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  •    Auteur : Mouglalis, Anna (1978-....)
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Résumé : Ces deux nouvelles furent écrites en 1896 et 1898, juste avant et pendant la relation amoureuse de Lou Andreas-Salomé avec Rilke. Un même thème les parcourt : le choix pour une femme de la liberté, sans réserve, au mépris du danger - liberté d'aimer ou de ne pas aimer, hors conventions, liberté de créer - et la traversée des chemins qui y mènent. Traversée de ce qui tue la passion et représente une tentation masochiste pour les femmes : le mariage. Max Werner s'assit au hasard à côté d'une jeune Russe qu'il voyait pour la première fois, - il ne comprit pas son nom compliqué lors de la présentation, mais on l'appelait tout simplement, quand on lui parlait, Fénia ou Fénitchka . Dans sa petite robe noire de nonne, qui enserrait discrètement et d'une manière comiquement peu parisienne sa taille moyenne et devait être le costume favori des étudiantes zurichoises, elle ne lui fit tout d'abord aucune impression particulière. [...] Seuls lui plurent, en Fénia, les intelligents yeux bruns qui jetaient sur toute chose un regard ouvert et clair.

Résumé : En 1922, Marina Tsvétaïeva écrit en russe un poème qui s'inspire du célèbre conte d'Afanassiev, Le Vampire, l'histoire de la belle Maroussia qui tombe amoureuse de celui avec lequel elle a dansé toute la nuit, et qu'elle surprend le lendemain en train de dévorer un cadavre. En 1929, à Paris, Tsvétaïeva entreprend de traduire ce poème en français. Elle l'intitule Le Gars. Plus tard, elle le réécrit sous forme de conte qu'elle accompagne d'un avant-propos pour l'édition française. C'est cet ensemble qui est ici lu par Anna Mouglalis. Variations sur un même thème, où vie et mort se mêlent, se trahissent, se traduisent, ces trois textes jouent brillamment avec une langue teintée d'une inquiétante étrangeté. « Est-ce femme ? est-ce flamme ? C'est une âme qui se damne. - Ta mort ! - Mon plaisir ! Danserai à en mourir ! » Le Gars de Marina Tsvetaïeva, des femmes-Antoinette Fouque, 1992

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