Chaouabtis : des travailleurs pharaoniques pour l'éternité : [exposition, Paris, Musée du Louvre, aile Richelieu, 7 mars-30 juin 2003]

Exposition. Paris, Musée du Louvre-. 2003

Résumé

Pendant 2.000 ans, les Egyptiens déposèrent dans leurs sépultures des serviteurs funéraires (chaouabtis, ouchebtis), statuettes caractéristiques de la civilisation pharaonique. Dans le monde des morts, ils étaient chargés de suppléer aux corvées agricoles dues par le défunt. 10 courts essais précisent les fonctions des chaouabtis. Ils sont illustrés de quelques photos de la collection du Louvre.

Autre(s) auteur(s)
- Bovot, Jean-Luc
- Musée du Louvre (Paris ). Département des antiquités égyptiennes
Éditeur(s)
- Réunion des musées nationaux
Date
- 2003
Notes
- Bibliogr. p. 95-100. Notes bibliogr.
Langues
- Français
Description matérielle
- 101 p. : ill. en noir et en coul., couv. ill. en coul. ; 26 cm
Collections
- Les dossiers du Musée du Louvre
Sujet(s)
Lieu
- Égypte
ISBN
- 2-7118-4607-5
Indice
- 703.3 Art de l'Égypte antique
Quatrième de couverture
- Selon leurs croyances funéraires, les Égyptiens étaient convaincus de devoir exécuter des corvées agricoles dans leur vie future.
  Pour parer à cette éventualité, ils conçurent des suppléants magiques capables de travailler à leur place pour l'éternité. Ces serviteurs funéraires au nom bizarre, chaouabti, ouchebti, ont l'apparence de statuettes en matériaux divers munies d'outils agricoles. Pendant près de 2000 ans ils accompagnèrent le défunt dans son tombeau et furent souvent réunis en "troupes" conséquentes - 401 figurines pour un propriétaire, en principe.
  On comprend qu'en dépit des aléas de l'Histoire, bon nombre d'entre elles soient parvenues jusqu'à nous. Ces serviteurs occupent une place importante au sein des collections d'égyptologie: plus de 4200 exemplaires au musée du Louvre.
  Cet ouvrage, illustré par un choix de statuettes du musée, se propose d'expliquer l'origine et la fonction des serviteurs. Il donne un aperçu aussi complet que possible de leur étonnante diversité.
Origine de la notice:
- BNF