• Aide
  • Eurêkoi Eurêkoi

Livre

Néolithisation précoce : premières traces d'anthropisation du couvert végétal à partir des données polliniques

Résumé

Réunit des articles de palynologues et d'archéologues, fruits de recherches menées en France, en Belgique, au Luxembourg et en Espagne entre 1997 et 1999, sur l'impact de l'homme sur l'environnement durant la période holocène. Montre comment il a été possible de déterminer le début de l'exploitation agricole de certaines plantes par les hommes.


  • Contributeur(s)
  • Éditeur(s)
  • Date
    • 2004
  • Notes
    • Recueil d'articles, résultats du programme CNRS Paléoenvironnement, évolution des hominidés, mené de 1997 à 1999
    • Notes bibliogr. Résumés en français et en anglais
  • Langues
    • Français
  • Description matérielle
    • 219 p. : ill., couv. ill. ; 30 cm
  • Collections
  • Sujet(s)
  • ISBN
    • 2-84867-079-7
  • Indice
    • 561 Paléobotanique, palynologie
  • Quatrième de couverture
    • Série Environnement, sociétés et archéologie, n° 7

      Les articles réunis dans ce volume sont le fruit d'une recherche pluridisciplinaire effectuée de 1997 à 1999 dans le cadre du programme CNRS « Paléoenvironnement, Evolution des Hominidés ». Ce projet, intitulé « Premières traces de l'impact de l'homme sur la végétation holocène », s'appuyait sur le fait qu'il semblait exister un décalage chronologique, plus ou moins important suivant les régions, entre la néolithisation décrite à partir des artefacts archéologiques et les traces les plus anciennes d'impact de l'homme sur le couvert végétal perçues dans les analyses des grains de pollen et des spores. Si les archéologues disposaient d'un schéma très élaboré, les paléobotanistes touchaient là un domaine nouveau pour eux aux limites de résolution de leur discipline.
      L'impact des sociétés humaines sur la végétation est défini, avec différents dosages relatifs, par la convergence de plusieurs indices polliniques d'anthropisation : présence de grains de pollen de céréales (mais ce n'est pas primordial) associés à une augmentation des poacées, des plantes messicoles et rudérales, à une chute non négligeable de certains grains de pollen d'arbres et parfois aussi à une augmentation des arbres et arbustes héliophiles et/ou pionniers. Les premières preuves polliniques de l'influence de l'homme sur la dynamique naturelle de la végétation holocène sont mises en évidence suivant les régions entre la fin du VIIème et le Vième millénaire avant notre ère (années solaires) ; la période-clé semble être le Vlème millénaire.
      La plupart des articles réunis ici associent des spécialistes de l'évolution de la végétation et des archéologues ce qui permet de comparer les données issues des diagrammes polliniques à celles tirées des recherches archéologiques. Presque toutes les régions de France sont abordées ; des articles concernent également la Belgique, le Luxembourg et l'Espagne. A la lumière de ces découvertes, la classique rupture brutale entre le Mésolithique et le Néolithique serait remplacée par un lent processus de contacts, de diffusions partielles et d'adoptions temporaires de certaines techniques - notamment agricoles -, processus jalonné pendant environ un millénaire de périodes fastes et de phases d'abandon de ces pratiques couvrant parfois plusieurs générations.


  • Origine de la notice:
    • BNF
  • Disponible - 561 NEO

    Niveau 2 - Sciences