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Résumé : Lionel Legros, homme de cinéma, filme au quotidien son combat contre le cancer. La caméra délibérément subjective aborde sans pathos une vie bouleversée. Témoignage d'un parcours dans la maladie avec ses angoisses, la douleur, l'hôpital, les rémissions et l'espoir malgré tout, le film s'achève en 2001 au moment où Lionel Legros après une très dure épreuve peut à nouveau se battre.

Résumé : Dix-huit mois durant les deux réalisateurs ont suivi la lutte contre la maladie (de l'annonce du diagnostic à l'issue du traitement) de quatre enfants, Axelle, Hugo, Kareem et Victor, atteints de cancer et soignés dans le service du Professeur Eric Sariban à l'Hôpital pour enfants Reine-Fabiola à Bruxelles. Sans commentaire ni voix off le film laisse affleurer l'émotion dans les regards, dans la lourdeur des traitements subis, dans l'espoir, le découragement des enfants comme des parents. L'humanité et le charisme du Professeur Sariban est le fil rouge de cette expérience humaine faite de révolte, de tendresse, du recours à une médecine de pointe, très sophistiquée et qui ne peut pas tout. Eric Sariban sait parler, trouver les mots pour dire le mal, sa complexité, les récidives toujours possibles et en même temps l'espoir. L'équipe médicale, les réunions de soignants, les débats autour des différents traitements avec les décisions à prendre, car le risque vital est toujours engagé, sont une part importante du film qui nous renseigne sur la difficulté de métiers à très haute responsabilité.

Résumé : Au départ film de commande destiné à devenir un outil pédagogique à l'attention des infirmiers qui ne reçoivent plus de formation spécifique en psychiatrie, Valvert, fait avec subtilité éclater ce cadre pour devenir un documentaire qui certes renseigne, apprend mais surtout aide à ouvrir des perspectives, à poser des questions. Né de la psychiatrie institutionnelle, Valvert, créé au milieu des années 70, est un hôpital psychiatrique proche de Marseille où règne " un esprit d'ouverture et de libre circulation". L'observation du quotidien et une grande place accordée aux patients sont la matière du film où coexistent des entretiens avec des soignants ou du personnel de l'institution comme la bibliothécaire/documentaliste, des moments d'interaction entre patients et soignants, des rites de la vie quotidienne (repas, prise des médicaments). Même s'il y eut des repérages importants et un projet en amont, Valvert, illustre ce que la réalisatrice nomme "une ouverture formelle quant à l'acceptation de plus en plus grande de l'inconnu, du fortuit, au moment du tournage". Et de poursuivre : "Le sujet reste proche de mes thèmes de prédilection : les limites du langage, les bizarreries, le quotidien... une certaine folie finalement. Je crois que le lien existe aussi dans la recherche de situations, de scènes où le rire est possible. Je trouvais important de montrer que dans un lieu comme celui-là, où la violence et l'abattement sont souvent d'une intensité extrême, le sens de la dérision est présent et permet souvent de tenir le coup."

Résumé : A 22 ans Wolfgang Fasser, musicien, thérapeute et chercheur de sons, perdit la vue suite à une rétinite pigmentaire. Très jeune il a dû se confronter à un monde fait pour les voyants. D'abord physiothérapeute en Suisse, il prit la route de la musicothérapie en s'installant dans un village du Casentino en Toscane près de Poppi où il fonde un atelier "Il trillo" ouvert aux enfants lourdement handicapés, atteints de lésions cérébrales ou de troubles psychiques, paralysés ou autistes. Le film montre Wolfgang Fasser chasseur de sons dans la campagne toscane et Wolgang Fasser thérapeute lors de séances de travail avec les enfants où le dialogue s'intaure grâce aux instruments de musique, aux sons et aux bruits en étroite corrélation avec des exercices tactiles. "J'aimerais aider les enfants à devenir ce qu'ils sont dans leur fort intérieur. J'aimerais aider les enfants à devenir aussi sûrs d'eux qu'ils connaîtront beaucoup de joie dans leur vie, qu'ils auront confiance en eux et qu'ils ressentiront la dignité au travers de toutes les cellules de leur corps."

Résumé : Comment l'art-thérapie, approche par stimulation cognitive, prise en charge non médicamenteuse peut aider des patients qui présentent la maladie type Alzheimer. S'appuyant sur la plasticité neuronale, l'art-thérapie peut redonner un bien-être physique, psychique et corporel au malade tout en s'inscrivant dans une démarche humaniste qui vise à faire vivre jusqu'au bout des moments inouis aux patients.

Résumé : A partir du geste médical d'une prise de sang dans un hôpital bordelais, le film remonte le temps, le fil de l'histoire du sida avec médecins, malades et soignants. Entre le souvenir des années 80 marqué par les multiples morts et la perception de l'épidémie aujourd'hui chacun s'exprime avec les doutes, les remises en questions, l'espoir et l'angoisse. L'accent est mis sur la prise en charge quotidienne depuis les traitements par trithérapies arrivés en 1996. Les relations malades médecins sont aussi au premier plan car c'est là que surgissent les tensions car les traitements ont des effets imprévisibles et les malades doivent parfois accepter la violence que la mécanique médicale exerce sur les corps, corps sans cesse sous la menace du sida, cette "histoire qui n'a pas de fin".

