Résumé : La sélection naturelle nous prédispose à l'hétérosexualité et à la reproduction. Une part de la population pense qu'il s'agit d'un choix ou d'une décision. Mais pas seulement. Depuis plusieurs années la science s'interroge sur les racines de l'orientation sexuelle, homo et hétéro. A-t-on réellement le choix ? L'homosexualité n'est pas la maladie mentale d'hier, ni la tare génétique de demain ; elle est simplement une variante naturelle d'une de nos caractéristiques biologiques fondamentales, notre orientation sexuelle. De conjectures en enquêtes, témoignages, expériences in vivo, in utero... des scientifiques hommes et femmes s'expriment, toutes tendances sexuelles et nationalités confondues. Et il ne suffit pas de les écouter pour les croire. ""Les travaux menés par des neurologues, généticiens et psychiatres auprès de volontaires hétérosexuels, gays et lesbiens soumis à des stimuli visuels, sensoriels, ouvrent de nouvelles pistes de réflexion, à commencer par la découverte d'une plus grande tendance des femmes à la bisexualité. Un regard neuf autour de l'épigénétique,..."Emmanuelle SKYVINGTON, Télérama.

Contenu : Lizzy. Bet My Brains. Home Alone. No More Pennies. You Dig Yours. Toy Teenager. Hollywood Ending. She Gets Around. I Don't Need You. Rich Taste. Born Asleep. Tank Top. Call Me a Baby

Résumé : Confession majoritaire en France, les catholiques ont pris conscience au lendemain de 1789 de la marginalisation dans laquelle les engageaient l'évolution des moeurs, les progrès de la science et la révolution industrielle. Leur histoire est celle de fidèles écartelés entre la foi héritée de leurs pères, et les transformations rapides du paysage politique, social, économique et culturel. Elle est celle de militants, clercs et laïcs, engagés sur le terrain politique et social, qui participèrent à la modernisation de la société française tout en rêvant de la convertir. Mais l'histoire des catholiques est surtout celle de la majorité des Français, héritiers d'une culture, de valeurs et d'une façon de vivre qu'ils veulent transmettre et qui ont très largement façonné la France d'aujourd'hui. "Ce fantastique travail, à la fois minutieux et dense, s'appuie sur des archives soigneusement montées et travaillées, un commentaire écrit au cordeau et des entretiens avec les historiens. L'ensemble éclaire l'histoire de l'entrée de la France dans la modernité. (Christine CHAUMEAU, Télérama n° 3592, 14 novembre 2018.)"

Contenu : Who to love ?. All night. Je t'aime. Honey. Come close to me. Don't stop. Who loves you ?. L.u.v. New love. My last affair

Résumé : Soixante années de vie communiste en France rythmées et nourries de documents d'archives exceptionnels, de films militants, de chansons de témoignages inédits de personnalités, enrichies de paroles de familles de militants. Une aventure collective et intime, une somme de destins pluriels, émouvants, drôles ou cruels, pour mieux comprendre la France communiste et la culture des camarades." (...) De la Libération de Paris en août 1944 aux prémices de 1968, le premier volet accompagne la période « faste » du parti, adoubé par 28,6% des Français aux Législatives de 1946, et nimbé de l'aura de la Résistance.Émaillé d'extraits de films de propagande, de chansons à la gloire du « petit père des peuples » ou du beau Maurice (Thorez), le documentaire raconte combien la culture communiste a irrigué la société française (...) Sans cruauté mais sans esquiver, en exhumant les illusions candides, en racontant à hauteur d'homme les amitiés forgées dans les luttes, le film de Jeuland donne aussi à voir les ambivalences, de la base aux apparatchiks.(...) Et tandis que se profile Mai 68, qui signe l'émergence de l'intime dans le débat public, le PC condamne l'avortement et la contraception, exclut les homos. Le PC n'est pas prêt."Marie CAILLETET, Télérama, 7 avril 2004.

