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Résumé : L'auteure tente de cerner ce qui fait la souveraineté en France, à travers l'histoire : principe successoral, lignage, sang, alliances, sacre, etc. ©Electre 2014

Résumé : Il est difficile de trouver question plus classique que la construction de l'État monarchique. Toute l'originalité du sujet provient de son découpage chronologique dans le temps long. Traditionnellement, la plupart des manuels respectent la sacro-sainte coupure canonique de 1492. La question de concours nous a obligé à l'enjamber pour remonter très en amont, ce qui nous permet d'en saisir les origines. En 1715, la "monarchie de papier" est en place et s'avancer davantage dans le siècle des Lumières aurait modifié les équilibres. Par ailleurs, cette question a été profondément modifiée dans sa lecture ces dernières années et il était indispensable de prendre en compte les mutations de l'historiographie. Celle-ci, depuis une vingtaine d'années, invite à considérer l'histoire politique au prisme d'un pragmatisme attentif aux réalités locales et aux conceptions partagées, très loin d'un prétendu absolutisme qui aurait difficilement souffert de contradictions. À cet égard, l'étude d'un long XVe siècle et d'un long XVIe siècle, entre héritages médiévaux et guerres civiles, permet d'illustrer combien l'idée et l'exercice du pouvoir n'ont cessé de s'infléchir au gré des bouleversements qui ont agité le royaume tandis que perdure la dimension contractuelle de la royauté, de plus en plus étudiée dans ses aspects consensuels. La question permet ainsi de restituer, dans toute sa complexité, l'idée d'un État justicier dans sa modernité au XVIIe et XVIIIesiècle. Enfin, confier la plume à un auteur habitué de tous les jurys de concours et à deux jeunes docteurs présentait l'avantage d'avoir réuni une équipe très sensibilisée aux attentes et aux besoins des étudiants

Résumé : Une présentation du système juridique de Madrid au XVIIe siècle analysant sa structure et ses usages ainsi que la politique judiciaire de Philippe IV. ©Electre 2019

Résumé : Les rois qui sont à la tête de leur société, qui en sont responsables devant Dieu comme devant les hommes, doivent recevoir les conseils de ceux qui savent écrire. Les intellectuels ont pour mission de donner aux rois les exemples de l'Histoire, les leçons de l'Eglise et de son droit, les réflexions nécessaires au maniement des hommes. Comme les clercs, les rois, les princes, les seigneurs écrivent à leur tour pour leurs contemporains et pour leurs successeurs, les idées tirées de leurs expériences. Dans les royaumes ibériques de l'époque médiévale, aux temps des guerres et des reconstructions, cette réflexion politique est remarquablement riche.

Résumé : Etude anthropologique sur les traditions rattachées à l'exercice du pouvoir du roi Ngwa'fo qui, depuis 1959, règne sur le royaume Mankon au Cameroun. Analyse la place du corps du roi dans l'affirmation de son autorité, comment, par sa parole, son souffle, sa salive, sa semence, il parvient à démultiplier ses humeurs corporelles et comment ses sujets développent des techniques de réception.

Résumé : A partir du XVe siècle, en France comme en Espagne, la volonté des maisons princières de s'imposer en dehors de leurs frontières oblige le souverain à s'appuyer sur des individus capables de rendre visible, voire présente, leur autorité et leur dignité. Ces lieutenants territoriaux, jadis simples agents, se métamorphosent en de véritables images reflétant la personne même du prince. ©Electre 2015

Résumé : Un nouveau regard sur les souverains qui ont fait la France. ©Electre 2015

Résumé : A la fin du XIIIe siècle, la nouvelle dynastie des rois salomoniens fait des hauts plateaux de l'Amhära et du Säwa le centre du pouvoir royal éthiopien. Cette étude met au jour les mécanismes complexes qui ont permis aux rois d'y établir leur domaine, l'assise de leur autorité et de leur légitimité. Dans cette construction, il s'est agi de contrôler les réseaux monastiques.

Résumé : Au Moyen Age, la charité devient une fonction politique dont use le roi envers ses plus sujets. Issue d'une thèse, l'étude s'attache à définir les moyens utilisés par les théoriciens du pouvoir politique pour présenter la charité envers les pauvres comme acte de gouvernement. Elle montre quelles sont les formes de la pratique charitable des souverains envers les indigents.

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