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Résumé : Près de 200 toiles et oeuvres graphiques (Ange Tissier, George Catlin, Emile Bernard...) de la fin du XVIIIe siècle jusqu'au milieu du XXe siècle. Entre onirisme et propagande coloniale, la peinture des lointains va de la fascination romantique pour les îles exotiques à l'attrait de l'orientalisme. ©Electre 2018

Résumé : Exposition sur la peinture vietnamienne présentée au Musée Cernuschi de Paris, spécialisé dans les arts asiatiques et de l'Extrême-Orient.

Résumé : Franco-Canadian artist Kapwani Kiwanga's work traces the pervasive impact of power asymmetries by placing historic narratives in dialogue with contemporary realities. She questions the ways in which the writing of history, power systems and the generation of knowledge function, undermining the official understanding of truth by expanding history with popular belief and spirituality. Her work is articulated across a range of materials and mediums including sculpture, installation, photography, video, and performance. 0The solo exhibition and accompanying publication reflect Kiwanga's career with a selection of significant, representative as well as new works. It will function as a narrative that places emphasis on the impact of disciplinary architecture and spatial elements on the human body as well as the research into post-colonial histories and stories that invite one to see things from multiple perspectives so as to look differently at existing structures.0Kapwani Kiwanga lives and works in Paris. She received the Frieze Artist Award and was the winner of the annual Sobey Art Award in 2018.

Résumé : Lorsqu'un conquérant conscient de sa supériorité colonise un territoire, il ne se sert pas seulement de la puissance des armes et des techniques. Il importe et impose aussi un système de normes, de croyances et des formes d'expression artistique pour asseoir un projet politique qui lui semble d'entrée de jeu légitime. Située aux confins de l'histoire culturelle et de l'histoire des arts, cette étude s'efforce d'ouvrir de nouvelles perspectives sur la création artistique à l'époque baroque dans une Amérique Latine en voie de colonisation par les Européens, en analysant plus particulièrement le contexte d'apparition du syncrétisme religieux. À partir de l'étude minutieuse d'une sélection d'œuvres produites entre le XVIe et leXVIIIe siècle dans la région andine (Pérou, Bolivie, Colombie, Équateur) et au Mexique, dans des domaines aussi divers que la gravure, la peinture, la sculpture ou encore l'architecture, il s'agit de montrer comment l'art du colonisateur intervient comme une instance productrice de normes et de jugements de valeur dans l'espace ibéro-américain indigène. Dans l'Amérique coloniale, le syncrétisme dont témoigne l'art des premiers « créoles », autrement dit l'assimilation de nouveaux codes et leur amalgame avec le substrat culturel existant, encourage la négation de l'ancienne culture tout en procédant au recyclage d'anciens codes pour donner naissance à des croyances et des formes artistiques nouvelles, un métissage dont les conséquences, à la fois positives et négatives, se manifestent jusque de nos jours.

Résumé : Dans l'entre-deux-guerres, le modernisme s'empare de motifs et sujets africains. C'est à l'histoire de ce mouvement, l'africanisme, que s'attache cet ouvrage centré sur des figures de peintres et de photographes représentatifs, ayant travaillé dans les espaces africains placés sous la tutelle belge. Il éclaire leur rôle au sein de la propagande officielle en faveur de l'entreprise coloniale. Sujets abordés : art et colonisation, Croisière noire, expositions coloniales internationales, primitisme dans les arts, africanisme...

Résumé : La pratique du dessin dans l'œuvre de Kara Walker : cette publication rassemble plus de 700 œuvres sur papier réalisées par l'artiste entre 1993 et 2020, la plupart d'entre elles étant reproduites pour la première fois, issues de ses archives privées jusqu'alors secrètes.

