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Résumé : Sylvain Tesson a fait le choix d’expérimenter la vie d’ermite dans une cabane en pleine taïga sibérienne, sur les rives du lac Baïkal. De février à juillet, l’écrivain voyageur nous fait partager ce voyage solitaire vers ce lieu désert. Six mois d’ermitage, de silence, de solitude en affrontant le froid sibérien. La vie dans une cabane est un voyage immobile. Une contemplation de la splendeur du monde à partir d’un point fixe. La volonté est de filmer à la fois les changements quotidiens de la nature et la transformation de l’être humain. Le téléspectateur sera témoin de la valse des saisons, les chatoiements du lac et les humeurs du ciel, l’organisation de la vie de l’ermite à l’intérieur de son abri… Ce film expose les péripéties vécues par le réalisateur au cours de ses randonnées et d'éventuelles rencontres avec des visiteurs. L’intention est de montrer en quoi consistent plusieurs mois de réclusion dans la splendeur de la nature. La cabane est en effet un lieu propice à la réflexion sur la marche du temps, la solitude, l’amour, le paganisme et la mort. Il met également en lumière les différentes impressions et émotions ressenties par le réalisateur face à la beauté du lac. Mais aussi, les moments de sérénité, de paix intérieure et d’osmose avec la nature. Sylvain Tesson nous fait partager une expérience unique qui transforme la vision de l’être humain, sans artifice et avec sincérité.

Résumé : "La France est le premier pourvoyeur européen de djihadistes en Syrie et en Irak. Selon les pointages effectués par les services de renseignement, près de 1 500 jeunes français sont impliqués d’une façon ou d’une autre dans les filières de cette nouvelle "guerre sainte". Tous ou presque se sont radicalisés via internet. Depuis près de deux ans, une propagande terroriste extraordinairement efficace inonde en effet le web. A travers une maîtrise sans faille des réseaux sociaux et la production à la chaîne de vidéos ultra-violentes, truffées d’effets spéciaux et montées comme des clips de rap, les terroristes de l’organisation "Etat islamique" (ou Daesh) martèlent leur message de haine. Il est décuplé par l’utilisation de tous les codes des séries télé ou des jeux vidéos, familiers de la jeunesse occidentale. Pourquoi en si peu de temps, internet est-il devenu une sorte d’agence de voyage vers le djihad armé ? Comment cette propagande 2.0 parvient-elle à faire rêver des centaines de jeunes occidentaux à un destin à la Ben Laden ? Qui sont ces redoutables cyber-recruteurs des réseaux terroristes ? Comment les aller-retours entre le virtuel et le réel parviennent à retourner les cerveaux d’une jeunesse « sans père, ni repères » ? Peut-on lutter contre ces mécanismes d’embrigadement ? Qu’ils soient chercheurs en géopolitique, psychologues, spécialistes du renseignement ou de la communication de crise, les meilleurs experts du cyber-terrorisme décryptent les tenants et les aboutissants de ce djihad virtuel qui parvient à transformer des enfants de la génération 2.0 en bourreaux et en kamikazes" (film-documentaire.fr)

Résumé : Shaïma et Hossein s'aiment depuis l'enfance. Mais Hossein, poussé par la misère et non par conviction, s'est engagé dans la guerre aux côtés des talibans. Une explosion le laisse paralysé des deux jambes, ce qui le maintient, semble-t-il définitivement, dans la pauvreté. Le père de Shaïma force alors sa fille à se marier avec un homme riche, mais polygame. Les deux amants se voient en cachette, sous la menace, en cas de dénonciation, du châtiment que réservent, en ces circonstances, les impitoyables règles tribales locales. Mais le film va bien au-delà de cette histoire d'amour. Hors-champ, la réalisatrice et son interprète afghane ont si bien réussi à établir des relations authentiques avec les filmés, qu'elles évoluent, semble-t-il, en toute liberté et confiance au sein des deux familles. Et la parole des uns comme des autres fuse, révélant en profondeur et sur le vif l'organisation patriarcale régissant les relations entre les hommes et les femmes, au centre de laquelle règne l'argent. Les femmes, qui n'ont pas leur mot à dire sur leur sort, n'ont pas un statut différent de celui du bétail. Le père de Shaïma explique que du fait de la dureté du temps, il ne tire ses revenus que de la vente en mariage de ses filles, y compris sa petite de 13 ans, vendue dernièrement au Pakistan, comme ose le lui reprocher amèrement son épouse.C'est ainsi que , contre sa volonté, Shaïma est la 4ème épouse de son mari. Hossein dévoile aussi le rôle de l'argent dans les alliances politiques, qui changent avec la première offre pécuniaire plus avantageuse. S'interessant , en profondeur, aux rouages de la société afghane traditionnelle, ce film, porté par une réalisation de qualité, s'avère particulièrement précieux.

