Recherche simple :

  •    Tous les mots : photographie 20e sicle
  • Aide
  • Eurêkoi Eurêkoi

Documents en ligne : 32

Voir tous les résultats les documents en ligne

Résumé : "N'attendez pas qu'il soit mort pour lire Régis Jauffret". Cette exhortation légendait un portrait pleine page de l'écrivain Régis Jauffret qui, en 1985, dans "Libération", avait fait le choix de ce support publicitaire pour faire son entrée dans le monde des lettres. Ce souci affiché de l'écrivain pour sa propre image ainsi que sa revendication d'une littérature "sans image" seront les leitmotive récurrents du film de Dominique Brard. Deux personnages donc, un homme, Régis Jauffret, et une femme, Amandine Pudlovska, comédienne. Des bruits de pas les ont déjà précédés à l'image. Ils marcheront tout au long du film, sur une scène de théâtre dans le noir, dans les rues de la ville la nuit, sorte de ballet déambulatoire ponctué de nombreuses lectures alternant avec les poses silencieuses des séances de photographie. Certaines des questions posées par la réalisatrice, et qui sous-tendent la structure du film, feront l'objet de l'entretien avec Régis Jauffret, réalisé à Paris le 23 janvier 2005. L'écrivain s'attardera tout particulièrement sur son roman "Clémence Picot" paru en 1999 aux Éditions Verticales, roman auquel il attribue son "passage dans l'âge adulte de l'écriture".

Résumé : Né en 1913 en Belgique, le poète et romancier Henry Bauchau n'a commencé à écrire qu'après la seconde guerre mondiale. Il publie plusieurs ouvrages de poésie et, en 1966, "La Déchirure". Mais c'est "Œdipe sur la route" (éd. Actes Sud, 1990) puis "Antigone" (1997) qui le font connaître. Il a longtemps vécu en Suisse avant de venir à Paris et c'est dans son appartement parisien que l'entretien est réalisé. Interrogé par Aliette Armel, il parle de sa psychanalyse avec Blanche Reverchon-Jouve, qui l'éveille à la nécessité d'écrire. Avec "La Déchirure", texte autobiographique, il tente de mesurer en quoi ce travail analytique a été fécond pour son œuvre. Mais il rappelle à plusieurs reprises que c'est la poésie qui occupe une place centrale dans son œuvre. Au cours de l'entretien, il revient sur des thèmes abordés dans ses journaux : l'enfance, la mort, le théâtre, l'écriture et le processus par lequel les personnages s'imposent à l'écrivain et grandissent en lui. La lecture d'extraits de "Jour après jour", "Journal" (1983-1989) et du "Journal d'Antigone" (1989-1997) est illustrée de photographies appartenant à la collection privée de l'écrivain.

Résumé : À travers les témoignages de ceux qui l'ont connu, sont retracées les deux dernières années de la vie d'Antonin Artaud (1946-1948) : Paule Thévenin, éditrice de ses œuvres, Marthe Robert, Henri Thomas, Rolande Prevel, Jany Seiden de Ruy, Henri Pichette, Anie Besnard... Les réalisateurs ont refait avec les amis d'Artaud, ses amours, ses compagnons, le chemin qu'il fit, ont retrouvé dans leur mémoire les lieux qu'il fréquenta, refait ses parcours entre la maison de santé d'Ivry et Saint-Germain-des-Prés, dans le Paris de l'immédiat après-guerre. Ils ont retrouvé la voix d'Artaud, son visage, sa présence, dans la voix, le visage, la présence de ceux qui l'accompagnèrent, et dont il a bouleversé la vie. De nombreuses photographies inédites et la voix enregistrée d'Artaud s'ajoutent à ces témoignages.

Résumé : Écrivain, journaliste et homme de lettres, Roger Grenier est né en 1919. Son œuvre est abondante et diverse. Il est, selon Jean-Jacques Brochier, rédacteur en chef du "Magazine littéraire" et auteur de ce film, l'un de nos meilleurs romanciers contemporains. Journaliste, engagé par Albert Camus, son ami, dans l'équipe de "Combat", puis à la rédaction de "France Soir", il suivra de près les procès de la Libération auxquels il consacrera son premier essai "Le Rôle d'accusé" (1948). Membre, depuis 1964, du prestigieux Comité de lecture des Éditions Gallimard, il est à la fois l'acteur et le témoin de la littérature française de la deuxième moitié du vingtième siècle. Le film qui lui est consacré évoque les principales étapes de sa vie, son enfance à Pau, ses débuts dans la littérature, la guerre, la Libération. Ce parcours biographique, ponctué de longs entretiens avec l'auteur, est commenté et illustré de photographies, d'archives filmées et de plans des lieux insolites de Paris, évoqués dans le recueil de nouvelles publié par l'écrivain en 1982 aux Éditions Gallimard : "La Fiancée de Fragonard".

