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Résumé : Ce film documentaire a été réalisé à Charleville-Mézières pour le 150ème anniversaire de la naissance d'Arthur Rimbaud. Usant du pouvoir de fascination qu'exerce toujours le nom du poète, les réalisateurs ont convié une douzaine de personnalités du monde des lettres ou du spectacle à s'exprimer devant leur caméra. Ils évoqueront tour à tour, chacun à sa manière, le rapport singulier qu'ils entretiennent avec la personnalité du poète ou avec son œuvre. Témoignages des chanteurs Brigitte Fontaine, Bernard Lavilliers, Hubert-Félix Thiéfaine et Patti Smith, des écrivains Alain Borer ("Rimbaud en Abyssinie" Seuil, 1984), Jean-Bernard Pouy et Kenneth White, du sculpteur Hervé Tonglet, ou du comédien Bruno Sormonne : "Quand je joue un personnage il y a toujours une valeur rimbaldienne que j'intègre. Cela provient de cette alchimie du verbe qui est de l'incarnation". Les extraits des textes d'Arthur Rimbaud ("Ophélie", "Le dormeur du val", "L'étoile a pleuré rose", "Illuminations", "Sensation", "Le bateau ivre", "Une saison en enfer") sont interprétés par Michel Mélin sur une musique d'Arnaud Zeller.

Résumé : Femme politique française , Simone Veil a acquis la notoriété auprès de ses concitoyens lorsqu'en 1974, avec courage, elle gagna devant le Parlement la bataille de la loi sur l'avortement. Survivante des camps nazis, elle poursuit son action pour le devoir de mémoire de la Shoah, ainsi que son combat pour l'Europe, qui le lui rendit en la portant, pour la première fois par voie d'élection, à la présidence de son Parlement de Strasbourg, en 1979. La réalisatrice Caroline Huppert propose le portrait de cette femme d'exception dont l'engagement l'a placée au dessus des contingences politiques.

Résumé : Le film est tourné dans la banlieue de Dakar, à Thiaroye-sur-mer, village de pêcheurs d’où part l’émigration clandestine vers les Canaries. Le film s’ouvre sur la construction d’une pirogue, que l’on suivra pendant tout le film, de la coupe de l’arbre jusqu’à la mise à l’eau, symbole d’un combat et d’un peuple : celui de pêcheurs que la concurrence des chalutiers européens, japonais ou chinois, prive de leur gagne-pain et pousse à s’engager sur la voie périlleuse de l’émigration. Deux récits courent en parallèle : celui d’un professeur revenu des Etats-Unis pour fonder une école et enseigner l’anglais, convaincu qu’il faut tout faire pour rester au pays, mais bien seul dans son combat, et celui d’un émigrant revenu après un périple de douze jours en mer où il a failli périr mais qui s’apprête à repartir. Ce dernier écrit et lit un e-mail où il relate l’horreur de son voyage, texte qui ressemble à une lettre d’adieu. Le film est dédié à la mémoire des 3 000 jeunes gens «disparus en tentant de réaliser leur rêve» entre janvier et octobre 2006.

Résumé : Le film s'ouvre sur un début de journée , en 2003, dans une école primaire de La Havane où les élèves rendent hommage au révolutionnaire Cienfuegos. Pourtant, ce n'est pas un film consacré au système éducatif cubain qu'a réalisé C. Guzman Urzua. C'est un film sur sa propre vie à Cuba entre 1973 et 1990, pays qui l'accueillit à l'âge de 2 ans avec sa famille fuyant le coup d'Etat d'A. Pinochet au Chili , et qu'elle quitta à l'âge de 17 ans. Vivant à l'étranger, elle y constate que personne ne sait ce que vécurent à Cuba ses habitants durant les années d'or de son économie, qui correspondent à celles qu'elle y vécut. A l'aide de ses photos de classe de l'époque, elle retrouve à Cuba certains de ses anciens condisciples qui, à l'unanimité, évoquent avec émotion ces années de bonheur."Nous construisions une société nouvelle, plus juste.Nous avions un toit et nos parents un travail assuré"dit l'un d'eux. "Nous, les pionniers, nous étions les bâtisseurs de l'avenir" dit un autre.La comparaison avec les conditions de vie actuelle est rude. La plupart des élèves de ses photos de classe vivent maintenant à l'étranger. La réalisatrice clôt son film sur ceux qui ont choisi de rester : l'utopie n'est pas morte.

