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Résumé : En 1968, les Etats-Unis traversent une zone de turbulences, sortent profondément bouleversés de l'année des contestations. Auraient-ils fait la même expérience que les Français ? Rien n'est moins sûr. De quel poids pèse la guerre du Vietnam sur le débat politique, sur la société et l'économie ? Dans quelle direction le mouvement pour les droits civiques s'oriente-t-il et dans quelle mesure déclenche-t-il la révolution des droits qui change la condition des femmes, des minorités ethniques ? A quels résultats aboutissent les étudiants qui protestent contre la guerre et polir un surcroît de liberté sur les campus ? La contre-culture a-t-elle chamboulé la hiérarchie des valeurs ? Pourquoi Martin Luther King et Robert Kennedy ont-ils été assassinés à deux mois d'intervalle ? La campagne pour les élections présidentielles, dans quel climat se déroule-t-elle ? Que signifie l'apparition sur le devant de la scène d'Eugene McCarthy et des jeunes gens qui le soutiennent ? De George Wallace qui exprime un ras-le-bol populiste ? Quels sont les thèmes sur lesquels s'opposent Hubert Humphrey, qui voudrait succéder au président Johnson, et Richard Nixon qui aspire à entrer enfin à la Maison Blanche ? Autant de questions dont les réponses définissent l'originalité de l'année 1968 aux Etats-Unis. La contestation a cependant commencé bien avant et se terminera bien après. Des deux côtés de l'Atlantique, la contestation ne repose ni sur les mêmes causes ni sur les mêmes conséquences. D'une manière magistrale, André Kaspi, le grand spécialiste de l'histoire et de la société américaine, montre qu'à la différence de la France, l'année 1968 est, pour les Etats-Unis, la pointe de l'iceberg, le sommet d'une décennie troublée, le début d'une période d'incertitudes. - Note de l'éditeur

Résumé : Une étude sur une question épistémologique clivante qui a marqué un tournant dans l'historiographie. ©Electre 2022. Quatrième de couverture : L’histoire est une discipline traditionnellement confiante. Depuis le XIXe siècle au moins, les historiens se sont accordés sur un ensemble de règles et de conventions qui garantissaient tout à la fois la production de connaissances objectives et vérifiables, l’affirmation d’une communauté de métier et l’élaboration d’un récit partagé. Ce sont ces convictions essentielles qu’est venu ébranler le tournant linguistique, qui pose que le langage, loin d’être un medium neutre, participe de la construction du monde dans lequel nous vivons et que nous étudions.Il s’agit d’un moment relativement bref – deux décennies à partir des années 1970 – mais intense, qui, depuis les États-Unis, a été à l’origine de fortes turbulences au sein de l’historiographie et, au-delà, dans toute une part des sciences sociales et des humanités. Dans ses versions les plus radicales, il a pu aboutir à une rupture entre les mots et les choses, au déni de tout rapport à la réalité et à la mise en cause de la possibilité même d’une connaissance du passé. Des questions ont été posées, dont certaines restent ouvertes. L’histoire est aujourd’hui moins assurée de ses certitudes qu’elle ne l’était. Elle est sans nul doute plus inquiète.Les auteurs se proposent de reconstruire à travers cet ouvrage la dynamique d’un mouvement, le patchwork théorique qu’il a mobilisé, pour comprendre l’attraction qu’il a exercée, les polémiques et les rejets qu’il a suscités, en replaçant le tournant linguistique dans le cadre plus large du moment postmoderne qui, dans les mêmes années, traduit le sentiment d’un épuisement des valeurs et des formes sociales, politiques, culturelles, associées à la modernité.

Résumé : " Prince fornicateur, adultère, incestueux, sacrilège, voleur public, ivrogne, fainéant, idiot, excommunié, n'ayant point fait ses Pâques depuis près de vingt-huit ans et digne de toute la colère de Dieu. A cette condamnation sans appel par un contemporain, répond cette réhabilitation tranquille et non moins excessive par un historien du siècle dernier : " Louis XV était un saint ". Ces jugements des plus contradictoires puisent à la même source : avec Louis XV, l'image du roi a subi une césure définitive entre vie publique et vie privée. Considérée comme une évidence, cette césure a rendu possible une réputation d'immoralité et de débauche d'une part, d'indolence et de faiblesse d'autre part. Malgré leur érudition, les études récentes qui ont tenté de réhabiliter le roi, ont échoué. Pour mieux comprendre ce que signifie ,, être roi " en France à l'époque des remises en cause de l'absolutisme, il fallait tenter de ressaisir la personne royale à la fois dans son unité et dans sa complexité. Au récit linéaire qui constitue la trame coutumière des biographies, on a préféré l'esquisse d'un portrait historique par touches successives. Ainsi, Louis XV se trouve rétabli connue roi dans chacune des facettes multiples et parfois contradictoires de sa personnalité. Son règne apparaît alors comme le dévoilement progressif de son autorité au cur d'un État en proie à des antinomies et à des blocages structurels. Plutôt que le raconter, l'objectif de cette biographie est de comprendre le roi, tout le roi, rien que le roi.. Portrait historique de Louis XV mêlant les sphères publique et privée et prenant en compte le renouveau des études sur l'Etat monarchique et sur les sociétés de cour. Il montre le poids des représentations dans la construction de la figure du monarque. Son règne apparaît comme le dévoilement progressif de son autorité au coeur d'un Etat en proie à des contradictions et à des blocages structurels.

