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Ère précaire : figures du travailleur dans le cinéma italien du XXIe siècle : entre drame et comédie

Résumé

Contributions sur la figure du "precariato", le travailleur précaire, dans le cinéma italien, depuis 2000. Des réalisateurs comme Amelio, Milani, Valsecchi ou Virzi sont par exemple étudiés. Les analyses montrent le délitement du statut du travailleur, ainsi que la montée de la précarité et du climat d'incertitude auxquels doivent faire face les salariés. ©Electre 2019


  • Contributeur(s)
  • Éditeur(s)
  • Date
    • DL 2018
  • Langues
    • Français
  • Description matérielle
    • 1 vol. (128 p.-[8] p. de pl.) : ill. en coul. ; 24 cm
  • Sujet(s)
  • Epoque
  • Lieu
  • ISBN
    • 978-2-35692-171-0
  • Indice
  • Quatrième de couverture
    • Depuis le tout premier court-métrage tourné à la sortie des usines Lumière, depuis les mythes visionnaires que sont Metropolis ou Les Temps modernes, le cinéma a souvent accordé une place de choix à la figure du travailleur.

      Si l'émergence du « precariato » avait, dès le début des années 2000, attiré l'attention des journalistes, des sociologues, des cinéastes ou des romanciers, et des universitaires, le domaine de la représentation filmique restait souvent à la périphérie de leurs investigations. C'est une volonté partagée de placer ce domaine au centre de l'attention qui a présidé à la réalisation de ce volume. Les contributeurs ici réunis parcourent des oeuvres de fiction produites en Italie dans les deux premières décennies du XXIe siècle pour y capter les reflets d'un délitement - celui du statut du travailleur - tandis que la précarité devient une condition structurelle du travail salarié, dans une société caractérisée par ce que le sociologue Robert Castel a nommé « la montée des incertitudes ». De nombreux réalisateurs ita- Hens, connus et moins connus - Amelio, Milani, Francesca Comencini,Valsecchi, Sibilia, De Matteo,Virzì... - nous en renvoient l'image.

      Héritier de ce qu'on a appelé « la comédie à l'italienne », le cinéma transalpin sait souvent faire rire de situations qui, plus naturellement, porteraient au désespoir : faut-il y voir un préalable à la réflexion (ou à la rébellion) ou, au contraire, un anesthésiant propre à endormir toute vélléité critique ?

      C'est autour de ces questionnements que des chercheurs universitaires pour lesquels le cinéma est un terrain de recherche mais parfois aussi une pratique, sont invités ici à croiser leurs regards.


  • Origine de la notice:
    • FR-751131015 ;
    • Electre
  • Disponible - 791(45) ERE

    Niveau 3 - Cinéma