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Contenu : Intrigante ouverture. Sylvie et michel se marient en prison. Abel a des soupçons. L'axolotl. Balade sur le pont. Filature au diner. Filature sur les quais. Les parents font l'amour. Repérages des lieux. Split screen. Braquage caviar. Fiasco. Fuite de michel et abel. Michel blessé. Arrivée à l'hopital. Caviar chez les pingouins. L'aquarium. Arrestation d'abel. En prison

Résumé : Au départ film de commande destiné à devenir un outil pédagogique à l'attention des infirmiers qui ne reçoivent plus de formation spécifique en psychiatrie, Valvert, fait avec subtilité éclater ce cadre pour devenir un documentaire qui certes renseigne, apprend mais surtout aide à ouvrir des perspectives, à poser des questions. Né de la psychiatrie institutionnelle, Valvert, créé au milieu des années 70, est un hôpital psychiatrique proche de Marseille où règne " un esprit d'ouverture et de libre circulation". L'observation du quotidien et une grande place accordée aux patients sont la matière du film où coexistent des entretiens avec des soignants ou du personnel de l'institution comme la bibliothécaire/documentaliste, des moments d'interaction entre patients et soignants, des rites de la vie quotidienne (repas, prise des médicaments). Même s'il y eut des repérages importants et un projet en amont, Valvert, illustre ce que la réalisatrice nomme "une ouverture formelle quant à l'acceptation de plus en plus grande de l'inconnu, du fortuit, au moment du tournage". Et de poursuivre : "Le sujet reste proche de mes thèmes de prédilection : les limites du langage, les bizarreries, le quotidien... une certaine folie finalement. Je crois que le lien existe aussi dans la recherche de situations, de scènes où le rire est possible. Je trouvais important de montrer que dans un lieu comme celui-là, où la violence et l'abattement sont souvent d'une intensité extrême, le sens de la dérision est présent et permet souvent de tenir le coup."

Résumé : Entre janvier 2001 et septembre 2003, François Chilowicz a suivi la vie quotidienne des cinquante infirmièr(e)s et aide-soignant(e)s du service des soins intensifs de neurochirurgie de l'Hôpital Rangueil à Toulouse qui compte une douzaine de box de réanimation où les patients sont tous alités, la plupart dans un coma profond. "Les hasards de mes repérages m’ont conduit jusqu’à Toulouse, à l’hôpital Rangueil, et plus précisément dans ce service... J’y ai rencontré une équipe soudée et forte, qui prend son travail à bras-le-corps, avec une joie de vivre très intense. Une équipe qui sait désamorcer toutes les tensions accumulées au cours de la journée par sa gentillesse, son humour et sa franchise. Bref, une équipe qui m’a considérablement impressionné et séduit. Aux soins intensifs de neurochirurgie, la détresse des patients ou de leurs proches est souvent immense, mais la bonne humeur des soignants l’est aussi, toute en empathie, comme pour repousser la tristesse en dehors des murs. Après un moment difficile qui aura fortement affecté l’ensemble de l’équipe, on peut assister à une "séance de décompression", faite de rires, de jeux, de batailles, le temps d’évacuer la peine et la pression... Puis tout le monde reprend son travail, détendu, complice. Les patients conscients apprécient ces moments de folies douces, qui insufflent un vent de joie et de vie dans le service. Ici, la terrible comédie de la vie bat son plein, autour de choses essentielles, pour le plus épouvantable comme pour le plus extraordinaire ! Le personnel soignant sait se protéger, non pas pour fuir la réalité brutale mais pour mieux l’affronter au chevet des patients.(…)L’administration des soins est une chose mais leur rôle est beaucoup plus vaste... Quelque chose d’immatériel qui repose sur de l’humanité. Une gageure qui a forcément ses limites, mais aux Soins Intensifs de Neurochirurgie de Rangueil, ces limites sont repoussées très loin.(…)Tout au long du tournage, semaine après semaine, j’ai assisté à des moments étonnants, bouleversants ou merveilleux. J’ai participé à des histoires humaines, toutes passionnantes et singulières, dans lesquelles soignants et soignés cheminent conjointement. Des moments très intenses, au cours desquels des personnes qui n’avaient a priori aucune raison de se rencontrer œuvrent ensemble autour d’une cause essentielle : la vie."François CHILOWICZ.

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