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Le cheval dans les croyances germaniques : paganisme, christianisme et traditions

Résumé

Dans le paganisme germain et plus généralement dans l'Occident chrétien, le cheval est vu comme un double de l'homme et un symbole des puissances divines. Il fait donc le lien entre les deux et, à ce titre, c'est un animal sacré. L'auteur démontre la pérennité de son statut relativement à la 3e fonction indo-européenne dans l'Occident médiéval puis dans les traditions populaires.


  • Éditeur(s)
  • Date
    • 2005
  • Notes
    • Bibliogr. p. 907-943. Index
  • Langues
    • Français
  • Description matérielle
    • 1 vol. (974 p.-[48] p. de pl.) : ill. ; 23 cm
  • Collections
  • Sujet(s)
  • Lieu
  • ISBN
    • 2-7453-1216-2
  • Indice
    • 39(43) Anthropologie et ethnologie. Allemagne
  • Quatrième de couverture
    • Quelle était la place du cheval dans le paganisme des Germains, et comment les croyances relatives à cet animal ont-elles évolué dans l'Occident chrétien et dans les traditions allemandes ?

      Le cheval se distingue des autres animaux dans les rites et les mentalités germaniques : double de l'homme, mais aussi forme des puissances, il constitue un lien entre leurs deux mondes, ce qui le définit comme animal sacré. La diversité de ses rôles - il est notamment un génie de la fécondité, un démon de la mort, l'instrument de transes chamaniques et le masque de rituels initiatiques - renvoie à sa fonction fondamentale qui est d'incarner le cycle vital cosmique, que son sacrifice régulier vise à entretenir.

      La christianisation a combattu ce rite (par l'interdiction de l'hippophagie) comme celui de l'offrande funéraire du cheval, parallèlement à l'élimination progressive de l'animal réel hors de la sphère religieuse (défilés, rogations à cheval). Le cheval symbolique des clercs est ambivalent : tandis qu'il est plutôt associé au péché dans leur prédication (exempla), sa valorisation est le plus souvent positive dans leurs bestiaires mystiques.

      Si les pratiques post-médiévales conservent la croyance aux vertus apotropaïques et bénéfiques du cheval (importance de l'organothérapie notamment), les mémorats (Sagen) en retiennent en revanche une image sombre et négative.

      Sur la très longue période, c'est l'association du cheval avec la troisième fonction indo-européenne qui domine dans l'espace germanique.


  • Origine de la notice:
    • BNF
  • Disponible - 39(43) WAG

    Niveau 2 - Ethnologie