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Livre

La Bible en Sorbonne ou La revanche d'Erasme

Résumé

Dans les années 1980, M. Harl et ses collaborateurs de la Sorbonne ont entrepris une traduction française de la Bible grecque des Septante. Ce sont les universitaires qui remettent aujourd'hui en honneur les textes grecs de la tradition biblique. L'auteur exprime et justifie sa conviction que l'interprétation des textes religieux peut se faire dans la neutralité d'une approche laïque.


  • Éditeur(s)
  • Date
    • 2004
  • Langues
    • Français
  • Description matérielle
    • 368 p. ; 22 x 15 cm
  • Collections
  • Sujet(s)
  • ISBN
    • 2-204-07657-0
  • Indice
  • Quatrième de couverture
    • Dans les années 1980, Marguerite Harl et ses collaborateurs de la Sorbonne entreprennent une traduction en français de la version grecque de la Bible dite des Septante - une des racines de notre civilisation. Double paradoxe puisque la priorité que l'humaniste Érasme donnait aux sources grecques des Écritures avait été rejetée, à la Renaissance, par les maîtres scolastiques de la Sorbonne d'alors - et la laïcité actuelle de l'Université française ne semblait pas propice à engendrer un tel projet. Et pourtant, ce sont bien des universitaires qui remettent aujourd'hui en honneur les textes grecs de la tradition biblique !
      Marguerite Harl, dont la thèse de doctorat portait sur le premier grand théologien du christianisme, Origène, raconte comment, élue professeur de grec à la Sorbonne, elle y rejoint Henri-Irénée Marrou qui renouvelait l'étude de l'histoire ancienne du christianisme et comment, en helléniste, elle inaugure dès les années 1960 un enseignement sur les écrivains grecs chrétiens, absents jusque-là des études classiques. Comment des « Pères de l'Église », elle sera amenée à remonter au philosophe juif Philon d'Alexandrie puis à la Septante elle-même.
      Mais l'auteur ne fait pas que conter une expérience, elle développe une réflexion de première importance pour les débats sur la transmission de la Bible à travers ses traductions et ses traditions de lecture et sur les relations du judaïsme et du christianisme. Marguerite Harl exprime et justifie ici sa conviction que transmettre et interpréter les textes religieux peuvent se faire dans la neutralité d'une approche laïque, sans que ce soit au détriment de leur juste compréhension.


  • Origine de la notice:
    • Electre
  • Disponible - 22.05 HAR

    Niveau 2 - Religions