Presses de l'Université de Paris-Sorbonne
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Disponible - 81(091)"15" OIS
Niveau 3 - Langues et littératures
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Niveau 3 - Langues et littératures
Met en relief différentes formes d'oisiveté à la Renaissance, notamment en Angleterre et en France. Parmi les contributions : Oisiveté et hérésie ; Erasme et sa conception de l'"otium litteratum" ; Musique et oisiveté, la musique profane anglais sous Elisabeth 1re ; Rabelais et les périls de l'oisiveté ; L'oisiveté du sauvage ; L'oisiveté et ses remèdes, la vision de l'humaniste Thomas Starkey.
Otium, c'est une femme sans bras que la Paresse entraîne vers le marécage des vices dans le Triomphe de la vertu de Mantegna. Otium, c'est la négation des affaires, le négoce, le negotium. Satires, pamphlets des moralistes, il n'y a pas de mots assez durs pour dire la peur et le dégoût inspirés par cette inactivité suspecte qui s'apparente à la mélancolie. Toute une tradition en fait un vice mais apparaît bientôt une dimension socio-économique : les premières workhouses immortalisées plus tard par Dickens, vont endiguer la poussée des errants sans ressources. Il y a pourtant une bonne oisiveté, la tranquillité de l'otium litter-arum d'Erasme. On pourrait presque la confondre avec la vita contemplativa dialectiquement opposée à la vita activa. Otium est un mot sur lequel on joue. Sa plurisémie nous entraîne jusque dans les forêts paresseuses du Songe.
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