Résumé : Portrait en creux de Robert Pinget, réalisé peu après sa mort en 1997, au travers de nombreux témoignages. Chaque témoin apporte sa vision des faits concernant Pinget et son œuvre et le montage de ces témoignages utilise des procédés renvoyant au style et à la construction même des récits de l’écrivain : répétition, variation, contradiction, inquisition. L’ensemble révèle la complexité de l’homme et les fausses pistes laissées par l’auteur lui-même. Parallèlement à ces témoignages filmés en studio, sont montées des images en 16 mm, en super 8 ou des images d’archives de la famille de Pinget filmées entre 1928 et 1957. Distinctes par leur texture, ces « lectures cinématographiques » accompagnent la lecture de textes de Robert Pinget par la voix de Claude Rich, voix parfois murmurée comme une voix intérieure. La réalisatrice réussit son projet qui était de « s’interroger sur ce vers quoi tend l’écrivain au delà des mots, de décrire cette évolution qui part du quotidien pour déboucher sur la poésie et le retour à l’épure, à l’enfance, au silence. » Avec Nadia Barentin, actrice, Michel Butor, Marie Christine D’Welles, Claude Ollier, Alain Robbe-Grillet, Jean Roudaut, écrivains, Anne-Brigitte Kern, dramaturge, Joël Jouanneau, Jacques Seller, metteurs en scène, Olivier de Magny, Jean-Claude Lieber, Madeleine Renouard, critiques, Louis Monnier, photographe, Michel Mousseau, décorateur, et Gilles Poissonnet, un voisin en Touraine.

Résumé : Voyages, maladie, grandes amitiés, suicide manqué, honneurs, succès et ruptures : la biographie de Panaït Istrati, écrivain d’origine roumaine, est en elle-même un scénario à rebondissements. Le portrait que réalise Hélène Lioult se déroule en quatre mouvements. La lettre qui ouvre le film, adressée à Romain Rolland, introduit une évocation de l'enfance et de l'adolescence révoltée à Braïla, en Roumanie. À 17 ans, après avoir pris contact avec le mouvement socialiste, Panaït Istrati part pour l'Égypte et la Grèce et, pendant huit ans, vagabonde en Orient. En 1916, après un retour en Roumanie, il quitte sa famille pour la Suisse où il apprend la langue française et découvre l'œuvre de Romain Rolland. Viennent ensuite le temps de l'écriture, les succès, les voyages officiels et peu à peu la désillusion, la rupture avec Romain Rolland et le retour en Roumanie. Nombreuses photographies, prises de vues réelles dans le village natal de Panaït Istrati, en Roumanie, agrémentées de quelques scènes reconstituées. Interventions de Christian Golfetto, président de la fondation Panaït Istrati, de Dominique Foufelle, présidente de l'association française des Amis de Panaït Istrati, participation de l'écrivain Roger Grenier et témoignage de Georges Ionesco, ami de Panaït Istrati.

Résumé : Portrait de Philippe Soupault. Le film évoque l'homme - son humour, son impertinence, son charme, sa générosité - et son œuvre poétique, romanesque et radiophonique. Il comprend de larges extraits d'une rencontre filmée par Bertrand Tavernier entre l'écrivain et Jean Aurenche. Philippe Soupault est donc très présent dans ce portrait. Il évoque lui-même ses liens avec le surréalisme dont il fut, avec André Breton, l'un des principaux fondateurs. Le film utilise également des images d'archives, des photographies, de petits scènes fictionnelles évoquant l'image obsédante d'une jeune fille se baignant dans une rivière. Le commentaire, dit sur un fond omniprésent de jazz, suit le fil chronologique de la biographie de l'écrivain.

Contenu : Collections d'images et de textes numérisés de la Bibliothèque du Congrès sur l'histoire des Etats-Unis

Explorer les sujets liés :