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Résumé : « Des maquis des indépendantistes algériens jusqu’à la création du Centre Audiovisuel d’Alger et des ciné-pops, l’Algérie a marqué à jamais la vie d’homme et de cinéaste de René Vautier qui est affectueusement considéré comme le "papa" du cinéma algérien. » Il est décédé en janvier 2015.Un coffret , édité en 2014, rassemble désormais 15 films (fictions et documentaires). Le film "J'ai huit ans" est réalisé en Tunisie pendant la guerre d'Algérie ; ce film évoque les événements à travers les récits et les dessins d'enfants algériens réfugiés.

Résumé : Vers les années soixante, Roberto Rossellini, l’un des initiateurs du mouvement néoréaliste, réalisateur de "Rome ville ouverte", "Allemagne année zéro", abandonne le cinéma de fiction pour se consacrer à la réalisation de documentaires pour la télévision : entre 1963 et 1975, il entreprend de réaliser une encyclopédie audiovisuelle relatant l’histoire de l’humanité, les grands événements et les grandes figures du passé. L'ambition de Rossellini est, par le canal de la télévision, « d’offrir à ses contemporains les moyens de réapprendre à penser le monde, leur condition, leur histoire ». Jean-Louis Comolli a rencontré les amis, scénaristes, monteurs, opérateurs et machinistes qui témoignent longuement des méthodes de travail de Rossellini. Avec : Adriano Aprà (critique et historien du cinéma - à la tête de la fondation Rossellini ), Claudio Bondì, Gianni Bonicelli, Beppe Cino, Silvia d'Amico Bendicò, Carlo Fioretti, Giusto Puri Purini et Renzo Rossellini (qui a réalisé sous les directives de Roberto plusieurs films de cette « encyclopédie historique » audiovisuelle). Des extraits des films :" Lutte de l’homme pour sa survie", "La Prise du pouvoir par Louis XIV" , "L’Age de Comes de Médicis", "Blaise Pascal" , "Socrate", " Le Messie".

Résumé : Une analyse du cinéma des réalisatrices, qui sont aussi soeurs. L'auteur revient sur leur filmographie, de Matrix à la série Sense8 en passant par Bound ou Cloud Atlas et leurs thématiques récurrentes, défendant l'idée que leurs créations sont le lieu de leur émancipation personnelle. ©Electre 2019En 1999, Lana et Lilly Wachowski ont réalisé Matrix , l’un des films majeurs de la transition entre le XXe et le XXIe siècle. Dans cette œuvre comme dans toutes les autres, les deux sœurs inventent de nouvelles manières de penser et de concevoir le septième art, sans renier leurs ambitions populaires. Derrière la variété des genres abordés (film noir, science-fiction, adaptation de manga, space opera…), l’œuvre des Wachowski est d’une grande cohérence thématique et humaine. De Bound à Cloud Atlas en passant par la série Sense8, leurs créations sont liées par un engagement commun : accomplir son émancipation personnelle. Cette quête de liberté fait écho à l’histoire intime des deux sœurs, avec en point d’orgue leurs transitions de genre. Lana et Lilly Wachowski nous invitent à trouver dans les films des beautés et des vérités qui nourrissent positivement nos identités, nos valeurs, nos luttes. Lilly et Lana Wachowski, la grande émancipation nous plonge dans leur expérience personnelle du cinéma hollywoodien, où il est question de courage, de confiance, d’élévation : en somme, de cette transcendance dont l’art peut se faire le vecteur. (4e de couverture)

Résumé : "C'est en juin 1952 que Guy Debord réalise son premier film "Hurlements en faveur de Sade", présenté comme une entreprise "pour un terrorisme cinématographique". Il a vingt ans. Le film fait scandale. Ce film est en quelque sorte la clef de voûte qui sous-tend et, du même coup, éclaire tout le reste. C'est un film sans images. Des voix se succèdent, tandis que l'écran est blanc, qui sont interrompues par du silence plus ou moins long, durant lequel l'écran reste totalement noir. Comme les deux faces d'un même et seul miroir, vides. Paroles, silence; clair et obscur; vrai et faux; public et privé." (Alice Debord). Dans une lettre à un ami, au sujet de son film "Sur le passage de quelques personnes à travers une assez courte unité de temps", tourné en avril 1959, Guy Debord écrit : "Mon schéma était le suivant : le film commence comme un documentaire ordinaire, techniquement moyen. Il va doucement vers le peu clair, le décevant (qui pourrait tout d'abord être une manifestation de prétention "idéologique" sur un sujet clair) car le texte apparaît de plus en plus inadéquat et emphatiquement grossi par rapport aux images. La question est alors : quel est donc le sujet ? Ce qui est, je crois, une rupture de l'habitude au spectacle, rupture irritante et déconcertante". Avec "Critique de la séparation", en 1961, la voix de Guy Debord que l'on entend, va dorénavant s'imposer, seule. "La fonction du cinéma est de présenter une fausse cohérence isolée, dramatique ou documentaire, comme remplacement d'une communication et d'une activité absentes. Pour démystifier le cinéma documentaire, il faut dissoudre ce que l'on appelle son sujet [...] il faut recourir à d'autres moyens".

Résumé : Voici ce qu'écrivait Guy Debord à propos du film "La Société du spectacle" : "Ce film sera aussi choquant dans la forme que dans le contenu. Pour le contenu politique, il suffit de dire que seuls Machiavel, Marx, Bakounine et Durruti y sont bien traités (Hegel n'étant critiqué qu'à moitié, par une raillerie assez gentille). Clausewitz aussi est cité élogieusement, mais indirectement. Quant à tout le reste du capitalisme et de la révolution, j'en traîne dans la boue "tous les princes sans exception qui ont fait tout ce qu'il fallait pour nous amener au terme où nous sommes". Mais aussi bien, par une négation - détournée - de la négation spectaculaire, j'ai fait reparaître le prolétariat - ayant touché terre au plus bas et "se redressant plus terrible"-, ressortant jusqu'à des films mêmes que le stalinisme avait tournés, d'une manière falsifiée, en Russie". (Lettre à Gianfranco Sanguinetti, 20 octobre 1973). Quant au court métrage "Réfutation de tous les jugements, tant élogieux qu'hostiles, qui ont été portés sur le film "La Société du spectacle"" le projet en était déjà formé dans une lettre à Gérard Lebovici du 18 juillet 1974 : "Je crois qu'il serait bon de faire un court métrage consacré à la réfutation de toutes les critiques énoncées, et aussi bien de celles qui se sont imaginées favorables, mais avec une égale incompétence. Cela aurait aussi l'avantage de montrer que le cinéma peut également être un excellent moyen de communication pour la critique et la polémique".

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