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Résumé : Les temporalités constituent une entrée courante de l'approche des migrations internationales, tout en n'en demeurant bien souvent qu'une dimension implicite, voire impensée. Dans leur pluralité, les rythmes temporels scandent pourtant les transformations sociales à des échelles variables, et les historiens ne sont pas les seuls à pouvoir les intégrer à leur réflexion. À bien des égards, sociologues, géographes, anthropologues, et plus généralement l'ensemble des chercheurs en sciences sociales, incluent les temporalités dans leurs analyses des migrations et de leurs territoires. Pour en rendre compte, cet ouvrage propose d'observer des trajectoires collectives ou individuelles de migrants en Méditerranée, à différentes époques, en soulignant les jeux de temporalités dans lesquelles elles se déploient : celles des projets, de leur mise en oeuvre, des voyages et des traversées, des installations, des nostalgies et des retours réels ou fantasmés, des circulations et des visites familiales… Virginie Baby-Collin, géographe, telemme (amu, cnrs) ; Sylvie Mazzella, sociologue, lames (amu, cnrs) ; Stéphane Mourlane, historien, telemme (amu, cnrs) ; Céline Regnard, historienne, telemme (amu, cnrs) ; Pierre Sintès, géographe, telemme (amu, cnrs). Ont contribué à cet ouvrage : Boris Adjemian, Zeynep Aktu¨re, Lisa Anteby-Yemini, Sophie Blanchard, Michel Calapodis, Marie Caquel, Ela Çil, Frédéric Décosse, Irène Dos Santos, Hadrien Dubucs, Piero-D. Galloro, Cyril Isnart, Hicham Jamid, Béatrice Mésini, F. Nursen Kul, Laura Odasso, Laura Oso, Delphine Pagès-El Karoui, Thomas Pfirsch, Stéphanie Rolland-Traina, Camille Schmoll, Iris Seri-Hersch, Francesca Sirna, Liza Terrazzoni, Annalaura Turiano, Hugo Vermeren, Roger Waldinger.

Résumé : La domination masculine est un fait quasi universel : plus de 80% des groupes humains sont patrilinéaires et à fort pouvoir masculin. Le Néolithique, qui voit l’émergence de l’agriculture et de l’élevage, est sans doute une des périodes parmi les plus importantes pour comprendre comment et pourquoi nos sociétés sont encore aujourd’hui ainsi configurées. Examiner comment se constituent et interagissent les deux catégories sociales fondamentales que sont celles des femmes et des hommes lors du passage au statut d’agriculteurs-éleveurs sédentaires représente un enjeu majeur dans la recherche des origines des inégalités. Les rapports de genre au Néolithique ont été encore peu explorés. Il faut néanmoins se montrer prudent, et fonder les conclusions sur ce que disent les données mobilisées. Or, le genre n’a d’existence que s’il s’accomplit, s’il est visible. Il se matérialise par des attributs, des postures et des gestes, par des habitudes, par la manière de conduire des activités. Cette matérialité bénéficie à la discipline archéologique dont le support principal est l’analyse des productions matérielles des humains sous toutes leurs formes : parures, costumes et outillages, modes alimentaires, activités de subsistance, etc. L’une des premières cultures néolithiques européennes, le Rubané, se prête parfaitement à une telle approche : de nombreux caractères de cette société sont connus et peuvent être mobilisés pour faire ressortir les premières informations qu’il est possible d’énoncer sur les conditions des femmes au Néolithique

Résumé : Peinture : obsolescence déprogrammée – Licences libres poursuit l'exploration des relations complexes entre les pratiques picturales contemporaines et leur environnement numérique en s'attachant à un aspect particulier de ces échanges, autour de l'idée de licence et des stratégies d'appropriation poussées à leur paroxysme par l'accès illimité aux ressources numériques, après le premier volet Peinture : obsolescence déprogrammée – La peinture dans l'environnement numérique qui constituait un état des lieux ouvert et une introduction à ces interactions. L'exposition, Licences libres, poursuit l'exploration des interactions entre les pratiques picturales actuelles et leur environnement numérique, après un premier état des lieux présenté au musée d'art moderne et contemporain des Sables d'Olonne du 17 octobre 2021 au 16 janvier 2022. Réunies par une logique d'appropriation des images, les œuvres présentées au Musée de l'Hospice Saint-Roch d'Issoudun, contemporaines de l'avènement du World Wide Web, ne se contentent pas d'extraire leurs sources du flux numérique, mais questionnent et radicalisent le procédé lui-même. Dans notre société comparée à un « Supermarché des images », les logiciels sous licence disputent aux logiciels libres et aux archives ouvertes les parts d'un marché dans lequel la circulation des images et des données représente un enjeu stratégique majeur, tant financier que politique. Favorisant les régimes de surveillance et de voyeurisme, l'économie visuelle numérique se fonde sur une infinité d'images immédiatement disponibles, qui mêle les clichés anonymes exposant publiquement l'intimité librement diffusés aux images automatisées (caméras de surveillance, satellites, drones, intelligences artificielles, etc.). Dans ce contexte, l'idée de licence n'engage pas le seul point de vue juridique, définissant le droit de disposer et de manipuler les images, mais en appelle également à leur pouvoir de transgression et de subversion.