Résumé : Le premier panorama de la pratique de l'artiste guadeloupéenne Minia Biabiany, qui interroge et déconstruit les structures coloniales carribéennes, au sein du territoire, du corps et du langage. Minia Biabiany (née en 1988 en Guadeloupe, vit et travaille entre Mexico et la Guadeloupe) est artiste plasticienne (diplômée de l'École des Beaux-arts de Lyon en 2011) et chercheuse en en pédagogies libres. Son travail – entre vidéo, installation et écriture poétique – a vocation à déconstruire les récits sociaux ou culturels, interrogeant notamment les outils de narration de l'Histoire coloniale dans la Caraïbe, à travers une exploration de la perception de l'espace, des paradigmes du tissage et du concept d'opacité dans les récits et le langage. Sa pratique s'accompagne de la conception d'outils pédagogiques à la recherche d'un apprentissage autonome et de manières d'habiter les tensions du territoire ; d'une sensibilité continue aux lieux dans lesquels elle évolue, ainsi que la mise en dialogue des différentes voix qui ont signalé à travers l'histoire les processus de colonialité de la région insulaire qu'elle habite. Son travail a été présenté, entre autres, au Signal Center for Contemporary Art de Malmö en Suède (2016), au CRAC Alsace (2019), au Magasin des Horizons à Grenoble (2020), au Palais de Tokyo (2022), et à l'occasion de la 10e Biennale de Berlin (2018). Minia Biabiany a initié en 2016 le projet collectif et pédagogique Semillero Caribe à Mexico, un séminaire expérimental questionnant les techniques d'apprentissage à partir du corps et de la pensée anticoloniale caribéenne, dans une tentative d'aborder les implications de la représentation dépassant les modèles normatifs du langage, puis la plateforme expérimentale Doukou, avec laquelle elle mène ses recherches en lien avec la pédagogie en Caraïbe.Les écrits et travaux artistiques de Biabiany sur ces thèmes ont été publiés par des institutions telles que Teor/éTica et le Crac Alsace, ainsi que dans des médias spécialisés parmi lesquels Terremoto, Contemporary And, Kunstfeld et Artaïs.

Résumé : Thu Van Tran, née en 1979 à Hô-Chi-Minh-Ville, se nourrit de sa propre expérience de femme vietnamienne vivant en France pour explorer la question du déplacement, physique et culturel, notamment au travers d'épisodes de l'histoire coloniale. Ce hors-série rassemble des essais et des images des expositions de la 57e Biennale de Venise, du Prix Marcel Duchamp et du Crédac d'Ivry-sur-Seine. ©Electre 2019

Résumé : Une monographie consacrée à l'artiste et réalisatrice franco-algérienne, s'appuyant sur une sélection d'oeuvres produites depuis le début des années 2000. Elle est axée autour de l'oeuvre vidéo Le roman algérien qui, à travers une collection d'images, pénètre l'histoire algérienne et la mémoire des hommes. ©Electre 2021

Résumé : Exposition donnant à voir les ruines des missions paraguayennes à travers les statues et retables en bois peint, symboles du syncrétisme élaboré entre les canons artistiques du Vieux Continent et l'esthétique guarani.

Résumé : Le voyage entrepris par P. Klee et ses amis A. Macke et L. Moilliet, à la découverte de la Tunisie, est considéré comme un moment clé de l'histoire de l'art. L'abstraction, qu'ils introduisent dans leurs motifs, et l'utilisation, faite par P. Klee, de la couleur, marquent une rupture avec l'orientalisme du XIXe siècle et inaugurent l'art moderne. ©Electre 2015

Résumé : L'auteure, conservatrice au Musée Guimet, dresse un panorama complet de la peinture en Inde depuis le Ve siècle jusqu'au XIXe siècle et la période coloniale, des peintures murales d'Ajanta (Ve-VIe siècle) jusqu'aux portraits du XVIIIe siècle, en passant par les miniatures pâla (VIII-XIIe siècle) et les oeuvres jaïnes du XIe. ©Electre 2016

Résumé : Une monographie consacrée au travail de Sammy Baloji, un photographe de la République démocratique du Congo. Il est notamment connu pour ses photomontages qui interrogent la mémoire de la violence né de la colonisation ou de l'extraction minière au Katanga. ©Electre 2020

Résumé : Les trois numéros de la publication hybride, entre journal, magazine et catalogue, retraçant le parcours artistique de Zineb Sedira dans le cadre de sa présentation pour le Pavillon français à la 59e Biennale de Venise (2022), réunis dans un coffret. Rouge, vert et bleu, ces trois numéros en couleur retracent le parcours artistique de Zineb Sedira, jusqu'à sa présentation au Pavillon français de la 59e Exposition internationale d'art, La Biennale de Venise 2022. À la croisée d'un journal et d'un magazine, rendant hommage à des publications maghrébines innovantes des années 1970 comme Les 2 écrans ou Souffles, cette publication est conçue comme une alternative au catalogue au sens traditionnel du terme. Chaque numéro fait référence à une ville – Alger, Paris, Venise – qui a joué un rôle important dans la vie et la formation artistique de Sedira. Sous-titrés respectivement Formes du désir, Outils d'agitation et Conserver, montrer, restaurer, revivifier, les trois numéros reproduisent effectivement la structure d'un scénario en trois actes : mise en place, confrontation et résolution. Ils fonctionnent comme un espace de rencontre qui réunit les membres de la grande famille artistique et intellectuelle de Zineb Sedira. En présentant une pluralité de voix, le journal fait écho aux réseaux de solidarité forgés par les artistes, les cinéastes et les praticiens de la culture dans les années 1960 et 1970 – une période de coproduction prolifique entre l'Algérie, l'Italie et la France – dans le but de créer un point de vue politique indépendant au-delà et en dehors des structures coloniales passées. Riche en références artistiques, cinématographiques, musicales, archivistiques et politiques, ces trois numéros mettent en lumière la pratique artistique de Zineb Sedira, les processus qui sous-tendent son travail et les inspirations qui l'ont nourri. Ils offrent un aperçu des coulisses de son exposition au Pavillon français.

