L'essentiel de la LOLF
La nouvelle Constitution financière de la France
Michel Paul
Gualino éditeur
Introduction
13
1 - La remarquable stabilité de l'ordonnance de 195913
2 - Des velléités de réforme ont toujours existé14
3 - Une réforme budgétaire s'est peu à peu imposée14
4 - La réforme budgétaire est conçue comme un préalable à la réforme de l'État15
5 - Une conjonction de facteurs s'est révélée favorable à une grande réforme16
6 - Quels changements principaux apporte la nouvelle loi organique
par rapport à l'ordonnance de 195917
1 Une source d'inspiration : la RCB
19
1 - Les présentations de type fonctionnel des dépenses19
Les expériences américaines
19
Les expériences françaises
20
2 - Les tentatives de présentation des budgets
sous forme de programme20
Le remplacement de l'optique de moyens par l'analyse de système
20
Les expériences américaines de rénovation budgétaire
21
a) Le système PPB21
b) Le Management by Objectives (MBO)22
c) Le Zero Base Budgeting (ZBB)22
La méthode française de Rationalisation des choix budgétaires (RCB)
23
a) La dénomination retenue «Rationalisation des choix budgétaires»24
b) Les expérimentations24
c) Description de la méthode24
d) Phases du processus de décision25
e) Les résultats de la RCB25
f) Pourquoi l'échec de la RCB ?26
La présentation du budget sous forme de budgets de programmes
26
a) La notion de programme26
b) La structure de programme27
c) Les indicateurs de programme28
La pratique des budgets de programme
28
a) L'existence des «blancs budgétaires»28
b) Le rôle des budgets de programme28
c) Le budget de programme et les principes budgétaires29
d) Si le budget de programmes avait été appelé à devenir
un véritable instrument de décision30
2 Les leçons tirées du passé
33
1 - Le Parlement est à l'origine de la réforme33
L'initiative de la réforme à l'Assemblée nationale
33
Un nécessaire consensus entre l'Assemblée nationale et le Sénat
34
Une architecture résolument nouvelle de la loi organique
34
2 - L'intégration d'une logique politique et d'une logique de gestion35
La nécessaire conciliation entre la logique politique
et la logique de gestion
36
Les modalités de la conciliation entre ces deux logiques
36
3 - Le Parlement passe d'un rôle d'observateur à celui de partenaire37
4 - La réforme budgétaire, levier essentiel de la réforme de l'État37
La mise en oeuvre de la réforme est étalée sur cinq années
37
Chaque ministre dépensier devient son propre ministre des Finances
38
3 Huit années pour réformer en profondeur
l'ordonnance du 2 janvier 1959 (1998-2006)
39
1 - Chronologie de la préparation de la réforme budgétaire39
1998
39
1999
39
2000
40
2001
42
2 - Chronologie de l'entrée en vigueur de la réforme budgétaire45
2002
45
2003
45
2004
46
2005
47
2006
49
4 La notion renouvelée de loi de finances
51
1 - La distinction du budget et des lois de finances51
Généralités communes aux lois de finances
52
a) La nouveauté, par rapport à l'ordonnance de 1959, c'est le rappel
à l'habilitation du constituant52
b) Il résulte des lois de finances un équilibre budgétaire prévisionnel et
un équilibre financier53
c) Une autre nouveauté, c'est la référence explicite, voire solennelle,
à la notion de programmes53
d) Si la suite de l'article 1er précise que, conformément à la pratique actuelle,
l'exercice correspond à l'année civile53
Les variétés de lois de finances
53
a) La loi de finances de l'année53
b) Les lois de finances rectificatives55
c) La loi de règlement56
d) Les lois de finances de l'article 4558
2 - Le contenu des lois de finances : les ressources et les charges
de l'État58
Les ressources budgétaires
59
a) La notion de ressources budgétaires59
b) Les différentes ressources budgétaires59
c) Remarques sur la classification des ressources60
Les charges budgétaires de l'État
60
a) La répartition des crédits en missions, en programmes et en dotations61
b) La répartition en titres63
c) La généralisation de la distinction autorisations d'engagement - crédits
de paiement64
d) La distinction crédits limitatifs - crédits évaluatifs65
Les ressources et charges de trésorerie
66
a) Définition des opérations de trésorerie66
