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Résumé : Après une vie professionnelle bien remplie, la mémoire d'Emilio lui joue des tours. La maison de retraite devient alors une évidence. Il y rencontre Miguel, avec qui il se lie d'amitié. A ses côtés, il découvre un nouvel univers. Ses nouveaux amis sont pleins de fantaisie, ont des souvenirs aussi riches que variés, mais ont aussi leurs petites défaillances dues aux effets du temps. Alors que les premiers signes de la maladie d'Alzheimer apparaissent chez Emilio, Miguel et ses amis vont se mobiliser pour éviter son transfert à l'étage des "causes perdues", le dernier étage tant redouté de la maison de retraite. Un portrait délicat de la vieillesse, mêlant humour et tendresse, inspiré du roman graphique "Rides" de Paco Roca. Le réalisateur espagnol Ignacio Ferreras développe une approche poétique de la vieillesse et de la mort, après avoir fait le tour du monde des festivals avec son court métrage sardonique "How to cope with Death" (La mort : mode d'emploi).

Résumé : L'écran est noir. Au son, une berceuse.Puis vient l'image : des enfants courant dans la forêt, passant un gué... une image ambiguë; est-ce encore un jeu ou juste une bande d'enfants rentrant chez eux après le travail? Car dans tout le reste du film, hormis la dernière séquence, qui montre une danse rituelle de masques, il ne sera question que d'enfants au travail. Où qu'on soit : à Guerrero,Nayarit,Oaxaca, Sinaloa, Puebla, Veracruz [Mexique]... Partout la scène est la même: des enfants qui emboîtent le pas aux adultes pour faucher le maïs, conduire le bétail au pré, récolter les poivrons, les tomates, les haricots dans les grandes plantations, porter le bois, sculpter des figurines pour le tourisme, semer, tisser avec la mère...Entre les adultes et les enfants, pas de différence, la charge de travail est la même. Quand Eugenio Polgovsky associe des adultes à des enfants, il ne reconstitue pas l'image d'une famille, il montre à tous les degrés de la vie un même asservissement au travail, à la lutte contre la faim et la misère, une destinée immuable. La petite fille aux genoux écorchés et la grand-mère brisée en deux qui moulent côte à côte des tortillas ne sont pas deux personnes distinctes, c'est la même personne à deux âges différents de son existence. Seul le moule a changé. La jolie berceuse du début résonne alors différemment : on comprend pourquoi cette mère ne tient pas à ce que son enfant se réveille. Ce serait sortir aussitôt de l'enfance. (Catalogue Cinéma du réel 2009)

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