• Aide
  • Eurêkoi Eurêkoi


  • Contributeur(s)
  • Éditeur(s)
  • Date
    • 1998
  • Oeuvre(s)
  • Notes
    • GDR = Groupement de recherche
    • Index
  • Langues
    • Français
    • , traduit de : Allemand
  • Description matérielle
    • 555 p. ; 23 cm
  • Collections
  • Titre(s) en relation
  • Sujet(s)
  • ISBN
    • 2-07-074515-5
  • Indice
  • Tables des matières
      • Introduction à la philosophie de la mythologie

      • Friedrich Wilhelm Schelling

      • Éditions Gallimard

      • Avant-propos7
      • Livre I Introduction historico-critique
      • Leçon I.
      • Titre et objet de ces leçons. - Cours du développement. - Première explication de la mythologie comme poésie (la mythologie ne comporte aucune vérité). Exposé et critique de cette conception. - Discussion d'un passage d'Hérodote (II, 53) exposant les rapports entre la mythologie grecque et la poésie. - Rapports entre les autres mythologies, notamment indiennes, et la poésie.23
      • Leçon II.
      • L'interprétation allégorique de la mythologie (il y a de la vérité dans la mythologie, mais pas dans la mythologie comme telle): les différentes variétés de cette interprétation (évhémériste, morale, physique); l'interprétation cosmogonique ou philosophique (selon Heyne); l'interprétation philologico-philosophique (selon Hermann).45
      • Leçon III.
      • Essai d'une synthèse des conceptions poétique et philosophique (parallèle entre l'action conjointe de la poésie et de la philosophie dans la naissance de la mythologie et dans celle de la formation des langues). Résultat: la mythologie est en tout cas un produit organique. - Le principe explicatif réside dans un tertium quid par-delà la poésie et la philosophie. - Passage à la discussion des présupposés historiques de la mythologie. Critique de ces présupposés à propos des différents types d'explication admis jusqu'ici: 1) la mythologie a été l'invention d'individus; 2) l'invention d'un peuple. Principale objection à opposer à la dernière conception (abstraction faite de l'affinité des différentes mythologies): qu'un peuple ne surgit qu'avec sa théologie. - Résultat: la mythologie n'est pas une invention.64
      • Leçon IV.
      • Explications religieuses de la mythologie (il y a de la vérité dans la mythologie comme telle). - Différentes variétés de cette explication qu'on ne peut pas vraiment tenir pour religieuses (l'hypothèse de D. Hume. J. H. Voss). - Explication fondée sur l'instinct religieux d'où résulte soit à partir de la nature la divinisation de celle-ci, soit à partir de la notitia insita le polythéisme. - Hypothèse d'une théologie formelle préalable, combattue par Hume. - Explication par la déformation d'une vérité révélée, d'un monothéisme (Lessing, Cudworth. Exploitation évhémériste de l'Ancien Testament par G. Voss. Hypothèse d'une Révélation primitive. William Jones). - Théorie de F. Creuzer. - Passage à la question de la connexion causale entre la séparation (naissance) des peuples et le polythéisme.82
      • Leçon V.
      • Les hypothèses physiques sur la naissance des peuples. - Lien de ce problème à la question de la différence des races. - Cause de la division des peuples dans une crise spirituelle, prouvée par la connexion de la séparation des peuples et de la naissance des langues (Gn 1.11). Explication de cette crise et des causes positives de la naissance des peuples. Moyen de s'opposer à la désagrégation des peuples et de maintenir la conscience de l'unité (monuments préhistoriques, tour de Babel).106
      • Leçon VI.
      • Le principe de l'unité originelle: un dieu universel, commun à toute l'humanité. - Enquête plus détaillée, accompagnée de l'élucidation de la différence entre polythéisme simultané et polythéisme successif. - Réponse à la question capitale de savoir qui était ce dieu commun. Concept du monothéisme relatif d'où découle l'explication de la mythologie comme processus au cours duquel naissent en même temps que les théologies les peuples et les langues selon un ordre défini. Comparaison entre ce résultat et l'hypothèse d'un pur monothéisme préalable. Rapport entre le monothéisme relatif et la Révélation.128
      • Leçon VII.
      • Confirmation de ce qui précède par les écrits mosaïques. - Interprétation du Déluge. - Le monothéisme d'Abraham comme non absolument a-mythologique.151
