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Livre

Le commissaire disparaît : la falsification des photographies et des oeuvres d'art dans la Russie de Staline

Résumé

Montre comment Joseph Staline manipula les images officielles pour promouvoir sa carrière politique et effacer la mémoire de ses rivaux et des victimes de ses purges. Intervenant sur des photographies, des affiches et des tableaux, les bureaucrates du Parti supprimèrent ainsi des visages des portraits de groupe et rajoutèrent des légions de fidèles dans les scènes de foule.


  • Éditeur(s)
  • Date
    • impr. 2005
  • Notes
    • Bibliogr. p. 190. Index
  • Langues
    • Français
    • , traduit de : Anglais
  • Description matérielle
    • 1 vol. (192 p.) : ill. en noir et en coul., couv. ill. ; 30 cm
  • Titre(s) en relation
  • Sujet(s)
  • Epoque
  • Lieu
  • ISBN
    • 2-7021-3623-0
  • Indice
  • Quatrième de couverture
    • Le Commissaire disparaît n'est rien moins que l'histoire de l'Union soviétique racontée à travers ses images falsifiées. Ce livre pose un regard glaçant sur la manière dont un homme, Joseph Staline, manipula l'opinion par le photomontage dans le but d'exalter le culte de sa propre personnalité tout en effaçant la mémoire de ses victimes. En effet, sur ordre de Staline, des laborantins du Parti supprimèrent à l'aérographe l'image de ses rivaux réels ou supposés dans les portraits de groupe au fur et à mesure des purges qui les frappaient, trafiquèrent des scènes de foules et rapprochèrent photographiquement le «Petit Père des peuples» du grand Lénine pour lui conférer une légitimité factice.

      Au cours des trente dernières années, David King, historien de la photographie, a rassemblé la plus importante collection au monde de photos, d'affiches et de tableaux retouchés sous l'ère soviétique. Sa collection rassemble plus de vingt-cinq mille images, dont les plus éloquentes ont été réunies dans le présent ouvrage. Dans certains cas, quand le rythme des liquidations dépassait les capacités de la machine à falsifier, les visages de ses victimes étaient sauvagement noircis à l'encre dans les documents officiels du Parti, les survivants craignant qu'on leur reproche de ne pas les avoir censurés eux-mêmes. Dans chaque cas, la juxtaposition de l'original et de l'image altérée livre un aperçu terrifiant - et parfois d'un comique tragique - d'un régime régi par la paranoïa et le mensonge institutionnalisé, et dévorant, physiquement et symboliquement, ses meilleurs serviteurs.


  • Origine de la notice:
    • BNF
  • Disponible - 947-82 KIN

    Niveau 2 - Histoire