Résumé : Suite de cette étude des fondements et des usages du primitivisme jusqu'à la Seconde Guerre mondiale. Trois thèmes sont abordés : les arts d'Afrique, le refus de leur appropriation par l'art nègre et la guerre entre cultures amérindiennes, préhistoire ou peuples barbares anciens et néo-classicisme. ©Electre 2021

Résumé : Une analyse historique et anthropologique des expéditions de Jean Ribault et René de Laudonnière en Floride entre 1562 et 1565, fondée sur un commentaire de la Brève narration des événements qui arrivèrent aux Français en Floride, province d'Amérique publiée en 1591 par le cartographe et peintre Jacques Le Moyne de Morgues, et illustrée de 42 gravures d'après les dessins du voyageur. ©Electre 2017

Résumé : The vivid and powerful expressionist paintings of Irma Stern were a key factor in the modernization of early 20th-century South African art. Although she was widely recognized during her lifetime, Stern's posthumous fame has dwindled outside her home country, and this beautifully produced monograph serves to correct that injustice. A master of color and composition, Stern is best known for her portraits and still lifes that reflected her passion for travel and devotion to home. Drawing from letters, journals, the artist's own illustrated travelogues as well as the latest scholarship, this volume traces Stern's childhood in South Africa and her family's flight to Germany in the wake of the South African War (1899-1902). Readers will learn of her artistic development at the center of Weimar, Germany's expressionist avant-garde, her return to her homeland and the derisive reaction to her early work, and finally her productive travels throughout the African continent and the acclaim she achieved. The book also focuses on the political and cultural forces that shaped Stern's work, including the unification of South Africa, the rise of expressionism in Germany, the interplay between indigenous and colonial art in the African continent, and Stern's continued influence on contemporary South African artists

Résumé : Catalogue présentant des oeuvres réalisées entre le XVIIe siècle et le XXe siècle, par des artistes africains, souvent anonymes, et par des artistes européens comme Géricault, Vallotton ou Man Ray. Peintures, sculptures et photographies montrent que les arts africains et européens se sont fertilisés mutuellement. ©Electre 2015

Résumé : Une exposition consacrée à la fabrique coloniale de l'Algérie par la cartographie et la peinture. Dès le XVIIIe siècle, les Européens représentent la région dans un but conquérant, insistant sur les accostages et les mouillages, distinguant le littoral déserté d'un intérieur idéalisé comme pays de cocagne. Un territoire ébauché sur papier, imaginé selon des attentes avant d'être connu et vécu. ©Electre 2016

Résumé : Yinka Shonibare CBE makes colourful fabrics with presumed African origins into the trademark of his multimedia artworks. At the same time he examines complex themes like hybrid identities, colonialism and power structures with unique irony. This richly illustrated catalogue focuses on three decades of his fascinating artistic oeuvre. Since the 1990s, the British-Nigerian artist Yinka Shonibare CBE (*1962, London) has developed opulently executed sculptures and installations, colourful collages and theatrically staged photographs and films. To do so he transforms episodes from art and history whose effects influence our present-day lives. The volume takes up the traces of colonialism and its consequences for role models, worldviews and body images in the works of Shonibare.

