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Contenu : Générique. Le thème. Je veux que tu tues ma femme. Débrouille. Je vais te la tuer ta femme. Toujours honnête. Le flingue. Sag warum. Un moment d'égarement. Suspect. La femme d'un ami. Love theme. Chapeau l'artiste. Le thème mandoline. Suicide de tom. Un pilote d'air palma. Mar del sol. Espana 1. Mar del sol 2. Espana 2. Attente. Epilogue. Tree of life

Résumé : "86 juifs sélectionnés au camp d’Auschwitz sont déportés à l’été 1943 au camp de Natzweiler-Struthof où une chambre à gaz a été spécialement aménagée pour les tuer. August Hirt, directeur de l’Institut d’anatomie de Strasbourg, souhaite constituer une collection de squelettes juifs, pour garder trace de cette "race qui incarne une sous-humanité repoussante, mais caractéristique". Comment ce sinistre projet a-t-il vu le jour ? Que sont devenus les 86 juifs gazés pour cette collection anatomique ? Sur les lieux du crime, experts, témoins et acteurs de la mémoire font le récit d’un des plus tragiques épisodes de la Seconde Guerre mondiale, emblématique de la Shoah et des dérives de la science sous le nazisme, tout en questionnant la difficile mémoire du crime et ses implications éthiques. Mais cette histoire, c’est aussi et surtout le combat d’un journaliste allemand pour redonner une identité à ces hommes et femmes réduits à une liste de matricules. L’inlassable quête pour retrouver le nom des 86."

Résumé : Les trois DVD "Nos années télé" présentent 1300 extraits d'émissions sélectionnés, de 1950 à 1980. Dans un ordre chronologique, Michel Poulain, réalisateur, Frank Lipsik, animateur, producteur et ancien journaliste, et Bernard Ragon, des éditions Montparnasse, ont fait un choix de tous les moments importants des trois décennies avec des thématiques : l'actualité (allocutions présidentielles, grands disparus, évolutions technologiques...), les jeux et divertissements (Discorama, la Piste aux Etoiles, Le Petit Rapporteur...), la culture ("Lectures pour tous", "Apostrophes"...), les feuilletons (Les Saintes chéries,Belphégor, Vidocq...). Denise Fabre (speakrine à la télévision de 1964 à1994) présente chaque thématique.

Contenu : Site de Jean-Gabriel Périot, (Une jeunesse allemande, 2015). "Né en 1974, il vit et travaille à Tours. Il construit, souvent à partir d’archives préexistantes – photographies, films, fichiers Internet – une oeuvre de réflexion sur le statut polymorphe de la violence dans nos sociétés.Tout passe par le pouvoir des images, sans discours, sans commentaires : une pensée-cinéma...Ses films ont été sélectionnés et primés dans les festivals du monde entier." (Source : transmettrelecinema.com)

Résumé : Une grande compagnie d'assurances française fait appel à un cabinet de recrutement pour compléter sa "force de vente". 12 candidats sont sélectionnés pour participer à une session collective de 2 jours au cours desquels , à l'issue de différentes épreuves où rien ne leur sera épargné, 2 candidats seront embauchés.Le film, qui enregistre ces deux journées, met en évidence des méthodes où les jeux de rôles, les tests d'aptitude , les mises en compétition collectives et les provocations servent à susciter des comportements individualistes, la guerre de tous contre tous, aux depens de toute solidarité, et surtout à faire intégrer dans le psychisme des candidats la contrainte et la soumission sans limite à son employeur.L'épilogue du film montre que ces dernières n'ont pas rapporté grand chose aux candidats.

Résumé : A partir d'une interview enregistrée à Tokyo en 1995 de Shohei Imamura, une des légendes du cinéma japonais, auteur de "La Ballade de Narayama", Paulo Rocha met en perspective l'image et les prises de position du cinéaste vedette de la nouvelle vague nippone des années 60, un Renoir qui aurait lu Rabelais, un penseur de la tête et des tripes.