Résumé : La mesure de l'humidité dans les gaz peut être effectuée dans des conditions très variées, et pour des applications très différentes. Cette grandeur a la réputation justifiée d'être délicate à mesurer, mais avec un capteur convenablement choisi, étalonné et utilisé correctement, il est possible d'obtenir des résultats fiables. L'objectif du document est de guider l'utilisateur vers une solution, en décrivant les différents types d'hygromètres disponibles sur le marché, avec leurs particularités d'emploi, et en fournissant les notions de base sur l'air humide, nécessaires pour une bonne interprétation des valeurs obtenues. La rédaction de cet ouvrage est l'aboutissement de trente années de travaux, au cours desquelles les installations d'étalonnage du CETIAT, référence française de la chaîne d'étalonnage en hygrométrie du LNE, ont été progressivement mises au point, puis utilisées pour étalonner des capteurs d'humidité sous accréditation COFRAC. Cet ouvrage a été publié en 2000 dans les monographies du BNM sous le numéro 18. La reprise de sa publication a été confiée en 2010 au Collège Français de Métrologie à la demande du LNE et du CETIAT. Déjà publié par le Collège Français de Métrologie (CFM), ce guide est aujourd'hui réédité par le CFM et AFNOR Éditions dans le cadre de la collection « Les Guides Techniques du Collège Français de Métrologie ». La collection « Les Guides techniques du Collège Français de Métrologie (CFM) » rassemble les ouvrages rédigés par des groupes de travail du CFM. Ces documents ont pour vocation de présenter les « bonnes pratiques mises en place ou en cours de développement en entreprise dans des domaines très variés. Les ouvrages ont une dimension générale : l'optimisation des périodicités d'étalonnage, les incertitudes de mesure, ou l'audit de la métrologie. Ils peuvent aussi être appliqués à un secteur ou une grandeur : la métrologie dans les laboratoires de biologie médicale, l'humidité dans les gaz, l'étalonnage des spectrophotomè

Résumé : Si, au XIXe siècle, l’opéra français a continué à se définir en tant qu’expression artistique distincte des opéras italiens et allemands, au cours du XXe siècle l’internationalisation du répertoire et des créations conduit à une modification profonde de la notion d’école nationale. En revanche, perdure un lien important entre l’État, les collectivités territoriales et le genre, comme en témoigne l’inauguration en 1989 de l’Opéra Bastille, voulu par François Mitterrand, ou le label « opéra national », décerné par le ministère de la Culture à quelques théâtres en régions. Plus que jamais, la place de l’opéra dans la société est un défi, à la fois esthétique, culturel, économique, social et politique. Jusqu’à 1945, et malgré sa lente et inexorable désagrégation, le système mis en place précédemment maintient la vie lyrique dans une relative continuité avec le XIXe siècle. L’opéra du XXe siècle, que l’on élargira aux deux premières décennies du XXIe, est l’opéra de toutes les aventures et de toutes les crises, qui l’ont un temps conduit aux limites de ses possibles et menacé de disparition. Face aux révolutions de tout ordre – de la société des loisirs, de la démocratisation et de la décentralisation, du multiculturalisme et de la mondialisation, du langage musical occidental et de la mise en scène, des nouvelles technologies et des musiques populaires urbaines –, face aux avant-gardes, aux nouveaux médias et aux nouvelles formes d’art comme le cinéma, l’opéra a su se réinventer. Son aptitude à absorber sans se perdre les nouveaux outils et les nouvelles questions du monde contemporain est stupéfiante. À l’encontre des idées reçues, ce sont encore, de Debussy à Saariaho, des centaines d’œuvres que ce siècle de turbulences a produites. Tragiques ou légères, formules radicales ou partitions pour enfants, grandes fresques ou opéras-minutes, opérettes ou comédies musicales, elles n’ont cessé de reconfigurer le genre et d’élargir son spectre. Ce continent lyrique restait à explorer dans la diversité de ses aspects. Une histoire s’imposait donc pour en faire le récit et en décrire les mécanismes, pour en reconstituer les valeurs et les tendances, pour suivre ses acteurs et découvrir ses productions. Entreprise sans précédent par ses dimensions et par sa conception, cette Histoire de l’opéra français en trois volumes réunit une équipe internationale de plus de cent cinquante auteurs – musicologues, littéraires et philosophes, historiens et spécialistes du théâtre, de la danse et des arts. Elle est placée sous la direction d’Hervé Lacombe, professeur de musicologie à l’université Rennes 2.

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