Résumé : Force est d'admettre que les vagues d'autoritarisme n'ont jamais véritablement disparu, et que les régimes autoritaires constituent aujourd'hui des systèmes politiques stabilisés. Pire, montrent les auteurs, l'autoritarisme surgit là où on ne l'attendait plus, au coeur même des systèmes "pluralistes" d'Europe et d'Amérique du Nord. Les hymnes à la "bonne gouvernance" de la Banque mondiale, du FMI et de l'Union européenne sonnent en réalité le glas des principes fondateurs de la démocratie représentative. La fétichisation des modes contractuels et négociés entre les groupes de pression, les lobbies économiques et les pouvoirs transnationaux contribuent davantage à affaiblir les mécanismes de la représentation démocratique.

Résumé : L'oeuvre de F. Bacon comporte des similitudes avec celle d'E. Manet. Comme ce dernier, le peintre anglais a intégré dans ses tableaux toute la peinture des siècles antérieurs. Dans la descendance de Vélasquez et de Manet, il a habilement camouflé ses emprunts aux générations passées, formé à l'art par la lecture du critique J. Meier-Graefe. ©Electre 2018"Edouard Manet, Francis Bacon : deux parcours artistiques parallèles et antithétiques ! L'un et l'autre ont voulu insérer dans leur oeuvre toute la peinture des siècles antérieurs. Mais Manet, accusé pour cette raison de plagiat, avait été alors rejeté par le public. Fort de cette leçon, Bacon a si habilement camouflé ses emprunts qu'ils ont échappé à l'attention des plus fins limiers. Felix culpa ! Ses créations, qui s'inscrivent dans la descendance de Vélasquez et de Manet, constituent une symphonie dans laquelle les chefs-d'oeuvre de l'art européen résonnent comme autant d'harmoniques, sans jamais couvrir les leitmotive proprement baconiens, "qui ouvrent aux choses les plus grandes et les plus profondes qu'un homme puisse sentir". Bacon disait qu'il avalait tout, comme la machines pulvérisatrices, et régurgitait les images pour les arranger différemment. Et la force du verbe n'a pas eu moins de pouvoir sur lui : dans les interviews, il réutilisait les propos qu'avaient tenus des poètes ou des peintres célèbres. Clonage ? Il serait plus approprié de parler de cryptomnésie. Bacon croyait sincèrement inventer sur le moment les jugements qu'il portait, tant il les avait assimilés à sa propre sensibilité - son "système nerveux" disait-il. N'est-il pas remarquable que ce peintre, le plus inventif et le plus original de sa génération, se soit assidûment formé au goût et aux idées d'un des historiens d'art les plus stimulants et les plus féconds du XXe siècle, Julius Meier-Graefe ? Autodidacte de génie, Bacon a su ainsi garantir la pérennité de ses créations en les dotant d'une assise inébranlable, lui qui savait toujours, d'instinct, à qui s'adresser pour accéder à la qualité suprême." [Source : 4e de couv.]

Résumé : Un recueil de textes qui propose une réflexion sur la valeur symbolique de motifs ornementaux, notamment dans l'oeuvre de Léonard de Vinci, qui constituent des supports de méditation et d'orientation pour ceux qui les utilisent. L'auteur démontre ainsi que l'esthétique s'adresse aussi bien au sens qu'à l'intellect. ©Electre 2019 Anthologie composée d'articles, pour la plupart, inédits en français, celui-ci porte sur la signification spirituelle de l'ornementation traditionnelle et la doctrine qui la sous-tend. L'idée au cœur de ce volume est que, d'une façon générale, une œuvre d'art traditionnelle, qu'elle soit majeure ou mineure, se doit de satisfaire aux besoins de l'âme aussi bien que du corps ou de l'intellect et qu'elle ne contient rien qui ne saurait être mis en relation avec des écrits canoniques ou des commentateurs éclairés. Toute œuvre spirituelle obéit à un certain nombre de critères dont le principal demeure l'anonymat de l'artiste qui tend à œuvrer non lui mais Dieu à travers lui. Il ne s'agit pas, pour lui, de produire une œuvre originale mais plutôt originelle. Pour étayer son propos, Coomaraswamy s'attache à quelques exemples d'ornementation, ici tout particulièrement la Concaténation de Léonard de Vinci et les Nœuds de Dürer, dont il montre les ramifications qu'ils entretiennent avec tout un ensemble d'autres œuvres de l'antiquité à nos jours allant du labyrinthe à l'arabesque en passant par le tissage. Article après article, Coomaraswamy aborde non seulement la signification de l'ornementation mais aussi le choc esthétique reliée à une réalisation spirituelle que les œuvres avaient pour but de provoquer. Il voit dans les motifs ornementaux non de simples figures de style mais de véritables façons de penser. Il développe aussi, dans le cadre de cette esthétique, l'importance de l'intention et de l'imitation ou encore du symbolisme. Il en ressort que, loin d'être une simple compilation d'articles pour spécialistes, ce volume constitue une introduction permettant au lecteur non-spécialiste de pouvoir comprendre certaines subtilités théologiques et esthétiques au cœur d'œuvres que ce regard permet d'approcher différemment.

