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  •    Auteur : Paes, Marie-Clémence (1959-....)
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Résumé : "En l'absence de sources écrites, l'histoire malgache se cache dans les gestes et les mots... Les hypothèses scientifiques se multiplient pour percer l'énigme de la genèse malgache, et les récits légendaires, les signes et les symboles dissimulés dans la vie quotidienne sont les principales sources d'inspiration de ces investigations. Les principaux protagonistes de notre film sont les histoires elles-mêmes, réelles ou imaginaires, individuelles ou collectives. Nous naviguons de l'une à l'autre, mettant en évidence le merveilleux inhérent aux aventures vécues, cherchant chez nos interlocuteurs réels les héros des histoires légendaires.Nous avons cherché dans la culture malgache, dans les contes et les légendes, les thèmes dominants. Ces formes véhiculent une certaine philosophie de la vie et de la mort. (...)Le Famadihana par exemple correspond à la cérémonie de l'exhumation et du retournement des morts. On sort de terre les ossements et on les place dans un nouveau linceul. Le plus souvent cette cérémonie a lieu pendant l'hiver (juillet-septembre). Tous les gens qui appartiennent à la même famille sont enterrés dans le même tombeau, celui-ci est donc très grand, c'est le tombeau familial. La décision est prise pendant une réunion de famille. Certains ont rêvé d'un parent : "Il a froid, il faut s'occuper de lui." Parfois on ramène le corps d'un parent décédé loin du tombeau familial. Même si l'on meurt loin, il est inadmissible pour un Malgache de n'être pas enterré dans le tombeau familial.Le Famadihana est une fête qui dure de un à trois jours, on mange, on boit de l'alcool de canne, le Toaka Gasby. On sort l'ancêtre du tombeau, on lui raconte les dernières blagues, on lui présente les derniers-nés. On le change de linceul, celui-ci est fabriqué dans de la soie brute, un tissu très cher. C'est un peu comme le carnaval brésilien, il y a quinze ans, dans une petite ville. Les gens sont très gais."(Extraits d'un entretien avec César et Marie-Clémence Paes, propos recueillis par Linda Romano, Infos Brésil, mai 1989)

Résumé : Les paysans originaires du Nordeste qui, pour chercher du travail, émigrent à Sao Paulo, apportent avec eux leurs traditions musicales. Pour filmer cette métropole démesurée, capitale économique et première ville du Brésil, et montrer comment une tradition orale et rurale s'est adaptée à la mégalopole, les auteurs du film ont choisi de filmer les "emboladores", héritiers des troubadours occitans, virtuoses du "repente", rimes et joutes verbales improvisées, chantés à une vitesse folle, sur des thèmes parfois choisis par le public, et qui racontent leur histoire avec Sao Paolo. Ces chansons expriment les difficultés de la vie quotidienne et la "saudade", sorte de nostalgie, douleur et plaisir subtilement mêlés, de la vie passée. Le réalisateur accompagne les chanteurs dans les rues, les jardins publics, les cafés, les bals à "forro", danse entraînante également originaire du Nordeste. Il filme parallèlement cette ville gigantesque, qui, du haut des tours les plus hautes, semble sans limite, avec ses foules en marche se rendant au travail, son métro surpeuplé, ... Les paroles des "repente" tiennent lieu de commentaire. Grâce à une excellente traduction, la poésie et l'humour de ces vers improvisés surgissent dans les sous-titres .

Résumé : Le groupe Mahaleo a plus de trente ans d'existence, ses chansons ont été le levain du soulèvement de 1972 contre le régime néo-colonial de Madagascar. Les musiciens ont choisi de s'engager pour le développement de leur pays, à travers leur musique, mais aussi, leur pratique professionnelle (ils sont médecins, membres du parlement, sociologues...) Le film dresse le portrait des sept musiciens et, à travers eux, celui d'un pays qui malgré les souffrance accumulées garde l'espoir ; et il nous faut découvrir la grande richesse de la musique malgache.

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