par Schlick, Moritz (1882-1936)
Agone
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Disponible - 165.1 SCH
Niveau 2 - Philosophie
par Schlick, Moritz (1882-1936)
Agone
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Disponible - 165.1 SCH
Niveau 2 - Philosophie
Présente trois conférences prononcées à Londres en 1932 dans lesquelles M. Schlick (1882-1936) expose, de façon simple et sans présupposer d'aucune connaissance en histoire de la philosophie, les idées majeures de sa philosophie du langage et de la connaissance, c'est-à-dire les conceptions de sa ¤¤Théorie générale de la connaissance¤¤ qui se sont radicalisées vers 1930 au contact de Wittgenstein.
LE BUT DE LA CONNAISSANCE est de nous orienter parmi les objets et de prédire leur comportement. On y parvient en découvrant leur ordre et en assignant à chacun d'eux sa place au sein de la structure du monde.
S'identifier à une chose ne nous aide pas à trouver son ordre. Lorsque je regarde le ciel bleu et me perds entièrement dans sa contemplation, sans penser à rien, j'éprouve le bleu qui remplit complètement mon esprit : ils ne font plus qu'un. La conception métaphysique de la connaissance a toujours été la conception mystique de l'intuition, du contact direct et intime. Mais éprouver, c'est vivre ; ce n'est pas connaître. Tous les métaphysiciens ont tenté de nous dire ce qu'est le contenu du monde : ils ont cherché à exprimer l'inexprimable. C'est pourquoi ils ont échoué.
Connaître, c'est reconnaître : je dois reconnaître cette couleur comme la couleur particulière que l'on m'a appris à nommer « bleu », ce qui implique un acte de comparaison ou d'association. La phrase « Ceci est bleu » exprime une connaissance véritable. Connaître, c'est exprimer. Il n'y a aucune connaissance inexprimable.
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