Le Paradis interdit au Moyen âge : la quête manquée de l'Eden oriental

Auteur(s) :

Braga, Corin (1961-....) Découvrir l'auteur

Résumé

Les périples réels et imaginaires, récurrents au Moyen Age, ayant pour finalité de retrouver le jardin d'Eden sont analysés ici dans le cadre large de la quête manquée de l'immortalité, du voyage initiatique qui ne peut aboutir. Panorama des croyances de l'époque et analyse de la façon dont religion, politique et littérature influent sur la sphère métaphysique.

Éditeur(s)
- l'Harmattan
Date
- 2004
Langues
- Français
Description matérielle
- III-404 p. : couv. ill. ; 22 cm
Collections
- Littératures comparées
Sujet(s)
ISBN
- 2-7475-7152-1
Indice
- 81.041 Mythes et personnages mythiques
Quatrième de couverture
- LE PARADIS INTERDIT AU MOYEN ÂGE
  La quête manquée de l'Eden oriental
  Les périples imaginaires vers le Paradis terrestre sont un scénario récurrent de la littérature du Moyen Âge. Ce livre les envisage dans le cadre plus large du thème de la quête manquée de l'immortalité, du voyage initiatique qui ne peut pas aboutir. En effet, dès son avènement, le Judaïsme et plus tard le Christianisme ont renversé le mythe procheoriental du jardin des dieux où le héros reçoit la pomme d'immortalité de l'arbre de vie protégé par la grande déesse, par le mythe de l'Eden à jamais fermé après le péché originel. Moines chrétiens du désert de l'Egypte comme saint Macaire, héros classiques comme Alexandre le Grand, voyageurs réels ou fictifs en Asie mongolique de jean de Plan Carpin à Jean Mandeville, tous ces personnages parcourent l'Asie et les Indes fabuleuses à la quête d'un paradis sur terre désormais inaccessible. En historien, anthropologue et exégète des mythes, tant religieux que littéraires, Corin Braga, écrit Jean-Jacques Wunenburger, « ne nous livre pas seulement une histoire des croyances mais nous invite à pénétrer dans les arcanes des grandes constructions du sens de la vie, que les religions, les littératures et même les mythes politiques ne cessent d'activer ou de combattre ».
Origine de la notice:
- BNF