Résumé : Espace privilégié d'échanges et de circulation, la Méditerranée médiévale est un théâtre de rencontres entre chrétiens d'Orient et d'Occident. Celles-ci constituent un moyen de transmission des savoirs et des connaissances, elles contribuent à façonner de nouvelles représentations tant sur le plan de l'histoire que sur le plan des espaces ou de l'ecclésiologie. Les conditions de production de textes historiques, leur circulation, leurs usages et l'autorité qui leur est conférée permettent alors d'examiner comment Latins, Grecs et Orientaux tiennent compte de l'altérité interne ou externe à la chrétienté dans leur définition de la chrétienté elle-même : comment intégrer l'Autre dans l'histoire de celle-ci, dont il est voulu qu'elle soit un ensemble cohérent ? Comment, entre Occident et Orient, l'histoire s'écrit-elle ? Que révèle-t-elle de la circulation des textes, des idées et des représentations entre les deux rives de la Méditerranée ? Comment, par qui et à quelles fins l'histoire ainsi construite est-elle utilisée ? La quête des origines, le plus souvent destinée à fonder une autorité, peut ainsi être mise au service tantôt d'une réflexion critique sur la situation présente, tantôt d'une stratégie de légitimation d'une entreprise à venir. Centré sur l'Occident et les Orients chrétiens dans leur diversité, de Constantinople à l'Éthiopie en passant par l'Arménie, cet ouvrage n'en porte pas moins sur une aire régionale méditerranéenne où, à l'exception de sa partie nord-occidentale, les pouvoirs islamiques gagnent en importance au détriment des pouvoirs chrétiens. Entre Occident et Orients chrétiens, ilkhanides et islamiques, porosité, emprunts ou, à l'inverse, revendications identitaires de communautés qui, loin de vivre isolées les unes des autres, sont en interaction constante, constituent une variable supplémentaire de la définition d'une écriture de l'histoire. En réunissant les contributions d'orientalistes et d'occidentalistes, médiévistes comme modernistes,

Résumé : Henri Dorion et Jean-Paul Lacasse ont examiné à la loupe les nombreuses incertitudes qui concernent le territoire québécois, tant au plan de son contenant que de son contenu. Les statuts incertains de la côte du Labrador, du golfe du Saint-Laurent et des îles littorales du Nunavik font du Québec le territoire le moins précisément délimité de l'Amérique. Si ces régions constituent les principaux sujets horizontaux de l'ouvrage, la dimension verticale des pouvoirs est aussi traitée, comme les interventions des gouvernements fédéral et provincial sur le territoire en vertu de leurs compétences respectives. À la frontière du droit, de la politique et de la géographie, les auteurs ont voulu mettre sur la table des questions importantes qui impliquent aussi les communautés autochtones, la population en général de même que les entreprises de développement des ressources. Les auteurs se trouvent à rappeler aux autorités du Québec qu'il leur incombe une grande responsabilité: celle d'imaginer, pour les nombreuses incertitudes qui font l'objet de cet ouvrage, des solutions plus précises et stables que l'éternel statu quo.

Résumé : Les conduites addictives en entreprise constituent une question sociétale et actuelle, objet de grandes préoccupations non seulement en raison de l'expansion de l'utilisation de substances psychoactives (drogue, tabac, alcool, médicaments) dans la population générale, mais également par les perturbations qu'elles apportent dans le milieu de travail. Les conduites addictives en entreprise soulèvent, en effet, de nombreux problèmes, dont les travaux publiés dans cet ouvrage se proposent de rendre compte. Trois axes ont été retenus. Le premier concerne l'appréhension des conduites addictives du point de vue à la fois médical, sociologique, économique et managérial. Le deuxième porte sur les questions de droit qu'elles soulèvent, notamment en ce qui concerne le sujet sensible du dépistage de la consommation de drogue, des pouvoirs et des responsabilités de l'employeur. Le troisième axe est relatif à la prévention des risques liés aux addictions et au rôle des différents acteurs de l'entreprise. Sans prétendre à l'exhaustivité et résoudre tous les problèmes posés aux entreprises par les conduites addictives, ces travaux ont vocation à apporter des éclaircissements et, à défaut de solution, au moins quelques pistes de réflexion.

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