Résumé : Edited and published by Rasheed Araeen and Mahmood Jamal between 1978 and 1979 in the UK, Black Phoenix remains a key and radical document of transnational solidarity and cultural production in the fields of visual art, literature, activism, and beyond. This publication compiles all three issues of the journal into a single volume. More than a decade after the liberation movements of the 1960s and the historic Bandung and Tricontinental Conferences, which called for social and political alignment and solidarity among the nations of Africa, Asia, and Latin America in order to dismantle Western imperialism and (neo)colonialism, Black Phoenix issued a rallying cry for the formation of a liberatory arts and culture movement throughout the Third World. International in scope, Black Phoenix positioned diasporic and colonial histories at the center of an evolving anti-racist and anti-imperialist consciousness in late 1970s Britain and beyond - one that would yield complex and nuanced discourses of race, class, and postcolonial theory in the decade that followed. Black Phoenix proposed a horizon for Blackness that transcended racial binaries, across the Third World and the West. Contributors include art critics, scholars, artists, poets, and writers, including Rasheed Araaen (Pakistan) and Mahmood Jamal (Pakistan), Guy Brett (UK), Kenneth Coutts-Smith (UK), Ariel Dorfman (Chile), Eduardo Galeano (Uruguay), N. Kilele (Tanzania), Babatunde Lawal (Nigeria), David Medalla (Philippines), Ayyub Malik (Pakistan), Susil Siriwardena (Sri Lanka), and Chris Wanjala (Kenya)

Résumé : Un panorama de la peinture aux Etats-Unis entre la fin du XVIIIe siècle et le début du XXe siècle. Des portraits de l'époque coloniale aux paysages de l'Hudson River, en passant par le folk art et la peinture de genre, cet art reflète la quête d'une identité nationale, entre réminiscences européennes et perspectives du Nouveau Monde. ©Electre 2021

Résumé : Dès 1524, Cortès, bravant l'intolérance de la Castille, propose le métissage des sangs et des cultures au Mexique. La subtilité des ordres mendiants permit d'accepter de marier le christianisme aux croyances locales. L'ancien et le nouveau monde s'associent alors pour poser les pierres d'édifices témoins d'un art sacré métis. Décrypte les mystères d'une rencontre esthétique et religieuse.

Résumé : A partir de travaux reposant sur des documents d'archives, les "Cahiers d'histoire de l'Amérique coloniale" souhaitent faciliter les débats entre spécialistes du domaine. Dans cette première livraison : études sur le Codex Le Tellier de Reims (codex aztèque), la découverte de l'écrit indigène par les Espagnols, le discours pictographique nahuatl de l'histoire au XVIe siècle, le Codex de Cholula.

Résumé : “Congo Stars” does not attempt to trace the historic development or even deliver a definition of what popular painting in the Congo is. It is in fact much more about the dimension of fiction in the writing of its history. Processes of nation building, facets of social order or the realities of everyday life are the major themes of popular art in the Congo. Painters see themselves as reporters or chroniclers of the everyday. They tell stories and thus offer an alternative historiography, confronting the traditional colonial narrative. “Congo Stars” places these popular painters alongside artists who work with installations and conceptually with photo and film, while often tackle the same themes. Publié à l'occasion de l'exposition présentée au Kunsthaus Graz, du 22 septembre 2018 au 27 janvier 2019, et à la Kunsthalle Tübingen, du 9 mars au 1er juillet 2019

Résumé : Le voyage entrepris par P. Klee et ses amis A. Macke et L. Moilliet, à la découverte de la Tunisie, est considéré comme un moment clé de l'histoire de l'art. L'abstraction, qu'ils introduisent dans leurs motifs, et l'utilisation, faite par P. Klee, de la couleur, marquent une rupture avec l'orientalisme du XIXe siècle et inaugurent l'art moderne.

Résumé : Basé sur de très nombreux documents inédits (photos, gravures, peintures, affiches, cartes postales, souvenirs historiques et uniformologiques) un panorama complet de l'histoire de ces soldats indochinois qui furent engagés sur tous les fronts de la République, de Douaumont à la Sibérie, en passant par le Maroc, l'Italie, l'Allemagne et jusqu'à Diên Biên Phu.

Résumé : Alix Aymé est née en 1894. Cette jeune artiste s'installe à Paris et devient l'élève de Maurice Denis. Ensemble, ils réalisent les décors du Théâtre des Champs-Elysées et travaillent aux Ateliers d'art sacré. Sa mission au Laos pour la préparation de l'Exposition coloniale de 1931 va lancer sa carrière. Les oeuvres de cette artiste pionnière se trouvent aujourd'hui dans les musées du monde entier.

Résumé : L'inflation de la violence et du sacré dans l'art des années 1950-1960 accompagne les nouvelles peurs du monde industriel, guerres coloniales et guerre des sexes, dérèglements écologiques et déshumanisation.

