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  •    Auteur : Santiago, Hugo (1939-2018)
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Résumé : Spectacle représenté du 24 avril au 7 juin 1986 dans la grande salle du Théâtre national de Chaillot, mise en scène Antoine Vitez, décors et costumes Yannis Kokkos, avec Evelyne Istria dans le rôle de Electre.Antoine Vitez expliquait en 1985 : "j'ai monté Electre deux fois. La première fois, je n'étais pas très expérimenté, c'était ma première mise en scène, une esthétique d'éternité. La deuxième fois, c'était un cadre minuscule, une vue rapprochée, par opposition à ma première mise en scène large et lointaine. Et pour la troisième fois, je voudrais essayer de me rapprocher de la Grèce contemporaine, cette histoire aurait lieu dans la cuisine."

Résumé : Portrait d’un écrivain qui a la particularité d’être invisible, absent : n’ayant jamais accordé un entretien, il s’est retiré depuis vingt-cinq ans dans une solitude totale. Il n’a livré de lui-même aucune image. L’homme s’est complètement effacé derrière son œuvre. Pourtant son retrait de la scène littéraire et médiatique s’est accompagné paradoxalement d’un engagement politique continu. « Un écrivain qui n’a cessé de s’effacer derrière une œuvre elle-même sous le signe de l’effacement, et, pourtant, depuis les années 30, ce même homme s’est sans arrêt impliqué dans la vie politique et intellectuelle, devenant au fil des décennies ce « partenaire invisible » dont l’éloignement et l’absence n’ont jamais signifié la désertion ni le silence. » (Antoine de Gaudemar) Christophe Bident, présent à l’écran, commente des images d’archives évoquant les épisodes de la vie politique, depuis la collaboration de Maurice Blanchot avec l’extrême-droite, de 1931 à 1944 : son silence de 1949 à 1957, sa réapparition aux côtés de Dionys Mascolo avec le Manifeste des 121 en 1958 (la Déclaration sur le droit à l’insoumission dans la guerre d’Algérie) et son soutien aux étudiants en mai 1968. Sur l'œuvre littéraire, Hugo Santiago a recueilli les témoignages de Daniel Dobbels, de Michel Surya, de Giorgio Agamben, de Roger Laporte, de Maurice Nadeau, de Jacques Derrida, de Jean-Luc Nancy, complétés par celui d’Emmanuel Levinas, filmé en 1988. La conclusion est laissée à Louis-René Des Forêts, dans un émouvant discours prononcé le 22 septembre 1997 lors d’une soirée d’hommage organisée à la Maison des écrivains à l’occasion des 90 ans de Maurice Blanchot.

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