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Livre

La conscience de l'oeil : urbanisme et société

Résumé

L'aspect des villes reflète la grande peur cachée qu'ont les habitants de s'exposer. Retrace la naissance de cette crainte et comment s'est édifié le mur séparant la vie intérieure de la vie extérieure, l'explication étant en grande partie à chercher du côté de la religion. Une réflexion sur le problème du manque d'échanges et d'interaction sociale dans les villes contemporaines.


  • Éditeur(s)
  • Date
    • 2000
  • Notes
    • Index
    • Publié précédemment sous le titre : La ville à vue d'oeil (Plon, 1992)
  • Langues
    • Français
  • Description matérielle
    • 224 p. ; 24 cm
  • Titre(s) en relation
  • Sujet(s)
  • ISBN
    • 2-906229-44-X
  • Indice
  • Tables des matières
      • Présentation en français
      • L'aspect des villes reflète la grande peur cachée qu'ont leurs habitants de s'exposer. Dans leur esprit, <> suggère davantage le risque d'être blessé que la chance d'être stimulé. La peur de l'<> renvoie d'une certaine façon à une conception militarisée de la vie de tous les jours, comme si le modèle <> s'appliquait aussi bien à la vie subjective qu'à la guerre. Avec cet ouvrage, Richard Sennett retrace la naissance de cette crainte et comment s'est édifié le mur séparant la vie intérieure de la vie extérieure. La construction de ce mur s'explique en partie par notre histoire religieuse : le christianisme engagea la culture occidentale sur la voie de la séparation de l'expérience intérieure et de l'expérience extérieure. L'ombre de ce mur continue d'obscurcir la société laïque...
      • Un des traits caractéristiques de l'urbanisme moderne est qu'il dissimule derrière ses murs les différences qui existent entre les individus. Ainsi, les urbanistes n'ont créé dans nos villes que des espaces <>, insignifiants, des espaces qui dissipent la menace du contact social : miroirs sans tain des façades, autoroutes isolant les banlieues pauvres du reste de la cité, villes-dortoirs. Cette approche compulsive de l'environnement s'enracine, en partie, dans des malheurs anciens, dans la peur du plaisir, qui ont conduit les individus à traiter leur environnement de façon aussi neutre que possible. L'urbaniste moderne est manipulé par l'éthique protestante de l'espace.
      • Biographie de l'auteur
      • Richard Sennett a enseigné les sciences sociales à la New York University. Sociologue, il est également romancier et musicien. Il vit actuellement à Londres où il est professeur à la London School of Economies.

  • Origine de la notice:
    • Electre
  • Disponible - 305.71 SEN

    Niveau 2 - Sociologie, démographie