Résumé : Le regard et l'interprétation du Jardin exotique de Monaco par l'artiste L. Echakhch sont présentés à l'occasion de cette exposition, à travers de nombreuses illustrations. ©Electre 2019Invitée par le NMNM à concevoir de nouvelles pièces pour son exposition, Latifa Echakhch a sélectionné de nombreux détails issus des maquettes de papier conçues par Alphonse Visconti, décorateur de l’Opéra de Monte-Carlo entre 1903 et 1924, qu’elle a ensuite produits sous forme de décors de théâtre. Elle déploie ainsi dans l’espace d’exposition un paysage aussi factice que fantasmé, composé de fragments de décors pour des productions telles que Pompéi, Rigoletto, ou encore Masques et Bergamasques... formant un écho lointain aux Fêtes Galantes de Verlaine ou encore aux Méditations poétiques composées sur les bords du lac du Bourget. Le paysage ainsi recomposé, suspendu aux fils d’une machinerie de théâtre imaginaire, est intimement lié à la tradition des automates mécaniques fabriqués dans les ateliers parisiens au XIXème siècle. Ces jouets de salon, dont les sujets reflétaient l’histoire coloniale française et un goût nouveau pour l’exotisme, ont inspiré une série de vidéos présentées au sein du jardin mécanique créé par Latifa Echakhch. C’est en renouvelant la tradition du paysage romantique et son topos associé - la contemplation des ruines - que Latifa Echakhch a pensé cette dernière exposition de la Villa Sauber avant fermeture pour travaux, et en se nourrissant du cadre de cette demeure emblématique de la Belle-Époque et de son jardin de roses.

Résumé : A travers plusieurs textes littéraires remarquables rédigés pendant et après l'ère coloniale, cet ouvrage s'attache à considérer la notion d'exotisme dans ses formes littéraires et sa complexité dépouillée des préjugés touristiques.

Résumé : Les liens entre art contemporain, histoire coloniale, postcolonialisme et mouvements décoloniaux sont anciens et multiples. Des artistes, en Occident et ailleurs, depuis plusieurs décennies déjà, revisitent opportunément des concepts que les études postcoloniales ont approfondis ou inventés – agency (agentivité), mimicry (mimétisme/simulacre) ou essentialisme stratégique –, en autant d’outils utiles à démêler la complexité des relations coloniales et, au-delà, de toutes les relations de domination. Des auteurs, relevant de ces champs d’études conservant aujourd’hui toute leur actualité politique, théorique et polémique, disent en retour tout l’intérêt qu’ils portent à la création contemporaine. Associant vingt historiens de l’art et chercheurs en littérature, philosophie, droit ou psychanalyse, Postcolonial/Décolonial. La preuve par l’art réunit des textes portant sur des productions artistiques (Betye Saar, Fred Wilson, Sarkis, Lidwien van de Ven, Voluspa Jarpa, Iris Kensmil, Jean Renoir et bien d’autres), des propositions institutionnelles (Centro de Arte y Comunicación de Buenos Aires, Biennale de Venise ou Van Abbemuseum d’Eindhoven), l’historiographie de l’histoire de l’art ou celle du droit. Une place particulière est réservée aux singularités artistiques, théoriques et juridiques en Amérique latine, lieu d’émergence des théories décoloniales.

Résumé : Sommaire : Australia : an introduction / Kathleen Soriano -- Dead heart, live heart / Thomas Keneally -- Country : aboriginal art / Wally Caruana and Franchesca Cubillo -- Land and landscape : the colonial encounter 1800-80 / Ron Radford -- Art nation : Australian landscape 1880-1920 / Anne Gray -- Australian landscape : pathways into the modern world 1920-50 / Deborah Hart -- Elizabethan post-colonial 1950-2013 / Daniel Thomas.

Résumé : Ces études s'intéressent aux représentations françaises, anglaises et orientales de l'esclavage en Orient et en Afrique. Elles s'appuient sur un corpus de sources littéraires et documentaires. L'imaginaire orientaliste de l'esclave, les grands débats d'idée, de l'abolitionnisme à la question coloniale, en passant par les témoignages des femmes ayant vécu en harems, sont abordés. ©Electre 2019

Résumé : Des analyses de la représentation du fait colonial et du postcolonialisme dans l'art contemporain français. Elles interrogent des expositions récentes, des oeuvres et des revues artistiques qui montrent l'oblitération et la réappropriation d'une partie de l'histoire. ©Electre 2016. L’exposition "Magiciens de la terre" à Paris en 1989 est considérée comme emblématique de la présence de la postcolonialité dans le champ de l’art contemporain. Pourtant, les débats qu’elle a suscités ont été délaissés en France. En prêtant une attention particulière à la période comprise entre 1989 et 2014, cet ouvrage examine l’oubli très sélectif que la France a de son passé, à partir de l’analyse d’œuvres, de revues (Revue noire) et d’expositions ("Modernités plurielles", "Intense proximité").

