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Un réformiste à l'Université al-Azhar : oeuvre et pensée de Mustafâ al-Marâghi (1881-1945)

Résumé

Retrace et replace dans le contexte de l'Egypte de la première moitié du XXe siècle, la vie et la pensée politico-religieuse du shaykh al-Marâghî, qui fut juriste, magistrat, conseiller du roi Fârûq, recteur par deux fois de l'université al-Azhar et partisan d'une réforme technique, administrative, juridique et politique du pays. Ouvrage issu d'une thèse soutenue à l'Inalco en 2003.


  • Éditeur(s)
  • Date
    • impr. 2005
  • Notes
    • Bibliogr. p. 284-295. Bibliogr. des oeuvres d'al-Marâghi p. 283. Glossaire
    • CEDJ = Centre d'études et de documentation économiques, juridiques et sociales
  • Langues
    • Français
  • Description matérielle
    • 1 vol. (303 p.) : couv. ill. ; 24 cm
  • Collections
  • Sujet(s)
  • Epoque
  • Lieu
  • ISBN
    • 2-84586-699-2
  • Indice
  • Quatrième de couverture
    • Un réformiste à l'université al-Azhar

      Oeuvre et pensée de Mustafâ al-Marâghî (1881-1945)

      Shaykh al-Marâghî : un nom peu connu et pourtant un personnage étonnant de l'histoire de l'Égypte, tour à tour témoin et acteur des événements qui ont secoué le pays dans la première moitié du XXe siècle.

      Habité depuis sa jeunesse par le désir de voir son pays occuper une place prééminente dans le monde musulman, al-Marâghî s'est engagé à plusieurs reprises dans un combat pour la restauration du califat en faveur des souverains égyptiens. « Esprit éclairé » selon l'expression qui revient le plus souvent sous la plume de ceux qui l'ont connu, tant ses compatriotes que les Britanniques, il a montré une curiosité insatiable pour les sciences modernes et un souci constant de former des oulémas conscients des problèmes de la société et sachant tirer profit des éléments les plus positifs de la culture occidentale. En tant que juriste, al-Marâghî a contribué à l'élaboration de lois sur le mariage et le divorce qu'il a cherché à adapter aux réalités de la société égyptienne : il était de ceux qui proclamaient que la législation musulmane pouvait répondre à tous les besoins des hommes, quels que soient l'époque et le lieu.

      Mais, c'est surtout en tant que recteur d'al-Azhar qu'il a tenté de faire « bouger les choses ». S'inscrivant en faux contre les idées de certains intellectuels - au nombre desquels, Taha Hussein - qui affirmaient que le rôle de l'université musulmane consistait uniquement à former des prédicateurs et des savants en sciences religieuses, il estimait que les oulémas devaient au contraire être présents dans tous les rouages de la société, afin d'y transmettre le message de l'islam.


  • Origine de la notice:
    • BNF
  • Disponible - 297 COS

    Niveau 2 - Religions