Résumé : Après une très lourde opération, Antonia, chanteuse et comédienne, développe, dans la clinique de soins de suite où elle séjourne, un atelier de chant qui associe les patients, des membres de leurs familles et les équipes médicales et soignantes. L'atelier de chant est, pour tous ceux qui y participent, un moment heureux et bienfaisant. Ils peuvent reprendre contact avec leur corps et la vie. Dans une touchante humanité, tous sont unis et renforcés, comme par enchantement.

Résumé : Ce documentaire tourné à Shanghai, Pékin, Hangshou, Wu Xi, dans les montagnes du Fujian (où l'on trouve le Linzhi, l' "herbe de l'immortalité", champigon légendaire connu également sous les noms de Ganoderma lucidum ou Reishi) et à Lyon, ce documentaire fait un va-et-vient entre Chine et France en présentant pratiques, praticiens extrême-orientaux (en zone rurale comme dans les hôpitaux des grandes villes ) et occidentaux ainsi que mode de transmission de cette médecine cinq fois millénaire enracinée dans le Taoïsme. Des idéogrammes calligraphiés et commentés par un praticien de Lyon, permettent de mieux comprendre les principes de cette médecine reposant sur la phythothérapie, l'observation et l'acupuncture : utilisation des aiguilles, des moxas, les diverses observations et palpations (langue, pouls, massages, etc...). Ce film propose un double voyage dans la Chine en pleine mutation où traditions et occidentalisation s'entremêlent et dans un art de la médecine traditionnelle extrême-orientale qui fait sans arrêt des liens entre individu et univers, repose sur l'homéostasie , se pense et se pratique comme complémentaire et/ou alternative à la médecine moderne occidentale.

Résumé : "De tout temps, les hommes se sont infligés les uns les autres des violences destructrices, individuelles ou de masse. Quand elle n'y perd pas la vie, chaque victime en est profondément traumatisée. Lorsqu'il est possible d'y recourir s'engage alors parfois une thérapie où chacun va tenter de comprendre, de surmonter cette violence qui est entrée en lui avec fracas... La violence extrême intentionnelle ou organisée provoque des effets qui vont au-delà de l'effroi et de la douleur. Les repères qui soutenaient jusque-là l'individu sont détruits, les fondements de l'humanité même sont touchés". Le film suit le travail de thérapeutes qui, face à des victimes et des agressions très diverses se retrouvent confrontés au visage universel du traumatisme. Ainsi assistons-nous à quelques moments des séances de musicothérapie de Mya, 14 ans, avant le procès qui doit reconnaître son statut de victime d'abus sexuels de la part de son demi-frère. Le recours au son et au rythme dans la thérapie est une aide pour accéder à la parole lors du procès et se reconstruire. Christian Lachal, psychanalyste et ethnopsychiatre, responsable des programmes de santé mentale de MSF (Médecins sans frontières) visite des enfants rescapés, Ahmed Ala et Barra, de Raffah dans la Bande de Gaza lors de séances de thérapies familiales avec traducteur. "Quelquefois on est surpris parce qu'on a l'impression que les gens sont souriants. On les voit dans des maisons et on a presque l'impression que tout va bien ; alors qu'il y a des tirs à côté, des trous dans le mur. Il s'agit déjà d'une hyperadaptation par rapport à une situation anormale qui est une situation de guerre. Dans de telles situations les gens tentent de maintenir coûte que coûte la vie quotidienne. Cette nécessité permet aux populations de supporter l'insupportable." Christian Lachal souligne et interroge le fait que les enfants puissent grandir avec la violence (sans cesse réactivée par les événements, la guerre) sans qu'elle devienne le noyau de leur être, de leur personnalité. Stéphanie, 29 ans, violée à Paris, une après-midi, a décidé de suivre une psychothérapie avec Carole Damiani de l'association Paris Aide aux Victimes. Ce travail de reconstruction repose également sur le corps, comment la victime a vécu l'agression dans son corps, comment le corps a réagi, comment retrouver du plaisir. "Le travail est non seulement intellectuel (la thérapie) mais aussi un travail de sensations (retrouver des émotions corporelles) pour ensuite pouvoir les lier à des mots" (Carole Damiani). Pour Jean, survivant du génocide du Rwanda, réfugié puis adopté par une famille québécoise en 1999, la thérapie s'est engagée à l'hôpital de Montréal avec deux psychologues, Cécile Rousseau et Déogratias Bagilishya d'origine rwandaise. Ces quatre témoignages et le point de vue des différents thérapeutes montrent qu'après un traumatisme le retour comme avant est impossible, qu'il y a perte et deuil nécessaires d'une identité antérieure et émergence d'une nouvelle identité qui peut être fragmentée. "L'histoire de la violence humaine dans ses formes les plus extrêmes porte le jamais plus et la répétition. La conscience de notre côté lumière et de notre côté ombre suppose un position d'ambivalence par rapport à nous-mêmes et aux autres et nous permet, je pense, de devenir de meilleurs humains." (Cécile Rousseau)

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