• Aide
  • Eurêkoi Eurêkoi

Livre

La Nouvelle Vague : un cinéma au masculin singulier

Résumé

L'auteure, professeur d'études cinématographiques intéressée par les rapports entre les sexes dans le champ culturel, analyse la Nouvelle Vague sous l'angle du changement de moeurs qu'elle illustre, en particulier les nouveaux rapports amoureux et la fascination inquiète des personnages masculins. Les films phares de l'époque ainsi que leur réception par la critique servent de support à l'étude.


  • Éditeur(s)
  • Date
    • 2005
  • Langues
    • Français
  • Description matérielle
    • 217 p. ; 24 x 17 cm
  • Collections
  • Sujet(s)
  • Epoque
  • ISBN
    • 2-271-06354-X
  • Indice
    • 791.01 Cinéma, réflexion esthétique, philosophique, sociologique, politique et critique
  • Quatrième de couverture
    • La Nouvelle Vague du tournant des années 1960 (Chabrol, Truffaut, Godard et les autres) est devenue le modèle de l'art au cinéma, associant la subjectivité du créateur, sa maîtrise sans partage de l'oeuvre et la transgression des normes aussi bien culturelles que morales. Paradoxe apparent, ce cinéma est resté à l'écart des contestations politiques, tout en étant auréolé d'une étiquette de gauche.

      Mais, à l'époque où il naît, ce nouveau cinéma est d'abord apprécié pour l'authenticité des images de la jeunesse et des rapports amoureux qu'il propose. Dès 1957 s'impose la première star médiatique, B.B., qui exprime le désir d'émancipation sexuelle des filles, question particulièrement brûlante dans un pays qui continue à interdire tout débat sur la contraception et l'avortement.

      Pourtant, le fait que ces jeunes cinéastes soient quasiment tous des hommes, va peu à peu déplacer l'enjeu de ce renouveau vers une revendication d'autonomie artistique qui évacue les questions de société pour privilégier l'expression de la subjectivité et le culte de la nouveauté formelle. De jeunes acteurs masculins jouent le rôle d'alter ego des cinéastes (Belmondo, Trintignant, Brialy), cependant que les figures féminines incarnent un mélange d'archaïsme et de modernité. Jeanne Moreau, amoureuse éperdue ou femme fatale, la seule vraie star de la Nouvelle Vague, fait face à Brigitte Bardot, icône ambivalente de la culture de masse.

      Les tentatives isolées de Marguerite Duras et Agnès Varda, pour passionnantes qu'elles soient, n'ont pas suffi à inverser la tendance lourde de ce cinéma d'auteur masculin, dont notre cinéma contemporain est largement l'héritier.


  • Origine de la notice:
    • Electre
  • Disponible - 791.01 SEL

    Niveau 3 - Cinéma