• Aide
  • Eurêkoi Eurêkoi

Livre

Le grand divorce : pourquoi les Français haïssent leur économie

Résumé

L'économie dite de marché, ou capitaliste, ne rencontre pas d'écho favorable en France. Agissent à la fois les vieux courants paysan et catholique, à droite, qui diabolisent l'argent et le commerce, et à gauche, la tradition intellectuelle égalitariste issue de la Révolution qui culpabilise la réussite individuelle. Une partie de l'économie française est hors-marché et l'autre partie le récuse.


  • Éditeur(s)
  • Date
    • impr. 2006
  • Langues
    • Français
  • Description matérielle
    • 1 vol. (418 p.) ; 23 cm
  • Sujet(s)
  • Epoque
  • Lieu
  • ISBN
    • 2-7021-3680-X
  • Indice
    • 330 Économie (généralités)
  • Quatrième de couverture
    • Partout dans le monde, l'économie de marché est considérée comme une donnée, sauf à Cuba, en Corée du Nord... et en France. Les Français ne l'aiment pas, cette économie « capitaliste », et, comme rien ne peut se construire sans amour, la France passe à côté de la croissance mondiale, qui n'a jamais été aussi rayonnante depuis trente ans, et des bénéfices de la mondialisation. Elle s'est ruinée à essayer de démontrer la viabilité d'une illusoire « troisième voie » qui faisait la part belle à l'État actionnaire, à ses énarques, à sa fonction publique et aux syndicats du service public, qui rêvent de grand soir tout en vivant grassement aux crochets de la collectivité.

      D'où nous vient cette haine d'une économie de marché qui pourtant nous nourrit ? À droite, de nos vieux fonds paysan et catholique qui diabolisent l'argent et le commerce ? À gauche, de notre tradition égalitariste issue de la Révolution, qui culpabilise la réussite individuelle ? Ou d'un mélange toxique des deux ? Toujours est-il que la moitié de l'économie française vit hors marché, et que l'autre moitié le récuse, avec des conséquences calamiteuses : perte de prestige et d'influence de la France sur la scène internationale. PME sous-capitalisées et sous-financées, grandes entreprises aux mains d'actionnaires majoritairement étrangers, régimes de retraite exsangues, chômage de masse, fuite des cerveaux et des capitaux, etc.

      « La France est un pays soviétique qui a réussi », disait-on encore il y a dix ou vingt ans en manière de plaisanterie. Aujourd'hui, la blague fait rire jaune. Pas à cause de la première partie de l'énoncé. À cause de la seconde.

      Michel Turin décortique cette drôle d'allergie, depuis ses causes profondes jusqu'au pronostic vital, en passant par une description féroce des symptômes.


  • Origine de la notice:
    • FR-751131015 ;
    • Electre
  • Disponible - 330 TUR

    Niveau 3 - Economie