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Le cens de la famille : les femmes et le vote, 1789-1848

Résumé

Analyse historique et sociologique expliquant pourquoi et comment les femmes ont été écartées de la vie politique de la Révolution à la Seconde Guerre mondiale.


  • Éditeur(s)
  • Date
    • 2002
  • Autre(s) forme(s) de titre
  • Langues
    • Français
  • Description matérielle
    • 255 p. ; 22 cm
  • Collections
  • Sujet(s)
  • Epoque
  • Lieu
  • ISBN
    • 2-7011-3261-4
  • Indice
    • 944-730 Histoire politique de la France de la Révolution et du 19e siècle
  • Quatrième de couverture
    • Lorsqu'on cherche à situer politiquement les femmes, dans la première moitié du XIXe siècle, la réponse semble aujourd'hui s'imposer d'elle-même : privées du droit de suffrage, elles sont exclues de la citoyenneté révolutionnaire, universelle et individualiste telle qu'elle est définie à partir de 1789.

      Le constat de leur exclusion, d'une objectivité irréprochable, ne rend pourtant pas compte de leur situation politique telle qu'elle est pensée à cette époque (de 1789 à 1848). Car à ce constat, un autre peut être opposé : les femmes sont loin d'être les seules concernées par cette exclusion, elles qui partagent cette communauté de destin avec les domestiques et les enfants. En sortant d'une analyse centrée uniquement sur l'exclusion des femmes en tant que telles, pour aborder ces non inclus dans leur globalité, tous «membres de la famille», on est amené à s'interroger sur les liens entre appartenance à la sphère domestique et exclusion des droits électoraux.

      D'où le titre de cet ouvrage : Le cens de la famille. Le calcul du cens électoral a une histoire qui, en raison même du caractère «technique» de son objet, en dit long sur les catégories non débattues, évidentes du droit de suffrage. De fait, une étude attentive des lois électorales de 1789 à 1848 montre que les membres de la famille, en étant autorisés à déléguer leurs contributions à l'électeur pour le calcul du cens, sont considérés comme constitutifs de sa capacité politique. Le familial, loin d'être laissé à l'écart du politique, le constitue. Il est le vecteur à partir duquel se pense la capacité du citoyen à parler au nom de plus grand que lui, et en particulier au nom des femmes.


  • Origine de la notice:
    • BNF
  • Disponible - 944-730 VER

    Niveau 2 - Histoire