Les tremblements de terre ont de tout temps suscité la crainte des hommes par leurs manifestations soudaines et dévastatrices.

Le séisme de Boumerdes en Algérie le 21 mai 2003 : 2 277 morts, 11 400 blessés, et plus de 146 000 logements endommagés.

Celui de Bam en Iran le 26 décembre 2003 qui a été le plus meurtrier de la décennie, avec 41 000 morts, 50 000 blessés et plus de 100 000 sans abri, et la terrible catastrophe de l'Asie du sud-est le 26 décembre 2004 faisant 294 000 victimes sont de dures épreuves de vérité pour l'ensemble des constructions.

Face à ces événements majeurs, les habitants de la Côte d'Azur et les Maralpins, sont en droit de savoir à quoi sont-ils exposés. Avons-nous connu de pareilles catastrophes ? Y-a-t'il sur ce sujet, des recherches en cours dans les Alpes-Maritimes ? Avons-nous une bonne surveillance de l'activité sismique ?

Autant d'interrogation que ce voyage dans le passé et le présent, tente de répondre André Laurenti passionné par les sciences de la terre et auteur de nombreuses publications sur le sujet.

Il consacre dans ce second ouvrage, une large part aux différentes investigations qui sont menées dans la région, aussi bien par les scientifiques que par les associations, sans oublier l'ambitieux programme éducatif du « Sismo des écoles ».

Il nous fait également, revivre le passé avec l'étude minutieuse de deux villages de l'arrière-pays affectés par le tremblement de terre Ligure de 1887.

L'auteur se nourrit des enseignements de ce dernier séisme, en les utilisant judicieusement comme exemple, pour montrer les principales causes de vulnérabilité du bâti ancien, mais aussi pour identifier les méthodes constructives anciennes sismo-résistantes.

Le lecteur découvrira au fil des pages les adresses de nombreux sites internet qui lui permettra d'enrichir davantage ses connaissances propres sur les séismes.

Ce précieux outil est le fruit de nombreuses années de recherche sur la sismicité historique et actuelle. Il apporte la connaissance et les réponses aux questions que se posent légitimement les communautés locales.