Résumé : Montages d'archives sonores et d'archives filmées, d'extraits de films ("Le Testament d'Orphée", "La Villa Santo Sospir", "La Belle et la Bête"," Le Sang d'un poète"), à la quête de Jean Cocteau, du poète, du peintre, de l'homme de théâtre et de cinéma, du baladin à la fois public et secret. Diaghilev, Nijinsky, Stravinsky, Picasso, Erik Satie, Jean Renoir, Coco Chanel, Jean Marais, Yul Brynner, Daniel Gélin, Radiguet, la galerie de portraits des fidèles amis et compagnons de route ; l'exposition des dessins et fresques murales : l'énorme travail du montage d'Edgardo Cozarinsky vise moins à montrer les multiples faces de la personnalité de Jean Cocteau qu'à trouver par synthèse et réduction, un dénominateur commun, une expression commune, qui correspondrait au personnage mystérieux, à la force mystérieuse qui, selon Cocteau, habite le poète quand il écrit. Ce faisant, Edgardo Cozarinsky reprend à son compte le propos de Jean Cocteau lorsqu'il réalise "La villa Santo Sospir" : "Ce film sera une espèce d'ombre chinoise de ma vie... J'ai décidé de m'enfoncer en moi-même, dans ce trou terrible". Cozarinsky fait le pari que cette vérité de l'homme se trouve non pas dans une extension infinie de l'enregistrement audiovisuel, dans un défilement continu du film, mais entre les images déjà filmées, entre les paroles déjà enregistrées, entre les dessins, les peintures et les extraits de films, entre les souvenirs, qu'il suffit de rapprocher. Dans le dédale de cette vie extrêmement riche, Jean Cocteau nous guide, entre le rêve et la réalité, comme à travers un labyrinthe de glaces aux miroirs anamorphosants et brisés... D'un miroir à l'autre, il nous ouvre littéralement les portes de son monde, un monde entièrement redessiné et recomposé par lui, dont peintures, films et mythologie fixent les règles et les proportions.

Résumé : Le 10 juin 1944, le village d' Oradour-sur-Glane en Limousin, fut entièrement détruit par une division SS de la Wehrmacht. Le film évoque le massacre de ses habitants à travers le récit des rescapés et des familles de victimes. En Europe de l'Ouest, Oradour devint le symbole de la barbarie nazie. Le procès d'Oradour eut lieu huit ans après, en 1953 à Bordeaux. La seconde partie est une réflexion sur la mémoire de ce massacre: comment faut-il conserver ou restaurer ces pierres, présenter ces ruines ? Comment le village moderne a-t-il recommencé à vivre ? La population d'Oradour associe émotion et mémoire et ne souhaite pas que l'ancien Oradour détruit devienne un haut lieu touristique mais plutôt un espace du souvenir.

Résumé : Emile de Antonio s'attache à expliquer les origines et les véritables raisons de la guerre du Vietnam. Cette lutte pour l'Indépendance commença avec la guerre d'Indochine (1945) qui opposa les troupes de Ho-chi-Minh aux Français. Elle continue avec l'ingérence américaine sur le sol vietnamien. Le film souligne deux aspects de cette "sale guerre": la préméditation manipulatrice des Etats-Unis (prétextant la guerre froide et la lutte contre le communisme) et le caractère inéluctable de la défaite militaire face à une guérilla. Il montre aussi la vision partiale de l'Amérique. Réalisé avec de nombreuses archives et interviews.

Résumé : Les éléphants : "Crime et châtiment", "L'Idiot", "Les Démons", "L'Adolescent" et "Les Frères Karamazov" sont cinq œuvres de Dostoïevski. Svetlana Geier, décédée en 2010, les a traduits du russe vers l'allemand. La vie de cette femme, née en 1923, est digne d'un roman. Son portrait, avec ses zones d'ombre, épouse les soubresauts les plus sombres de l'histoire… Le réalisateur tisse un portrait subtil de cette femme âgée aujourd'hui de 85 ans, née en Ukraine et installée en Allemagne, qui s'est adonnée corps et âme dans son pays d'adoption à l'enseignement de la littérature russe et à sa traduction.

Résumé : La caméra de Mariana Otero filme des moments de vie au Courtil, Institut Médico Pédagogique à la frontière franco-belge hors du commun, où depuis 1984, Alexandre Stevens, psychiatre et psychanalyste forme des intervenants et des cliniciens soucieux de la singularité subjective. L'accompagnement des enfants psychotiques se fait au jour le jour selon une éthique qui vise non à contraindre les enfants mais à aider chacun d'eux à trouver une place dans le monde et dans le langage en étant à chaque seconde à l'écoute de ce qui le constitue comme sujet. Cette éthique en action et en propositions essaie pour chacun d'eux de trouver des solutions particulières, singulières qui pourront aider Allysson, Amina, Evanne, Jean-Philippe, Mattéo... à vivre plus apaisés. S'intéressant aux enfants comme aux thérapeutes Mariana Otero, avec ce film qui semble progresser du tâtonnement vers une sorte de lumière, réussit à ouvrir une brèche dans l'énigme vivante qu'est chaque enfant psychotique et par là-même nous aide à comprendre un peu ce qu'est la folie.

Résumé : Tout d'abord accessoire de luxe à ses débuts puis outil de libération individuelle et politique la bicyclette est de nos jours un des symboles de l'écologie. Ce documentaire tout en dessinant les contours du mythe populaire, de l'intemporalité et de l'universalité de la reine bicyclette nous raconte avec drôlerie, affection et engagement nos amours, passions et désamours pour le vélo.

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