ENS éd.
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Disponible - 840(091)"16" PAR
Niveau 3 - Langues et littératures
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Niveau 3 - Langues et littératures
Etudes sur l'écriture polémique, scandaleuse ou licencieuse d'une série d'auteurs français aux XVIe et XVIIe siècles. Examine les critères de condamnation de certains auteurs plutôt que d'autres à travers le panorama des principaux conflits idéologiques de l'époque : autour de la réception des textes de La Boétie, Théophile, Guillaume Reboul, Des Périers, La Mothe Le Vayer...
Des guerres de religion à la Fronde, la France connaît une période d'instabilité politique et religieuse propice à toutes les licences. C'est dans ce cadre mouvant, en perpétuelle redéfinition, que prennent place un certain nombre d'imprimés remarqués pour leur virulence ou leur portée transgressive.
La liberté de parole relève d'un geste libératoire, comme l'attestent les réactions des institutions ou des ordres interpellés. Cet excès, tant idéologique que verbal, doit être mesuré à l'aune de la réglementation progressive des savoirs, des normes morales et des pratiques censoriales qui les défendent. Des espaces éditoriaux à ceux, bien réels, des institutions, se joue aussi l'affirmation de la persona auctoriale, mise en scène et mise en cause par l'imprimé subversif - fable, dialogue philosophique ou invective pamphlétaire.
Qu'est-ce que la liberté de parole ? Les communications réunies dans le présent ouvrage ont en commun d'articuler les enjeux idéologiques de la liberté à une approche pragmatique des actes de langage. Au terme d'un tel parcours, il est possible de dire ce qui informe les limites du dicible et du publiable à un moment donné : comment et pourquoi certains auteurs, plutôt que d'autres, furent condamnés pour avoir voulu «parler librement».
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