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Documents en ligne : 1818

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Résumé : Le fil conducteur du film est le journal de Pierre Loti de l'année 1910, année où se termine sa carrière d'officier de marine. Pierre Loti (1850-1923) a parcouru le monde au cours de nombreuses campagnes et affectations (Pacifique, Méditerranée, Océan Indien, Chine, Japon...). Sa maison de Rochefort, aussi diverse que le monde, avec sa salle Renaissance, sa salle gothique, sa mosquée, devient son port d'attache. Mais il ne tient pas en place et le film rappelle ces allées et venues incessantes entre Rochefort, Hendaye, Paris et Istambul dont l'année 1910 est remplie. Les souvenirs évoqués dans le journal, traités en flashbacks, des extraits de ses romans et des documents d'archives complètent cette introduction à l'œuvre de Loti.

Contenu : Accès à des documents numérisés et au catalogue de la Bibliothèque musicale François-Lang.

Résumé : Le film aborde frontalement des questions rarement posées : comment vivent les travailleurs immigrés, souvent en situation précaire, les événements politiques majeurs qui frappent leur pays d'accueil comme, par exemple, en mai 1968 en France, lorsque, du fait de la grève générale, les entreprises fermaient les unes après les autres ? Comment sont-ils alors traités tant par les autorités locales que par les émissaires politiques de leur pays d'origine, en l'occurence, dans le film, ceux du dictateur portugais Salazar ? Partant de son histoire personnelle (ses jeunes années dans le bidonville de Massy, en région parisienne) et de celle de ses parents portugais immigrés ayant fui la misère de leur pays, en passant par les témoignages très éclairants d'autres anciens travailleurs portugais en France, José Vieira élargit, par ces questions politiques, le champ de l'étude des migrations de travailleurs.

Contenu : Entrée. Evasion. Vieux rodéo. Triton. Trop bonne. Tous mes voeux. Tu me manques. J'applaudis. Melodica. Interlude. Ce sale ton. Sacha. 1928

Contenu : Le poinçonneur des Lilas / S. Gainsbourg. Le cirque / J. Cosmos. La Marquise a dit ; Le quartier des Halles / B. Dimey. La lune est morte / J. Mareuil. Béton armé / H. Gougaud. Les boîtes à musique / M. Cab ; Francis Blanche. Faut bien qu'on vive / C. François. La queue du chat / R. Marcy. Rue des Blancs-Manteaux / J.-P. Sartre. Chanson pour un jour de pluie / M. Lorraine. A la Saint Médard / Revil. Place de la Concorde / J. Tardieu. Nos 400 coups / G. BrehantEn sortant de l'école ; Barbara ; Tournesol ; L'orgue de Barbarie ; Inventaire ; Le miroir brisé ; Compagnons des mauvais jours / J. Prévert. Jour de colère ; La truite / F. Blanche. Enfance / A. Rimbaud. Monsieur William / J.-R. Caussimon. La souris d'Angleterre / Nino. Fleur d'atelier / C. Helmer. Barbarie / Léo Ferré. Faut tout ça / A. Siniavine. Si tu t'imagines / R. QueneauLes vieux messieurs du Luxembourg / M. Genevoix. Son nombril / B. Petiveau. Les quatre jupons / J.-P. Delage. Bain, amour, etc / J. Constantin. C'était la première fois / R. Nahmias. Voyage au bout de la rue / M. Fontenoy. Le lièvre et la tortue / J. de la Fontaine. Amour en 19 ponts / J. Provins. Adélaïde / J. Debronckart. Le résumé de la situation / F. Mainville. Le moucheur de chandelles / C. Bonheur. Complainte mécanique / A. HuotPapa peint dans les bois / C. Trénet. Les clochards / R. Barrier. Dans l'eau de la claire fontaine / G. Brassens. La fontaine est profonde. Brave marin. J'entends ma Lisette

Résumé : C’était une première : la prise de contrôle en pleine mer d’un paquebot... Acte de piratage ou spectaculaire manifestation politique ? Pour les propriétaires du bâtiment battant pavillon portugais et pour le gouvernement de Lisbonne, il ne fait nul doute que les vingt-cinq hommes qui se sont emparés du navire sont des pirates qui doivent être traités comme tels. Mais pour les hommes du commando et d’une façon générale pour les opposants à la dictature de Salazar, c’est une action politique. D’ailleurs, les pseudo-pirates n’ont-ils pas proclamé tout de suite que le Santa-Maria – aussitôt repabtisé Santa-Liberdade – est désormais une parcelle de territoire portugais libéré...En cette année 1961, cet évènement aura des répercussions considérables sur l’avenir du Portugal et marquera le commencement de la fin d’un régime totalitaire vieillissant et d’une société figée depuis plus de trente ans. L’aventure un peu folle du capitaine Galvao et de ses hommes sera l’amorce de ce qui deviendra treize ans plus tard la "Révolution des Œillets", une drôle de révolution conduite par des militaires. Mais des militaires progressistes, anticolonialistes et, pour certains d’entre eux, proches des communistes... Autre particularité, cette révolution fomentée par des officiers subalternes, a été pacifique. Et si, malgré tout, il y a eu une poignée de morts, ils sont le fait d’une population qui a voulu se venger de la police secrète, la sinistre PIDE.Une curieuse révolution donc, qui voit les habitants de Lisbonne descendre dans la rue et glisser dans les canons des fusils des œillets, la fleur de ce mois d’Avril au Portugal.