Résumé : Qu'est-ce que Yin Yang, l'emblème de la pensée chinoise ? Le sinologue, écrivain et conférencier Cyrille J-D Javary nous propose, à travers un récit imagé, de revenir sur cette notion longtemps incomprise de la pensée occidentale. Réponse philosophique et pratique formulée par le peuple chinois face à l'alternance des saisons, Yin Yang pose pour principe que tout change perpétuellement et nous épargne ainsi la gageure aristotélicienne de devoir penser le monde de façon unitaire. Autrement dit, une chose peut être à la fois une et son contraire, tout dépend du moment et de l'endroit depuis lesquels on l'observe. Accepter cette harmonie originelle, c'est faire des rapports inédits dans des domaines qui nous sont familiers, comme l'authenticité de soi ou la séparation des sexes. C'est s'ouvrir à une réflexion qui ne cesse pas de désarçonner nos certitudes les plus ancrées

Résumé : "J'ai l'impression de leur voler leur jeunesse. Ils n'ont pas de temps pour jouer." Dans cette ferme, comme dans beaucoup d'autres en Moldavie, la femme est partie travailler à l'étranger, pour combler les dettes, payer les études des enfants, réparer la maison, laissant le père seul avec les enfants. Costica Arhir met un point d'honneur à bien élever ses enfants. Il surveille leurs études, leur coupe les cheveux, leur fait la lecture et les mobilise pour les travaux de la ferme, le ménage, la cuisine. L'éloignement de la mère est pallié par une organisation collective du travail. Mais "Podul de fiori" est plus qu'une chronique de la vie en autarcie de cet homme seul avec ses enfants, au jour le jour, il est aussi un film pédagogique. Pas une de ses actions que le père n'explique à ses enfants, pas un ordre dont il ne donne les raisons. Il fait de sa vie une pièce de théâtre où les corvées se muent en jeux, et dont ses enfants sont à la fois les spectateurs et les acteurs. La mère se rappelle à sa famille de multiples façons : par l'arrivée d'un colis, par la brièveté d'une communication téléphonique, par un dessin au coin d'une porte la représentant avec une robe et un grand chapeau noirs sous un soleil flamboyant, par la durée même du film étalé sur plusieurs saisons. Parfois, Costica parle seul devant la caméra, tirant le bilan des actifs et des passifs de la journée. Le film change alors de statut et nous donne la clé : si, pour le réalisateur, il est initialement une description émouvante de la dégradation de la situation des paysans en Moldavie, pour Costica, c'est le moyen le plus astucieux d'écrire à sa femme et de lui donner des nouvelles des siens. Le film s'inverse alors : vu par la mère, il est tout ce qui lui manque. Yann Lardeau, extrait du catalogue du festival Cinéma du réel 2008.

Résumé : Les Presses Universitaires de France et Frémeaux & Associés proposent cette biographie de François Premier, analysée et expliquée par Pascal Brioist, professeur des universités, spécialiste de l’histoire intellectuelle et scientifique de la Renaissance. L’évocation de François Ier éveille en nous les souvenirs scolaires des portraits de Clouet ou du Titien, de la bataille de Marignan ou du séjour de Léonard de Vinci au Clos Lucé. Mais au-delà des images convenues, qui était précisément ce roi mécène ? Quelles furent ses entreprises politiques ? Pascal Brioist détaille par le menu la biographie du grand homme, son éducation, sa formation, ses pratiques du pouvoir et son inclination pour les arts. Un destin qui prend forme sur fond de construction nationale (l’unification linguistique de la France), d’évènements européens (les guerres d’Italie, les débuts de la Réforme, la rivalité avec les Habsbourg) et d’histoire mondiale (la course au Nouveau Monde).

Résumé : Depuis quarante ans, l’archéologue suisse, Charles Bonnet fouille le Nord du Soudan. Chercheur atypique, ancien vigneron passionné d’archéologie, il s’intéresse particulièrement à l’Afrique où il arrive dans les années soixante. Ce film nous permet de le suivre sur le terrain, lui et son équipe composée de dix membres : parmi eux, Matthieu Honegger, préhistorien, découvre Kerma, la plus ancienne nécropole de la vallée du Nil. C’est lui qui dirigera la mission lorsque Charles Bonnet partira en retraite…Louis Chaix, ancien moine bénédictin et « archéozoologue » étudie les squelettes d’animaux trouvés sur le site. Les travaux de Charles Bonnet et de la mission archéologique de l’Université de Genève révèlent l’importance de la civilisation nubienne et l’existence du premier grand royaume africain. En janvier 2003, l’équipe exhume sept statues monumentales de pharaons noirs en remarquable état de conservation.Cette découverte majeure montre la puissance et la richesse de cette ville à l’organisation complexe : Kerma fut probablement la capitale d’un vaste empire nubien qui, pendant mille ans, sut préserver son indépendance face à son voisin égyptien, garder une identité propre. Il est d’ailleurs possible que celui-ci soit antérieur à l’Egypte pharaonique. Si les Nubiens furent influencés puis conquis par les Egyptiens, ils envahirent, à leur tour, l’Egypte. Ainsi de 650 à 750 av. J.C., des pharaons noirs régneront sur la terre égyptienne. La dynastie nubienne s’effritera sous la domination des Assyriens. Dès lors, les Egyptiens feront disparaître « les traces » de ces pharaons noirs.Dans ce film, de facture classique, où alternent voix-off, témoignages des archéologues sur le terrain, images d’archives et de synthèse, Charles Bonnet, personnage éminemment sympathique, simple, modeste, clair dans ses propos, parvient à communiquer sa passion. Au fil des images, s’instaure une sorte de suspense jusqu’à la fin. Ce documentaire très abordable pour un large public n’insiste pas sur la vie quotidienne des chercheurs, ne s’attache pas à commenter des détails très techniques ou savants mais il pose les vraies questions. Cette découverte de Kerma permet au peuple soudanais de renouer avec un passé ancien : les autorités de Kerma ont même souhaité créer un musée d’antiquités. Quant à Charles Bonnet, un peu visionnaire, il pense que les fouilles doivent être poursuivies vers le Sud afin de faire surgir les pans d’une véritable Histoire africaine

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