d'architectes à l'épreuve du temps, en construisant non plus "pour" mais "en tant qu'habitants", qu'ils entendent transformer en profondeur le rapport que les gens entretiennent avec leur propre ville. Les dix membres du jeune Collectif ETC se revendiquent de cette dynamique nouvelle. Alors qu'ils prennent leurs quartiers au coeur de la Belle de Mai à Marseille, je m'y installe à mon tour, et filme jour après jour la pratique et les limites de cet urbanisme réinventé." (Hadrien Basch)

Résumé : ̕Marseille, un habitant sur dix vient des Comores et entretient une vie communautaire très riche et des liens vivaces avec son île d'origine. Un poids parfois lourd à porter pour les jeunes qui ont grandi en France et qui nourrissent d'autres aspirations que le sacro-saint "grand mariage" comorien et le respect des traditions. Fatima, Anzui et Faiswal, quant à eux, tentent de tisser au quotidien des liens entre les différentes parts de leur identité, entre les cultures et les générations. Reflets d'une société métissée, ils inventent de nouveaux modèles, cultivant tout à la fois leur indépendance et l'attachement à leurs origines.

Résumé : "Des hommes entre eux. Des hommes qui n'ont plus tous ces attributs matériels que sont le logement, le travail ou la voiture pour se différencier des autres et habiter le monde. Des hommes n'ayant en commun que le manque et qui, pour cette raison, doivent se côtoyer chaque jour dans un centre d'hébergement d'urgence. "Trois cents Hommes" se déploie dans la nuit de Saint Jean de Dieu à Marseille. Le centre recueille et enferme trois cents sans-abri tous les soirs pendant l'hiver. Ce documentaire n'est pas la description ni la chronique de la vie d'un foyer. Il est le portrait d'une humanité réduite à son essence, à qui il ne reste plus que la parole, l'humour, la colère ou la folie pour affirmer qu'elle existe toujours. Dans la maison des hommes, on rêve d'ailleurs, on rêverait de sortir de l'urgence. On attend Godot."

Résumé : "Etre là" rend compte du quotidien du service de psychiatrie de la prison des Baumettes à Marseille (le SMPR, Service médico-psychiatrique régional). Le tournage concentré en trois semaines s'est construit sur un travail préparatoire d'une année environ. Essentiellement composé de femmes le SMPR est un lieu de soin et d'écoute où le sujet est au centre du dispositif thérapeutique qui repose sur une prise en charge pluridisciplinaire. Le film s'articule autour de deux mouvements entrecroisés : la parole de Sophie, psychiatre et les entretiens avec les patients incarcérés. Le témoignage de Sophie, médecin psychiatre, qui décrit et analyse son rapport à son métier dans l'institution ; le maître-mot est "Résistance", résistance pour préserver l'espace du soin face à l'univers carcéral qui a tendance à tout phagocyter, résistance à soi, au repli, à la tentation du retrait qui taraudent le soignant. Cette réflexion cohabite avec les entretiens avec les patients menés par Sophie et d'autres psychiatres de l'équipe, le travail des infirmières et des séances avec l'ergothérapeute. Sans jamais montrer le visage des prisonniers / patients, "Etre là" met au premier plan le récit, l'écoute active et l'éthique en marche de chaque instant à l'oeuvre parmi tous les membres de ce service où l'on soigne, aide, rétablit du lien social comme la relation soignants/soignés. Le choix du noir et blanc permet une mise à distance de la réalité filmée tout en la rendant plus expressive. Régis Sauder fait non seulement la chronique d'un service de psychiatrie dans une prison dont fut révélée récemment la vétusté, la saleté et la surpopulation mais permet aussi et surtout une interrogation sur la place du soin, de l'écoute et de la psychiatrie dans notre société.

Contenu : Pourquoi cette ville. La camarguaise. Magic méditerranée. La belle de Mai. Fyach. Différence. La Marseillaise. L'étranger. Makountou. Marcel marcel

Résumé : Avant d'être un film d'images, c'est un film de voix, une polyphonie. Voix anonymes qui s'entrelacent, se superposent, se répondent et se contredisent. Plongée dans le corps de la ville, éclats de vie saisis dans les rues ou à travers les murs, lente errance entre les strates secrètes d'un quartier.Entre 2006 et 2010, Till Roeskens a filmé les transformations en cours dans le quartier de La Joliette à Marseille, situé près du port : progressivement, des pâtés de maison anciens disparaissent pour donner naissance au quartier "Euroméditerranée". Missionné par le Fonds régional d'art contemporain qui va s'installer là, le réalisateur prend le temps de brasser les paroles des anciens habitants expropriés, des nouveaux résidents, des commerçants, des acteurs du projet d'urbanisme. Ce film est une étude de cas exemplaire de la violence douce des transformations urbaines.

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