Résumé : Bunkers désaffectés, statues soviétiques déboulonnées, édifices publics détruits ou oblitérés, monuments coloniaux contestés, monuments aux morts délaissés : étranges silhouettes, à la fois familières et distantes. Dans Monuments de silence, Anne Bernou documente et interroge les mémoires européennes et postcoloniales et leurs monuments à travers leur réappropriation par des artistes contemporains de plusieurs générations. Par la photographie, la sculpture, le dessin, l'installation visuelle ou sonore, la vidéo ou l'intervention dans la vie publique, chacun sonde, détourne, réactive ou déplace notre regard sur les tragédies du XXe siècle, l'héritage colonial, les dominations politiques et les autoritarismes mémoriels dont la trace parfois monumentale s'impose dans l'espace public.Illustré de nombreuses images en noir et blanc ou en couleur, cet ouvrage étudie des oeuvres de Mathieu Kleyebe Abonnenc, Niels Ackermann, Sammy Baloji, Joachim Bandau, Guillaume Barborini, Christian Boltanski, Pascal Convert, Sylvain Couzinet-Jacques, Nicolas Daubanes, Raphaël Denis, Léo Fabrizio, Jochen Gerz, Félix González-Torres, Marie Flavel, Kiluanji Kia Henda, Elizaveta Konovalova*, Vladimir Kozin, Roland Anton Laub, Amina Menia*, Marianne Mispelaëre*, Yan Morvan, Tania Mouraud, Ciprian Muresan, Deimantas Narkevicius, nâutil, Mathieu Pernot, Anne Reijniers & Rob Jacobs, Emilija Skarnulyté, Thu-Van Tran, Paul Virilio, VOID. (éditeur)

Résumé : 1: Introduction: Circa 1967; 2: Peoples ethnographic: the colonial inheritance of French Ethnography; 3 : Primitive accumulation: refashioning the colonial; 4: Totemic artists: Gaston Chiassac, Jean Dubuffet, and the problem of categories; 5: Trouble in paradise: tourism and the myth of preservation in French Polynesia.

Résumé : L'exposition met en lumière l'histoire de femmes, d'hommes et d'enfants, venus d'Afrique, d'Asie, d'Océanie ou d'Amérique, exhibés en Occident à l'occasion de numéros de cirque, de représentations de théâtre ou dans des villages reconstitués dans le cadre des expositions universelles et coloniales. Peintures, sculptures, affiches donnent une idée de cette industrie du spectacle exotique.

Résumé : Le travail de cette artiste brésilienne, née en 1964, fait référence au baroque, à l'histoire coloniale de son pays, à la littérature libertine ou à la musique brésilienne. Son oeuvre développe une grande puissance visuelle, entre peinture, sculpture et architecture.

Résumé : Essais composés par Octavio Paz au long de quarante années de réflexion sur l'art mexicain, depuis la statuaire colossale des Olmèques jusqu'à la peinture non figurative, depuis l'architecture coloniale, patricienne, jusqu'aux portraits populaires au lendemain de l'Indépendance.

Résumé : En replaçant le peintre et son oeuvre dans leur contexte artistique et historique, l'étude met en lumière la dualité exprimée dans les scènes orientales, à la fois académiques et modernes, représentative de l'ambivalence de la France coloniale, entre éclectisme des goûts et ouverture de la société du XIXe siècle. ©Electre 2018

Résumé : Les cartes reflètent les préoccupations des hommes qui les établissent : des peintures aztèques décrivant les paysages à celles de l'époque coloniale faisant entrer les appropriations territoriales dans l'inconscient collectif, elles révèlent moins la réalité du monde que les imaginaires. Le livre en propose de nombreux exemples marquants qui sont aussi parfois des merveilles de fantaisie. ©Electre 2018

Résumé : Les sujets des oeuvres de Luc Thuymans traitent de l'holocauste, du nationalisme flamand, du passé colonial belge, du terrorisme international, du patriotisme exarcerbé et cherchent dans le matériau initial le meilleur point d'entrée, celui qui permettra à la peinture d'investir son sujet sans verser dans la démonstration ou dans une polémique qui la desservirait profondément.

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