      • Leçon VIII.
      • Déterminations complémentaires du dieu de la préhistoire dans son rapport avec le vrai Dieu. - Application au concept de Révélation. - Discussion du rapport entre l'époque préhistorique et l'époque historique, d'où l'on conclut que le polythéisme n'a pas de commencement historique, ce qui s'accorde avec la thèse de David Hume. - Processus supra-historique dont est issu le monothéisme relatif et ultime présupposition de la mythologie dans la conscience humaine qui (de par sa nature) pose Dieu. - Résultat: la mythologie est, considérée subjectivement, un processus théogonique nécessaire (se déroulant dans la conscience).178
      • Leçon IX.
      • À propos de la conception de la mythologie, analogue en apparence, d'Ottfried Müller. - Ce qu'il y a de spécifique à la philosophie de la mythologie. - Digression sur le droit de propriété de l'auteur par rapport à ses idées. - Passage à la question de la signification objective du processus théogonique.199
      • Leçon X.
      • Rapport de la philosophie de la mythologie à d'autres sciences. Son importance pour celles-ci: 1) pour la philosophie de l'Histoire; 2) pour la philosophie de l'art; 3) pour la philosophie de la religion.224
      • Livre II. Exposé de la philosophie rationnelle pure
      • Leçon XI.
      • Impossibilité de toute religion philosophique dans l'Antiquité. - Le christianisme ne pose pas immédiatement la libre religion. Catholicisme. Réforme. - La théologie naturelle. - Dissolution de l'ancienne métaphysique. - Passage au développement philosophique lui-même. Développement procédant historiquement jusqu'à Spinoza, spéculativement jusqu'au concept d'Étant.247
      • Leçon XII.
      • Progrès historique à travers Locke, Hume, Leibniz. Signification du spinozisme de Lessing. - Le savoir rationnel de Jacobi. - La Critique de Kant. - Rattachée à celle-ci, déduction des moments de l'Étant. - Relation de ces moments à l'Étant même.266
      • Leçon XIII.
      • L'Étant même = principe. L'accès à celui-ci n'est pas déductif, mais inductif. - Examen des éléments de cette induction, tels qu'on peut les trouver dans la pensée pure (non pas tirés de l'expérience ou dans des faits psychologiques) à l'aide du principe de contradiction. - Remarques logiques sur ce principe. - Les nombres en philosophie (trichotomie). - Cours du développement philosophique de l'Étant (des éléments) jusqu'à ce qui Est l'Étant. L'argument ontologique.281
      • Leçon XIV.
      • La méthode inductive, qui emprunte sa matière à la pensée pure, correspondant à la méthode dialectique. - Présentation de cette dernière d'après Platon, comprenant des déterminations plus précises sur le rapport entre les éléments de l'Étant et l'Étant même, et en particulier sur leur possibilité de ressortir à titre de principes autonomes. Transition à Aristote.304
      • Leçon XV.
      • La méthode dialectique d'après Aristote: 1) négative dans ses reproches dirigés contre la dialectique et la sophistique; 2) positive dans sa théorie des alpha pi lambda alpha. - Résultat historique et spéculatif: les éléments absolument simples ne peuvent être obtenus que par la pensée pure. - Les dialecticiens à l'époque d'Aristote.320
      • Leçon XVI.
      • Considération générale sur l'objet suprême. - Tâche de la philosophie première (rationnelle) qui vient de naître. - Son point de départ dans l'indifférence et la matière de celle-ci, l'Idée absolue (Dieu et le monde ne faisant qu'un). Caractérisation du système de l'identité (Kant et Fichte) et de son panthéisme. - Concept de la philosophie rationnelle pure, comparaison avec la mathématique. - Dans quelle mesure la science première n'est pas simplement science de l'universel. La position d'Aristote sur ce point. - Considérations générales sur Aristote.339
      • Leçon XVII.
      • Suite de l'exposition de la philosophie rationnelle pure. Les principes, élevés jusqu'à l'être, deviennent causes. Le rapport réciproque des trois causes (puissances). - Mise en parallèle de celles-ci avec les causes chez Platon, chez Aristote. Jusqu'où peut-on aller avec ces trois causes? (Matière. Quantité. Qualité. Choses). - Quatrième cause. Sa relation aux trois puissances, à Dieu. - La quatrième cause = âme = tau iota êta nu epsilon iota nu alpha iota chez Aristote.362
