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Résumé

L'islam, dans cette "Histoire de la Turquie" publiée en 1854, est davantage présenté comme une secte chrétienne que comme une religion autonome. Pour Lamartine, qui cherchait à familiariser le lecteur occidental avec la religion musulmane, "l'islam est un christianisme purifié". Mahomet est présenté comme une sorte de visionnaire, déiste et tolérant.


  • Contributeur(s)
  • Éditeur(s)
  • Date
    • 2005
  • Langues
    • Français
  • Description matérielle
    • 1 vol. (265 p.) : couv. ill. en coul. ; 22 cm
  • Collections
  • Titre(s) d'ensemble
  • Sujet(s)
  • ISBN
    • 2-7475-9426-2
  • Indice
  • Quatrième de couverture
    • Lamartine consacre au Prophète et à l'Islam, dans son Histoire de la Turquie, un volume tout entier.

      Pour rendre l'Islam accessible au lecteur occidental, Lamartine utilise un vocabulaire chrétien : il parle de pontificat, d'apôtre, de sacerdoce et d'assomption pour raconter l'histoire de Mahomet. Il s'attache à souligner toutes les ressemblances possibles avec le Christianisme.

      Aussi, sans oser répéter ce qu'il avait dit sur l'Islam à Vigny : L'Islam est un christianisme purifié, il met en valeur, au style direct, la réplique du roi chrétien d'Éthiopie accueillant des réfugiés musulmans, qui reflète parfaitement sa pensée : entre ce que tu viens de dire du Christ et ce qu'en dit notre religion, il n'y a pas l'épaisseur de ce brin d'herbe de différence ! Allez, et vivez en paix.

      A chaque fois qu'il le peut, Lamartine cite des chrétiens dans le sillage du Prophète. Utilisant la célèbre parabole du semeur il affirme : Le Coran fut évidemment dans son esprit la végétation de cette semence de l'Évangile jetée en passant par le vent du désert dans son âme.

      Le lecteur est peu à peu conduit à partager l'admiration de l'auteur pour le Prophète, et le terrain devient propice pour le rapprochement entre les deux civilisations, puisque cette animosité du vaste public occidental à l'égard de l'Islam était principalement due au discrédit jeté sur la personne même du Prophète. Il y a «malentendu». N'est-ce pas là la formule généralement usitée pour entamer une procédure de réconciliation ?

      Dans cet esprit, il dira : Si la grandeur du dessein, la petitesse des moyens, l'immensité du résultat sont les trois mesures du génie de l'homme, qui osera comparer humainement un grand homme de l'histoire moderne à Mahomet ?

      Un chef d'oeuvre de conciliation : Mahomet y est décrit comme le plus grand des hommes. Cependant, Lamartine rappelle que le Christ est surhumain.


  • Origine de la notice:
    • BNF
  • Disponible - 840"18" LAMA 3

    Niveau 3 - Langues et littératures