"En attendant Godot" ou L'amitié cruelle

Auteur(s) :

Louette, Jean-François (1961-....) Découvrir l'auteur

Résumé

Etudie cette pièce de S. Beckett, publiée en 1952, comme une représentation de la violence humaine, du déchirement devant les crises du drame, de l'art et de la guerre.

Éditeur(s)
- Belin
Date
- 2002
Notes
- Bibliogr. p. 113-117
- L'ouvrage porte par erreur : ISSN 1147-5196
Langues
- Français
Description matérielle
- 153 p. : couv. ill. ; 19 cm
Collections
- Belin sup
Sujet(s)
ISBN
- 2-7011-3316-5
Indice
- 840"19" BECK Beckett (Samuel)
Quatrième de couverture
- Publié en 1952, En attendant Godot a déjà cinquante ans ; on voit mieux le chef-d'œuvre s'inscrire dans l'Histoire. Celle, d'abord, de la violence humaine : cette pièce ressortit à une littérature «lazaréenne», marquée par l'expérience de la guerre et de l'Extermination. Mais En attendant Godot prend sens aussi dans le processus, qui traverse tout le XX^e siècle, de contestation de l'art par lui-même : «dés-esthétisation» qui conduit Beckett à déjouer, par la provocation et la frustration, la communion de la salle avec la scène. Pour replacer cette œuvre dans l'histoire du théâtre, on analyse ici la filiation qui la rattache à des dramaturges du conflit et de la cruauté : Strindberg, Artaud.
  Crise du drame (du dialogue intersubjectif), crise de l'art (de la relation au public), crise de la guerre (de la Cité) : En attendant Godot ne connaît d'autre régime, pour le lien interhumain, que celui du déchirement : de l'amitié cruelle.
Origine de la notice:
- BNF