Contenu : CD : 1 Barbara. L'entrecôte. Complainte mécanique. La gavotte des batons blancs. Le général castagnetas. Si tu t'imagines. Compagnons des mauvais jours. Les halles de Paris. Tournesol. En ce temps-là. Papa peint dans les bois. Barbarie. Chanson pour un jour de pluie. Jour de colère. La queue du chat. La saint Médard. Monsieur William. Page d'écriture. Voila les footballeurs. Général à vendre. CD : 2 Les vieux messieurs du Luxembourg. Ode. C'était un mérovingien. Tchin pon pon. Buffalo bar. Qu'avez-vous à déclarer ?. Totor têtu. Faut bien qu'on vive. Chanson pour les enfants l'hiver. La Marie-Joseph. La violoncelliste. La voix du sang. Le cirque. Le complexe de la truite. Les boîtes à musique. Place de la Concorde. Quelqu'un. Chanson de l'oiseleur. Chasse à l'enfant. Deux escargots s'en vont à l'enterrement. CD : 3 En sortant de l'école. Et la fête continue. Inventaire. L'orgue de Barbarie. La demoiselle de bas étage. La fête. La pêche à la baleine. Le cauchemar du chauffeur de taxi. Le gardien de phare. Le miroir brisé. Vas-y papa. La belle Arabelle. Au bal des gens de maison. Des souris et des chats. Dolly 25. Enfance. Eugenie de Beaulieu. Faut tout ça. La femme du monde. Le poinçonneur des Lilas. CD : 4 Le tango interminable des perceurs de coffres-forts. Shah shah shah persan. Chanson mécanisée. L'homme-sandwich. La marquise a dit. La vierge éponine. Le petit homard. Les bonnes. Les catcheurs. Petite fable sans morgue complainte des petits cabinets. Stanislas. Le concours Lépine. Adelaïde. La rue des blancs-manteaux. Le moucheur de chandelles. Le twist agricole. Les barbouzes. Les don Juan. Un amour en Italie. Le corbeau et le renard. CD : 5 Les quatre jupons. Fleur d'atelier. Le moineau de Paris. Tu finiras sur les planches. Béton armé. L'étrange concert. Marie scandale. Ah si mon moine voulait danser. C'est ça l'rugby. C'que c'est beau la photographie. Chanson sans calcium. La fontaine profonde. La lune est morte. Le fric. Le loup de mer. Mon père y m'a marié. Nos quatre cents coups. La confiture. La ceinture. La chasse aux papillons

Résumé : Constituées par des déportés juifs, les Sonderkommandos ou « équipes spéciales » étaient chargés du bon fonctionnement des chambres à gaz et des fours crématoires à Auschwitz-Birkenau. Sélectionnés pour leur bonne santé, ces hommes « jouissaient » d’un statut privilégié dans le camp : ils étaient mieux traités que les autres prisonniers mais après quatre mois de ce terrible labeur, ils étaient à leur tour exterminés afin qu’aucune trace ne subsiste du processus. D’ailleurs, leur premier travail était d’incinérer leurs prédécesseurs tués. Puis, ils devaient accueillir les déportés, les conduire à la salle de déshabillage, évacuer les cadavres vers les fours ou les fosses d’incinération. En 1945, on retrouva sous des cendres plusieurs manuscrits écrits en Yiddish. Leurs auteurs étaient des Sonderkommandos : Leib Langfus, Zalmen Lewental et Zalmen Gradowski. Ce dernier, l’un des organisateurs de la rébellion qui éclata en 1944 dans le camp, fut tué ; il intitula son manuscrit : « Au cœur de l’enfer ». Ces récits connus des spécialistes ne furent pas diffusés pendant des décennies. Le réalisateur, E. Weiss : « C’est un paradoxe de la mémoire de la Shoah : ce sont les témoignages les plus directs sur le fonctionnement des installations d’Auschwitz-Birkenau qui ont mis le plus de temps à nous parvenir »Le film rapporte ces témoignages écrits pendant le déroulement des faits. Les paroles de E. Weiss les encadre en forme de prologue et d’épilogue. Des extraits de ces récits sont lus en voix-off tandis que des images lourdes de sens passent à l’écran : ce sont les rails du chemin de fer qui se déroulent lentement, le crissement des roues, les lugubres bâtisses du camp qui se profilent au loin. Leur contenu est précis jusqu’à la minutie, rempli de détails « techniques », d’annotations désespérées et émouvantes. La caméra filme ces lieux hantés par la mort : plans de pierrailles grises, bleuâtres ressemblant à des ossements, grands arbres noirs et décharnés se détachant sur des ciels sombres, flaque d’eau où se reflète l’obscurité ambiante. Quand la mort est là, l’écran devient noir ; le silence s’instaure. Ces témoignages de défunts sont mis en scène par le réalisateur. Contrairement aux autres films sur la Shoah, ce ne sont pas des récits de survivants mais de morts…Nous sommes vraiment « au cœur de l’enfer », dans l’horreur indicible qui est pourtant dite. L’un d’eux écrit : « Tout le processus dure vingt minutes ; un corps, un monde est réduit en cendres ». Les mots sont violents mais ils s’élèvent dans un chant fort, morbide exprimant la douleur humaine.

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