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Contenu : Calindex est un site d'indexation d'une trentaine de revues francophones sur le cinéma couvrant la période de 1928 à nos jours. Parmi les revues indexées, des revues classiques comme Positif, L'Avant-scène ou la Revue du cinéma, des magazines populaires comme Cinémonde, Pour vous, des revues de recherche, 1895 ou la revue universitaire québécoise CiNeMAS.

Résumé : Blaise Cendrars, le poète, l'écrivain, n'est pas seulement le bourlingueur que l'on croit connaître. Ce documentaire biographique, écrit par la fille de l'écrivain, Miriam Cendrars, et réalisé par Claude-Pierre Chavanon, permet, en neuf séquences choisies, de vivre le parcours de l'un des grands novateurs du siècle. De Russie où il publie à l'âge de vingt ans "La Légende de Novgorode", à Paris où il crée avec Sonia Delaunay la "Prose du Transsibérien et de la petite Jehanne de France" (1913), en passant par les États-Unis où il écrit son premier grand poème "Les Pâques à New York" (1912), sa quête de la modernité est constante. Engagé volontaire dès le début de la Première Guerre mondiale, il est blessé en septembre 1915, et perd son bras droit. Il connaîtra alors la misère et le désespoir. Après la publication de son "Anthologie nègre" (1921), Cendrars est accaparé par le cinéma : il est l'assistant d'Abel Gance pour "J'accuse" et pour "La Roue", puis tourne aux studios Rinascimento à Rome. En 1924, il découvre le Brésil et s'oriente dès lors vers le roman avec "L'Or" (1925) et "Moravagine" (1926) avant qu'il ne devienne grand reporter dans les années 30. En 1939, il s'engage comme correspondant de guerre auprès de l'armée britannique, et, à la défaite, se retire à Aix-en-Provence. Il ne sortira de son silence que trois ans plus tard pour écrire son chef d'œuvre "L'Homme foudroyé" (1945), suivi de "La Main coupée" (1946), de "Bourlinguer" (1948) et de "Lotissement du ciel" (1949). Le film est illustré de photographies de Blaise Cendrars, de documents rares et inédits comme les portraits réalisés par ses amis peintres, de manuscrits appartenant à des collections privées et au Fonds Blaise Cendrars de Berne, de ses films et d'extraits de sa correspondance.

Résumé : Le tournage de « L'Aveu » de Constantin Costa-Gavras, film conçu d'après le livre du même nom d'Artur London qui fut l'une des victimes du procès stalinien Slansky en Tchécoslovaquie. L'adaptation à l'écran du témoignage de London en 1969 relance la question : dénoncer, quand on se dit communiste, les injustices du socialisme, les crimes commis au nom du Parti, n'est-ce pas faire le jeu de l'ennem ? Telle est la question centrale du film. Jorge Semprun, scénariste, Yves Montand et Simone Signoret, Costa-Gavras, le metteur en scène, enfin Artur London lui-même, de passage sur le tournage, témoignent, répondent en leur âme et conscience d'anciens militants communistes, et confient à la caméra la nature de leur engagement dans ce film, essentiellement idéologique, militante. Ils ont voulu avant tout accomplir un acte politique. Le tournage de « L'Aveu » a entraîné une nouvelle condamnation d'Artur London à Prague, en 1970, un deuxième faux procès où, à nouveau accusé de trahison, il a été déchu de sa nationalité.

Résumé : Parmi les nombreux films avant-gardistes réalisés en Union Soviétique dans les années 1920, L’Homme à la Caméra (1929) constitue un véritable aboutissement formel. Opposé au cinéma de fiction réaliste, son auteur Dziga Vertov veut lui substituer l’art de « la vie même », enregistrée de façon brute, sans mise en scène délibérée risquant de la travestir. Le spectateur est prévenu d’emblée : il ne verra ni acteurs, ni scénario, ni décors, ni intertitres explicatifs. Mais quoi, alors ? Une sorte de « ciné-portrait », de l’aube au crépuscule, d’une grande ville soviétique (en fait, Moscou et Kiev), rythmé par une musique et des bruitages ajoutés ultérieurement. Dans cette ville recomposée, l’homme du titre promène son « œil-caméra » au bout d’un trépied afin de saisir la vérité sur le vif. Ni documentaire, ni fiction, l’étrange objet créé par Dziga Vertov a inspiré des générations de cinéastes, en raison de sa modernité et de son audace. Manifeste théorique et pratique pour un cinéma différent, il a l’incroyable ambition d’opérer une fusion entre la réalité filmée, le cinéma et le spectateur. Pour y parvenir, Vertov utilise le montage, procédé déjà manié avec virtuosité par Eisenstein, mais de manière sans doute moins radicale. Dans L’Homme à la Caméra, le montage est omnipotent, il devient le héros du film, voire le film lui-même… En bonus du DVD, l’analyse de Luc Lagier, rédacteur en chef du magazine Court-Circuit sur Arte, éclaire bien la construction et les enjeux du film. Le documentaire de Bernard Eisenschitz sur l’évolution du montage en URSS dans les années 20 se révèle également très instructif, et permet de mesurer l’ampleur du bouillonnement artistique de cette époque, avant que le régime stalinien n’écrase toute velléité créatrice indépendante.

Résumé : La volonté de Mekas de réaliser et de montrer ce qui sera connu comme un "journal filmé" et sa décision de faire, tout seul, un film encore plus long qu'un long métrage sont un défi non seulement aux codes d'Hollywood mais aussi aux traditions corporatistes du cinéma aussi bien américain qu'européen. Walden est dédié à Lumière à l'innocence d'une première fois face au monde avec le cinématographe. Dans Walden, Mekas met en relief des personnalités importantes de la scène artistique new-yorkaise des années 60 mais il s'agit avant tout de mettre en avant un regard sur un lieu en se réclamant de la tradition poétique de Henry David Thoreau (1817-1862). Le poète philosophe publia Walden en 1854. Le livre oscille entre l'essai et le récit autobiographique d'une expérience mené par l'écrivain qui, pendant deux années a vécu retiré du monde dans une cabane qu'il a lui-même construite près de l'étang de Walden dans le Massachusetts.

Résumé : Des scènes de la vie d’Andy Warhol, vues par trois cinéastes, pionniers de l’avant-garde et amis proches de l’artiste pop. Jonas Mekas, la force irrépressible derrière la promotion et la conservation du film expérimental, est également connu pour ses rapides journaux filmés. Dans Award Presentation, Warhol reçoit le prix Film Culture du cinéma indépendant. Ses Scenes from the Life enregistrent non seulement Andy Warhol, mais aussi l'excitation sociale et culturelle qui tourbillonnait autour de lui, palpitant aux rythmes hypnotiques du Velvet Underground. Willard Maas était le mari de la cinéaste, peintre et actrice Marie Menken. Ensemble, ils étaient, pour Warhol, « les derniers grands bohémiens ». Leurs films ont en commun une légèreté lyrique et un amour pour des rythmes visuels forts.

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