Dans la marge, une « fiche signalétique » présente les indications essentielles sur chaque sujet, thème ou personnage.

Une image de référence identifie chacune des sept parties de l'ouvrage.

Avant le texte proprement dit, une citation tirée d'un grand auteur grec ou latin éclaire un aspect du sujet considéré.

Dans les pages suivantes, consacrées à l'illustration et à l'approfondissement du sujet, sont reproduites des images en pleine page.

« Cet homme [Philippe de Macédoine] non seulement n'est pas un Grec et n'a rien de (...) avec les Grecs, mais n'est pas même un Barbare d'une origine honorable » (Démosthène, Philippiques, III, (...)).

Eschine et Démosthène

Dans les années de l'accroissement de la puissance macédonienne, Eschine et Démosthène furent les champions des partis opposés qui s'affrontèrent à Athènes, l'un favorable à Philippe en tant que pacificateur des conflits internes de la Grèce, l'autre farouchement opposé au « Barbare » au nom des idéaux démocratiques. Eschine, après avoir été longtemps employé comme scribe de l'administration, était devenu secrétaire de la Boulé. Pour sa part, Démosthène exerçais le métier de logographe, qui continuait à composer comme paiement des discours ou des plaidoyers pour des clients.

Leur rôle politique fit que plusieurs fois ils furent envoyés en ambassadeurs auprès du roi de Macédoine, expériences dont ils tirèrent des enseignements opposés. L'affrontement entre les deux orateurs connut des moments dramatiques. À plusieurs reprises, Démosthène accusa Eschine de s'être laissé corrompre par Philippe, et il lui intenta un procès, qu'il perdit de peu. En 337, c'est Eschine qui attaque Démosthène à l'occasion de la proposition de remettre à celui-ci une couronne d'or pour services rendus à la cité, mais il subit une défaite dans ce procès et, ne pouvant payer l'amende, il fut exilé à Rhoder. Démosthène poursuivit inlassablement sa lutte contre la domination macédonienne jusqu'en 311, où l'échec du soulèvement des cités grecques le poussa au suicide. Par la suite, le parti promacédonien l'ayant emporté à Athènes, Eschine fut réhabilité et une statue en bronze lui fut dédiée.

Pour chaque sujet, le texte principal se développe toujours sur une seule page, alliant exactitude de l'information et clarté de l'écriture.

Chaque illustration en pleine page est accompagnée de commentaires explicatifs détaillés et d'une légende indiquant le sujet, la date, la provenance et la localisation de l'oeuvre reproduite.

En fin de volume figurent plusieurs annexes qui complètent l'information et facilitent la consultation : une carte de la Grèce antique, une brève présentation des principaux musées, une chronologie de l'histoire de la Grèce antique, un index et une orientation bibliographique.