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Stoïcisme et christianisme à la Renaissance : [actes du colloque, Paris, Sorbonne, 10 mars 2005]

Résumé

Parmi les contributions : Deux chrétiens face au stoïcisme : Montaigne et d'Aubigné (F. Lestringant) ; Liberté chrétienne et liberté stoïcienne : l'abbaye de Thélème (U. Langer) ; Le stoïcisme chrétien de Guillaume du Vair (A. Tarrête) ; Simon Goulart et Sénèque ou Comment butiner ? (J. Lagrée) ; Le stoïcisme au quotidien : le journal de Casaubon (O. Millet)...


  • Contributeur(s)
  • Éditeur(s)
  • Date
    • 2006
  • Notes
    • Bibliogr. p. 229-238. Index
  • Langues
    • Français
  • Description matérielle
    • 1 vol. (243 p.) : ill. ; 24 cm
  • Collections
  • Sujet(s)
  • Epoque
  • Lieu
  • ISBN
    • 2-7288-0354-4
  • Indice
  • Quatrième de couverture
    • Le christianisme a entretenu depuis l'origine des rapports étroits et ambivalents avec les sagesses païennes. La relecture des philosophes de l'Antiquité n'a certes pas commencé avec la Renaissance, mais elle a pris alors un tour nouveau, grâce aux progrès de la philologie et aux possibilités offertes par la diffusion imprimée.

      Le stoïcisme, en particulier, cristallise au XVIe siècle à la fois la critique et l'éloge, l'incompréhension et la connivence, la fascination et le rejet. Faut-il se scandaliser de l'orgueil du sage, incompatible avec l'humilité chrétienne ? S'inquiéter de la justification du suicide ? Faut-il au contraire exalter la vertu des stoïciens, leur mépris de la mort, leur confiance en la Providence ? Entre stoïcisme et antistoïcisme chrétiens, toutes les positions théoriques semblent alors possibles. En réunissant une documentation d'une ampleur sans précédent, en faisant émerger les questions cruciales et en isolant les pierres de discorde, la Renaissance prépare les débats qui, du classicisme aux Lumières, opposeront la foi et la raison.

      Ce volume ouvre des pistes de réflexion nouvelles en évoquant d'une part les auteurs incontournables du néostoïcisme chrétien (L'Hospital, Pibrac, Du Vair, Lipse) et d'autre part des auteurs plus célèbres mais dont les prises de position par rapport à ce mouvement d'idées sont peu connues (Pétrarque, Budé, Rabelais, Montaigne, Casaubon, d'Aubigné, d'Urfé). L'enquête ici menée replace la question du stoïcisme chrétien dans la longue durée, de la fin du Moyen Âge au début du XVIIe siècle, en explorant à la fois la littérature de langue française et la littérature néolatine.


  • Origine de la notice:
    • BNF
  • Disponible - 840(091)"15" STO

    Niveau 3 - Langues et littératures