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Livre

La fortune des primitifs : de Vasari aux néo-classiques


  • Contributeur(s)
  • Éditeur(s)
  • Date
    • 1994
  • Notes
    • Bibliogr. p. 199-209. Index
  • Langues
    • Français
    • , traduit de : Italien
  • Description matérielle
    • 227 p. : ill., couv. ill. en coul. ; 24 cm
  • Collections
  • Titre(s) en relation
  • Sujet(s)
  • Lieu
  • ISBN
    • 2-85226-048-4
  • Indice
    • 754.54 Peinture italienne de la Renaissance
  • Quatrième de couverture
    • «Qu'est-il advenu, entre le XVIe et le XVIIIe siècle, de Giotto et de Duccio, de Cimabue et de Giovanni Pisano ? Qu'a-t-on pensé et écrit sur Masaccio et Botticelli, sur Carpaccio ou Donatello ? Quel sort ont subi les tableaux et les sculptures des XIIIe et XIVe siècles, les fresques, les reliefs du Quattrocento, que les grandes mutations stylistiques enregistrées faisaient désormais apparaître comme d'un autre temps ?»

      Ainsi, dans sa préface à La Fortune des primitifs, Enrico Castelnuovo, en en retraçant la genèse à travers les enjeux théoriques de ce moment fort de l'historiographie de l'art en Italie, pose-t-il le problème que l'ouvrage s'attache à élucider.

      Après le Piero della Francesca de Roberto Longhi, dont il fut l'élève, après la Storia della critica d'arte de Lionello Venturi, Giovanni Previtali participe à la réflexion sur les rapports entre la critique et l'histoire de l'art. Ses conclusions apportent de nouvelles explications à la redécouverte des primitifs : retrouvant des peintures «préraphaélites» dans les collections italiennes dès la première moitié du XVIIIe siècle, il montre que, loin de satisfaire les critères de goût, ces œuvres servaient à illustrer la progression de l'art. Les collectionneurs érudits ont donc précédé les historiens de l'art de la fin du XVIIIe siècle. Du mépris affiché pour les témoignages de l'époque «gothique» à la passion des collectionneurs et à la récupération par certaines écoles de peinture du XIXe siècle, la redécouverte des primitifs passe par l'intérêt de spécialistes locaux ou de grandes figures ecclésiastiques et laïques. Des voyageurs français (Montesquieu, De Brosses), qui parfois s'installent en Italie comme le chevalier d'Agincourt, des Anglais aussi, répercutent hors de la péninsule les progrès faits dans la connaissance et l'estimation de l'art des primitifs italiens.

      «Le présent livre n'offre pas seulement une nouvelle image des primitifs à travers l'histoire de leur réception, il propose une lecture du XVIIIe siècle en tant que moment fondateur de l'histoire moderne de l'art...»


  • Origine de la notice:
    • FR-751131015 ;
    • BPI
  • Disponible - 754.54 PRE

    Niveau 3 - Arts