par Moreau, Jacob-Nicolas (1717-1804)
Publications de l'Université de Saint-Etienne
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Disponible - 840(082)"17" AFF
Niveau 3 - Langues et littératures
par Moreau, Jacob-Nicolas (1717-1804)
Publications de l'Université de Saint-Etienne
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Disponible - 840(082)"17" AFF
Niveau 3 - Langues et littératures
L'auteur anonyme de l'"Avis utile" inventa, en 1757, le sobriquet de Cacouacs pour désigner les philosophes qui faisaient paraître l'"Encyclopédie" et troublaient, selon lui, la tranquilité publique. Il associe l'adjectif grec kakos (méchant) et le mot couac. Ce pamphlet et ceux de Moreau et de l'abbé de Saint-Cyr sont ici présentés pour retracer une affaire qui fit grand bruit.
Au tournant du siècle, les esprits bien pensants et les autorités en place commencent à s'inquiéter d'un groupe d'intellectuels turbulents qui se sont auto-proclamés «Philosophes». La parution des premiers tomes d'un ouvrage collectif, l'Encyclopédie, vient de les mettre avec éclat sur le devant de la scène politique et littéraire. Il est temps de réagir. S'y emploient successivement un auteur anonyme qui crée en 1757, pour les désigner, le terme de Cacouac (le «méchant» suivant l'étymologie de sa racine grecque), puis Jacob-Nicolas Moreau qui prolonge la satire par un Nouveau mémoire sur les Cacouacs; enfin l'abbé Giry de Saint-Cyr, précepteur du Dauphin de France qui trempe à son tour la plume dans le fiel. L'affaire fit grand bruit et figure dans toute histoire de la littérature française du Siècle des Lumières. Elle est retracée ici avec toutes ses pièces constitutives, y compris une riposte par la Harpe, intitulée l'Aléthophile (l'ami de la vérité), texte devenu fort rare.
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