Résumé : "Sarajevo a vécu le plus long siège de l’histoire moderne. Le Siège est un film sur les assiégés – sur l'aventure humaine du siège. À travers Sarajevo et au-delà, c’est l’histoire d’un ghetto, d’une bataille et d’une résistance. C’est l’histoire universelle d’une civilisation confrontée à la pire épreuve de son existence et d’une lutte pour sa survie. Contre toute attente, Sarajevo résista et survécut. Le Siège est une plongée vertigineuse dans la guerre."Un prix mérité pour ce film d'archives et de témoignages qui nous plonge dans l'enfer du siège de Sarajevo. Pendant près de quatre ans, d'avril 1992 à février 1996, ses habitants vécurent sous le feu incessant des paramilitaires serbes postés sur les collines environnant la ville. La peur, l'instinct de survie, le désespoir, mais aussi la volonté farouche de ne pas succomber à la haine, de continuer à faire du théâtre et de jouer de la musique malgré tout, de porter une certaine idée de l'humanité, Le Siège retrace l'évolution du ressenti des différentes composantes de la population tout au long de l'interminable tragédie. Et si ce documentaire sonne juste, c'est bien évidemment parce que ses auteurs, Rémy Ourdan et Patrick Chauvel, correspondants de guerre, ont vécu ce drame au plus près."Télérama.fr, 23 janvier 2016.

Résumé : Le 26 février 2003, un patient sino-américain, en provenance de Hong Kong, entre aux urgences d'une petite clinique franco- vietnamienne, l'hôpital français de Hanoi. Il fait entrer avec lui un ennemi invisible : un virus inconnu et hautement contagieux. En moins de quelques jours, des membres du personnel tombent malades à leur tour. Tous les symptômes sont identiques. Convaincus de la dangerosité de cette maladie inconnue, les médecins et le personnel de l'hôpital prennent une décision capitale : s'enfermer avec elle pour empêcher la propagation. Ils savent que certains d'entre eux vont mourir... Tournée à l'hôpital Français de Hanoi, les "acteurs" de cette histoire sont les soignants et les spécialistes qui l'ont vécue."(...) Fort d'un bilan de plus de neuf cents morts, et après avoir affolé la planète en 2003, le SRAS a cessé de sévir et donc de faire peur. Avec le personnel médical présent à Hanoi en 2003, Jill Emery (Le système Poutine) revient sur cette crise internationale, en décortiquant les différents signes qui permirent aux épidémiologistes, aux virologues et à l'OMS de réagir. En plus de livrer leurs témoignages, ils rejouent, avec sobriété, leur propre rôle durant ces moments de "guerre". Avec recul, Jill Emery ouvre une réflexion globale qui résonne avec acuité, un an après la terreur provoquée par le spectre de la grippe A H1N1."Telerama.fr

Résumé : Soixante années de vie communiste en France rythmées et nourries de documents d'archives exceptionnels, de films militants, de chansons de témoignages inédits de personnalités, enrichies de paroles de familles de militants. Une aventure collective et intime, une somme de destins pluriels, émouvants, drôles ou cruels, pour mieux comprendre la France communiste et la culture des camarades." (...) la mise en cause du pouvoir, sous toutes ses formes, et l'irruption de l'intime, d'un discours sur la sexualité et le désir, ne s'arrêtent pas aux portes des usines. (...) Et ce vent de liberté, de contestation - y compris des moeurs- souffle de Berlin à Rome, en passant par Prague. L'envie est à la réforme, même dans ce pays satellite de l'URSS. En guise de débat, Brejnev envoie les chars mater cet embryon de socialisme à visage humain. Et le PCF, après avoir marqué sa réprobation, rentre dans le rang et approuve la normalisation. Y compris dans les dynasties communistes, l'heure est au doute. (...) Le modèle soviétique a du plomb dans l'aile, la dictature du prolétariat, même à la sauce française, commence à susciter le questionnement. Des 21,5% de Jacques Duclos à la présidentielle de 1969 aux 3,37% de Robert Hue en 2002, la longue marche du PC se décline désormais sur le mode du délitement, de l'inadaptation aux mutations de la société, du repli identitaire et nationaliste. Un désamour qui laisse les plus âgés assommés, mais qui est loin d'étonner les jeunes militants. Décidés à reconstruire... sur d'autres bases. "Marie CAILLETET, Télérama, 14 avril 2004