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Livre

La dictature empêchée : la grève de la faim des femmes de mineurs, Bolivie, 1977-1978


  • Éditeur(s)
  • Date
    • 1999
  • Notes
    • Bibliogr. p. 191-197. Glossaire
  • Langues
    • Français
  • Description matérielle
    • 200 p. : graph., couv. ill. ; 24 cm
  • Collections
  • Sujet(s)
  • Epoque
  • Lieu
  • ISBN
    • 2-271-05636-5
  • Indice
  • Quatrième de couverture
    • Cette contribution à la sociologie de l'événement protestataire éclaire le rôle des résistances civiles dans le retour à la démocratie en Amérique latine.

      Chapitre premier. L'occasion politique

      Chapitre II. Spontanéité et organisation

      Chapitre III. Défis et parades

      Chapitre IV. Négociations

      Conclusion

      Glossaire, bibliographie

      Le 18 décembre 1977, quatre épouses de mineurs boliviens, accompagnées de leurs enfants, démarrent une grève de la faim illimitée pour obtenir du gouvernement militaire du général Banzer une mesure d'amnistie générale. Trois semaines plus tard, environ 1200 grévistes supplémentaires, répartis dans les principales villes du pays, les accompagnent dans leur jeûne protestataire. Les mines sont en voie d'être paralysées ainsi que certains secteurs de l'activité industrielle. Des manifestations agitent les rues. L'Eglise enjoint le pouvoir de satisfaire les protestataires. Et finalement, non sans avoir essayé de venir à bout des grévistes par la répression, le gouvernement accorde l'amnistie générale ; les exilés reviennent au pays, les mineurs emprisonnés ou licenciés pour des raisons politiques retrouvent leur travail. Ce livre est une tentative d'explication aussi bien de la survenance de cette protestation non violente, enclenchée par des femmes, que de son double et spectaculaire succès. Succès quant à l'ampleur nationale de la mobilisation qu'elle suscite, et succès quant aux résultats obtenus, puisqu'elle parvient, au nom de la défense des droits de l'Homme, à desserrer l'étau de la dictature installée dans le pays depuis l'année 1971.

      Outre une contribution à la sociologie de l'événement protestataire, il éclaire le rôle des résistances civiles dans le retour à la démocratie en Amérique latine.

      Jean-Pierre Lavaud est professeur à l'université des sciences et techniques de Lille I. Il poursuit ses recherches dans le cadre du Centre lillois d'études et de recherches sociologiques et économiques (URA 345 CNRS - université de Lille I).


  • Origine de la notice:
    • BN
  • Disponible - 984.5 LAV

    Niveau 2 - Histoire