Isabelle la catholique : un modèle de chrétienté ?

Auteur(s) :

Pérez, Joseph (1931-2020) Découvrir l'auteur

Résumé

L'auteur revient sur les actions d'Isabelle de Castille (1451-1504) et explique ses motivations premières qui contrairement aux rumeurs n'étaient pas religieuses mais politiques. Face aux rumeurs de béatification d'Isabelle à l'occasion du centenaire de sa mort, il rappelle que la reine qui a encouragé l'expédition de Colomb aux Indes, n'a pas empêché l'esclavage des Indiens.

Éditeur(s)
- Payot
Date
- 2004
Notes
- Bibliogr. p. 195-196. Index
Langues
- Français
Description matérielle
- 203 p.-[8] p. de pl. : carte, couv. ill. en coul. ; 23 cm
Collections
- Biographie Payot
Sujet(s)
Epoque
- Espagne -- 1479-1516 (Ferdinand et Isabelle)
Lieu
- Espagne -- 1479-1516 (Ferdinand et Isabelle)
ISBN
- 2-228-89908-9
Indice
- 946-58 Rois catholiques
Quatrième de couverture
- Faut-il béatifier la reine Isabelle ? Telle est la brûlante question d'actualité - à la veille de la commémoration du cinquième centenaire de sa mort - qui constitue le pivot de cet essai incisif sur le rôle joué par Isabelle de Castille (1451 - 1504) dans les grandes mesures politiques et religieuses du règne des Rois Catholiques. Un règne souvent qualifié d'âge d'or de l'Espagne.
  Joseph Pérez a relevé avec brio le difficile pari de séparer ce couple mythique de princes étroitement associés : Ferdinand et Isabelle. Quelle part cette dernière, souvent présentée par les historiens comme un modèle de vertu, même si on lui reproche d'avoir poussé la piété jusqu'au fanatisme, a-t-elle prise dans la création de l'Inquisition et l'expulsion des Juifs, ces deux actes lourds de conséquences ? Dans la Reconquista qui chassa les Maures du royaume de Grenade ? Dans la découverte du Nouveau-Monde par Christophe Colomb et le travail forcé des Indiens qui s'ensuivit, condamnant des milliers d'entre eux à une mort certaine ?
  Autant de questions dérangeantes que l'auteur aborde sans détour, avec une honnêteté et une rigueur historique rares. Émerge alors la figure d'un chef d'État volontiers machiavélique, davantage mû par une ambition absolutiste que par un quelconque mysticisme. Et l'image d'une Espagne où l'unité de la foi devenait la condition indispensable à sa modernité.
Origine de la notice:
- BNF