Résumé : Constituées par des déportés juifs, les Sonderkommandos ou « équipes spéciales » étaient chargés du bon fonctionnement des chambres à gaz et des fours crématoires à Auschwitz-Birkenau. Sélectionnés pour leur bonne santé, ces hommes « jouissaient » d’un statut privilégié dans le camp : ils étaient mieux traités que les autres prisonniers mais après quatre mois de ce terrible labeur, ils étaient à leur tour exterminés afin qu’aucune trace ne subsiste du processus. D’ailleurs, leur premier travail était d’incinérer leurs prédécesseurs tués. Puis, ils devaient accueillir les déportés, les conduire à la salle de déshabillage, évacuer les cadavres vers les fours ou les fosses d’incinération. En 1945, on retrouva sous des cendres plusieurs manuscrits écrits en Yiddish. Leurs auteurs étaient des Sonderkommandos : Leib Langfus, Zalmen Lewental et Zalmen Gradowski. Ce dernier, l’un des organisateurs de la rébellion qui éclata en 1944 dans le camp, fut tué ; il intitula son manuscrit : « Au cœur de l’enfer ». Ces récits connus des spécialistes ne furent pas diffusés pendant des décennies. Le réalisateur, E. Weiss : « C’est un paradoxe de la mémoire de la Shoah : ce sont les témoignages les plus directs sur le fonctionnement des installations d’Auschwitz-Birkenau qui ont mis le plus de temps à nous parvenir »Le film rapporte ces témoignages écrits pendant le déroulement des faits. Les paroles de E. Weiss les encadre en forme de prologue et d’épilogue. Des extraits de ces récits sont lus en voix-off tandis que des images lourdes de sens passent à l’écran : ce sont les rails du chemin de fer qui se déroulent lentement, le crissement des roues, les lugubres bâtisses du camp qui se profilent au loin. Leur contenu est précis jusqu’à la minutie, rempli de détails « techniques », d’annotations désespérées et émouvantes. La caméra filme ces lieux hantés par la mort : plans de pierrailles grises, bleuâtres ressemblant à des ossements, grands arbres noirs et décharnés se détachant sur des ciels sombres, flaque d’eau où se reflète l’obscurité ambiante. Quand la mort est là, l’écran devient noir ; le silence s’instaure. Ces témoignages de défunts sont mis en scène par le réalisateur. Contrairement aux autres films sur la Shoah, ce ne sont pas des récits de survivants mais de morts…Nous sommes vraiment « au cœur de l’enfer », dans l’horreur indicible qui est pourtant dite. L’un d’eux écrit : « Tout le processus dure vingt minutes ; un corps, un monde est réduit en cendres ». Les mots sont violents mais ils s’élèvent dans un chant fort, morbide exprimant la douleur humaine.

Résumé : L'aventure de "Lecture pour tous" de Pierre Dumayet et Pierre Desgraupes, première émission littéraire de la télévision française, a duré une quinzaine d'années de 1953 à 1968. Cette émission hebdomadaire consistait en un entretien entre Pierre Dumayet et un écrivain, puis un entretien entre Pierre Desgraupes et un écrivain, enfin une chronique de Max-Pol Fouchet sur ses lectures. Robert Bober a sélectionné une trentaine d'émissions (magnifiques archives de l'Institut national de l'Audiovisuel) puis a filmé pendant une heure et demie Pierre Dumayet les regardant et y réagissant, une caméra face à lui, une autre derrière lui. On (re)découvre ainsi avec intérêt et parfois ravissement, ses entretiens avec Jules Supervielle (1955), Raymond Queneau (1957), François Mauriac (1959), André Schwarz-Bart (1959), Bernard Privat (1956), Max-Pol Fouchet (1967), Nicole Vedrès (1965), Roger Vailland (1957, 1960 et 1963), le passionnant entretien de Pierre Desgraupes avec Henry Miller (1959), et enfin, la bouleversante mise en abyme par laquelle Robert Bober termine son film : Dumayet se regardant, en 2003, regarder avec Marguerite Duras à Trouville, en 1991, leur "Lecture pour tous" de 1964.

Résumé : "Le Cerveau en miroir" propose une synthèse des recherches les plus avancées en neurosciences. Que savons-nous de notre cerveau ? Qu'en est-il de la conscience? Est-elle liée au corps, à l'environnement physique et social ? Notre "cosmos intérieur" est-il aussi complexe que l'univers lui-même. Grâce aux techniques de l'imagerie médicale qui permet de voir le cerveau en action, un nouveau "moment-charnière" après ceux de Galilée et de Darwin s'inscrit dans l'histoire des sciences. Le cerveau considéré comme "une combinaison d'attention et de mémoire" est un "système dynamique en équilibre constant avec le monde extérieur". La mouvance des circuits neuronaux fonde son adaptabilité et sa plasticité. Pour faciliter la compréhension du propos, le film progresse selon des expériences (l'étude du bulbe olfactif du chat par Walter J. Freeman montre que l'odorat est la clé du développement du cerveau ; des expériences menées avec des personnes aveugles mettent en évidence un cortex visuel intact pouvant être stimulé par d'autres sens comme le toucher). Une place importante est accordée au mécanisme essentiel de l'attention qui sélectionne l'information utile afin de trier, d'anticiper, d'appréhender, de mémoriser. Pour certains scientifiques le cerveau, organe fait de réseaux neuronaux serait "capable de créer des simulacres du monde extérieur pour générer l'action qui convient." Cette plongée dans le monde de nos neurones interroge les mécanismes de la pensée en considérant finalement le cerveau comme un organe ordinaire : une vraie révolution pour l'espèce humaine qui, désormais délogée de son piédestal, ne peut prétendre à une quelconque supériorité sur le monde animal.

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