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Livre

La fin de l'impossible : deux ou trois choses que je sais de Gary

Résumé

Cette relecture de l'utopie de R. Gary, l'espoir de voir l'homme naître à son humanité après reconnaissance de son essentielle inhumanité, propose de questionner les rapports entre éthique et esthétique pour favoriser la résurgence culturelle d'une éthique de la réjouissance.


  • Éditeur(s)
  • Date
    • impr. 2005
  • Notes
    • Notes bibliogr.
  • Langues
    • Français
  • Description matérielle
    • 1 vol. (151 p.) ; 20 cm
  • ISBN
    • 2-267-01794-6
  • Indice
  • Quatrième de couverture
    • La fin de l'impossible

      Deux ou trois choses que je sais de Gary

      Dans cet essai au ton personnel, Paul Audi tente de dégager et d'éclaircir, parmi toutes les idées que le romancier Romain Gary a cherché à mettre en valeur, celles qu'il lui paraît urgent que nous entendions dans le contexte présent de la culture, qui fait désormais le moins de place possible à une éthique de la réjouissance. En prenant pour fil conducteur la phrase énigmatique de Gros-Câlin, le roman de Gary signé Émile Ajar : « J'attends la fin de l'impossible », il s'interroge en priorité sur cette étrange utopie qui se dissimule à l'arrière-plan de tous les écrits de Gary et que cet idéaliste désenchanté, ce « clown lyrique », disait vouloir poursuivre dans la vie envers et contre tout. Ce faisant, il parvient à mettre en perspective - comme pour mieux se la réapproprier - l'espérance qui fut celle de Gary, comme elle est au fond celle de tout un chacun, de voir l'homme, cet être profondément inhumain, naître un jour à son humanité, qui n'est autre que la reconnaissance de son essentielle fragilité.


  • Origine de la notice:
    • BNF
  • Disponible - 840"19" GARY 5 AU

    Niveau 3 - Langues et littératures