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Livre

Le duel entre Tourville et Seignelay : Béveziers et Plymouth, 1690

Résumé

Inspiré du livre de Jean Meyer sur Béveziers, cette étude historique retrace deux batailles de la marine française. On tente d'approcher le personnage de Seignelay. Il dépasse Colbert par la hardiesse de ses vues et les grandeurs de ses projets, sa plus grande ambition étant d'offrir au Roi, sinon l'anéantissement de Guillaume d'Orange, du moins une victoire décisive sur son armée navale.


  • Éditeur(s)
  • Date
    • 2001
  • Notes
    • Bibliogr. p. 161-163. Index
  • Langues
    • Français
  • Description matérielle
    • 170 p. : couv. ill. ; 24 cm
  • Collections
  • Sujet(s)
  • Epoque
  • Lieu
  • ISBN
    • 2-7178-4232-2
  • Indice
  • Quatrième de couverture
    • Connu pour sa prudence, Tourville a-t-il envisagé ou non de livrer un deuxième combat après la victoire «incomplète» de Béveziers, et, par la suite, d'attaquer les vaisseaux anglais réfugiés dans le port de Plymouth ? Les historiens s'interrogent encore sur ce que furent ses intentions. Convenait-il de céder au harcèlement obsessionnel de Seignelay et de prendre, dans l'état où était l'armée navale, des risques considérés comme excessifs en l'absence de galiotes à bombes et de troupes de débarquement ? Après un duel éprouvant de trois semaines, Tourville choisit, à tort ou à raison, de sauvegarder l'armée navale, instrument inappréciable de la puissance du Roi. Ainsi laissa-t-il Seignelay, à la veille de sa mort, au désespoir de n'avoir pu offrir au Roi une victoire décisive contre Guillaume d'Orange, «son plus puissant ennemi».

      En nous faisant assister à un drame humain poignant, Jean Peter nous permet de mieux jauger le pour et le contre, et de mieux comprendre les visées de Seignelay et les réticences de Tourville. Il a la prudence historienne de ne pas vouloir décider qui avait raison ou non... Tous les espoirs d'un Seignelay mourant s'effondrent en quelques jours, d'où son désespoir : l'échec au seuil de la mort, au lendemain de la victoire tant désirée. Le harcèlement allant jusqu'à l'insulte génère un dialogue de sourds, pathétique au possible. Tourville, la prudence incarnée, n'était pas de l'étoffe de Ruyter qui eût risqué le tout pour le tout... Ces quelques lignes ne donnent qu'une bien trop faible idée de la richesse de cette histoire écrite par Jean Peter.

      Jean Meyer Professeur émérite auprès de l'Université de Paris-Sorbonne


  • Origine de la notice:
    • FR-751131015 ;
    • Electre
  • Disponible - 944-663 PET

    Niveau 2 - Histoire