      • Leçon XVIII.
      • Récapitulation des quatre principes comme causes de la naissance de tout (du monde des Idées). L'âme comme intermédiaire entre le concret et Dieu. L'âme du monde platonicienne. Dans quelle mesure l'âme est présente dans l'inanimé. L'âme en tant que principe = a0 et son rapport à Dieu. - Le dilemme d'un monde intra- ou extra-divin. L'élévation à l'ipséité (= esprit. La quinta quaedam natura de Cicéron). - Caractère modifié de la science à la suite du monde extra-intelligible qui en résulte. - Différence entre la matérialité physique et la matérialité métaphysique (Platon). Essence de la matière physique (Képler), rapport de l'Idée avec la matière. - L'étendue. Espace et temps. Rapport des créatures à l'espace. - Propriété de la matière. Le concept de corps.381
      • Leçon XIX.
      • Ce qu'exige une déduction des trois dimensions de ce qui est corporel. - Déduction des trois dimensions en suivant Aristote. - Rapport entre les principes et les dimensions, et en particulier la quatrième cause (l'âme dans ses différents degrés). - Le côté physique de l'âme. - Passage à ce qu'il y a d'hyper-physique dans l'âme, au nu omicron upsilon dzêta (Aristote).403
      • Leçon XX.
      • À propos du nu omicron upsilon dzêta aristotélicien. - nu omicron upsilon dzêta = esprit. Nature éternelle de celui-ci. - Essence de l'esprit = vouloir. Distinction entre le premier (archi)-vouloir et le vouloir dans l'individu. Naissance des âmes individuelles. Comparaison de cet idéalisme et de celui de Fichte; son accord avec la conscience humaine universelle, et sa connexion avec l'idée d'une existence après la mort. - Étymologie du mot mu alpha kappa alpha ro iota omicron dzêta. Théorie de l'immortalité. - Prométhée comme représentant de l'antidivin. - La science rationnelle récuse la question de savoir si Dieu a voulu l'action par laquelle l'homme a posé le monde hors de l'Idée. Coup d'oeil rétrospectif sur le cours de la science rationnelle.426
      • Leçon XXI.
      • Solution de l'antinomie relative à la limitation ou l'illimitation de l'univers. - Paléontologie. L'histoire de la terre est une histoire interne et non une histoire externe. Naissance et unité du genre humain. Différence des races. Opposition de la lignée divine et des lignées naturelles. Justification de cette manière de voir contre les objections issues d'un point de vue philanthropique.455
      • Leçon XXII.
      • Théorie de la connaissance (l'objet de l'âme n'est pas Dieu, mais l'Étant). Distinction entre la connaissance naturelle et la science acquise qui se fonde sur la connaissance naturelle (ancienne métaphysique). Passage de la théorie de la connaissance à la philosophie pratique. Déduction de la Loi morale. - Indépendance de la Loi morale par rapport à Dieu (la delta iota kappa êta des Anciens. Kant). Déduction de l'État.478
      • Leçon XXIII.
      • L'État n'est pas produit de la liberté, il en est bien plutôt condition originaire, et il n'est donc pas issu d'un contrat. - La genèse de l'État du point de vue historique. État et société, et leurs différentes positions réciproques d'où résultent les différentes formes d'État. - La Grèce, Rome. - Grâce au christianisme l'État est devenu moyen (non fin); la tâche de l'individu est de s'élever intérieurement au-dessus de l'État.494
      • Leçon XXIV.
      • Rapport de l'individu à la Loi morale. Caractère malheureux de l'action. - Retour à la vie contemplative (ascèse, art, science); ce que le Moi doit finalement atteindre par là: Dieu dans l'Idée, à titre de cause finale. (But identique de la philosophie ancienne.) - Fin de la science simplement rationnelle (de la philosophie négative). Recherche de la philosophie positive. Transition vers celle-ci. Caractéristique de la philosophie positive. Sa question préalable.510
      • Appendice de la source des vérités éternelles
      • Développement de cette question. - Traitement de la question dans la scolastique. - La décision cartésienne. Bayle contre Descartes. - La théorie de Leibniz et sa critique. - Le rationalisme hégélien. - Solution positive de cette question en liaison avec la doctrine kantienne de l'Idéal de la raison.527
      • Index des noms propres543

  • Origine de la notice:
    • FR-751131015 ;
    • BPI
  • Disponible - 1"4" SCHE.F 1

    Niveau 2 - Philosophie