b) Les nouveautés de la loi organique de 200167
5 Les dérogations à la non-affectation des recettes
69
1 - La modification de procédures particulières d'affectation
au sein de la loi de finances69
Un réaménagement de la procédure des fonds de concours
70
a) Réduction du périmètre et encadrement plus strict des fonds de concours70
b) Une obligation de prévision et d'évaluation70
Une nouvelle procédure : l'attribution de produits
71
La procédure quasi inchangée des rétablissements de crédits
72
a) La notion de rétablissement de crédits72
b) La LOLF supprime la possibilité d'utiliser la procédure du fonds de concours,
plus souple en matière de droits à reports, aux lieu et place de celle du
rétablissement de crédits72
2 - La possibilité d'affectations internes à la loi de finances72
Les budgets annexes
73
a) La rationalisation du champ des budgets annexes73
b) Le régime juridique des budgets annexes73
c) Un nombre de plus en plus réduit de budgets annexes73
d) Le devenir des budgets annexes74
Les comptes spéciaux
75
a) La notion de comptes spéciaux75
b) Le régime juridique des comptes spéciaux76
c) Les différentes catégories de comptes spéciaux77
6 L'officialisation de la technique du prélèvement sur recettes
83
1 - Une technique officialisée83
2 - Une technique encadrée84
7 La reconnaissance officielle du principe de sincérité
87
1 - La sincérité, nouveau principe constitutionnel87
2 - Le principe de sincérité, une création du Conseil constitutionnel87
3 - Le contenu de la sincérité88
4 - Un caractère transversal89
8 Du projet à la loi de finances : une procédure fortement remaniée
91
1 - Les règles applicables au projet de loi de finances de l'année91
L'existence d'une date limite plus contraignante de dépôt
des documents budgétaires
92
a) Remarques générales92
b) La confirmation des délais de vote existants93
c) La nécessité du vote préalable de la loi de règlement94
d) La nécessité de voter la première partie avant la seconde94
La rationalisation du déroulement des différents votes
94
a) Généralités94
b) Le vote du budget général95
c) Le vote des budgets annexes et des comptes spéciaux95
d) Le vote des plafonds d'autorisation d'emplois96
2 - Les règles applicables au projet de loi de finances rectificative96
a) La règle du parallélisme des formes96
b) La procédure d'urgence96
c) Appréciation critique96
3 - Les règles applicables à la loi de règlement97
a) Un délai de dépôt avancé97
b) Que se passe-t-il si le Gouvernement ne respecte pas ces délais de dépôt ?97
9 Le renforcement du droit d'amendement des parlementaires
lors de la procédure budgétaire
99
1 - Le nécessaire rééquilibrage des pouvoirs99
2 - Un nouveau dispositif construit autour de la notion de charge100
La notion de charge, clef de voûte d'un droit d'amendement
parlementaire élargi
100
a) La notion de charge publique est assimilée à celle de mission100
b) Cette assimilation est parfaitement conforme à la Constitution101
Les conditions spécifiques du droit d'amendement
appliqué aux lois de finances
101
a) L'initiative parlementaire ne peut aboutir à augmenter
le montant de la mission101
b) La reconnaissance d'un droit d'initiative parlementaire en matière de dépenses
marque une rupture102
c) La vérification de la réalité de la compensation venant gager l'augmentation
de crédits proposée102
d) L'exigence de motivation103
Le régime de la recevabilité financière
103
a) L'Assemblée nationale prévoit un certain nombre de filtres successifs103
b) Au Sénat, le règlement prévoit qu'il appartient au Président de la commission
des finances d'opposer l'irrecevabilité103
Dans quel ordre les amendements vont-ils être appelés ?
104
10 Une information du Parlement renforcée et renouvelée
105
1 - L'officialisation du débat d'orientation budgétaire105
L'existence d'un rapport rétrospectif et prospectif
105
Le rapport est préalable au débat d'orientation budgétaire
106
2 - La formalisation d'une pratique ancienne :
celle des questionnaires budgétaires106
Une pratique enserrée dans des délais
106
Mais les délais ne sont pas contraignants
107
3 - La rénovation du rapport économique, social et financier107
Un document maintenu
107
Un contenu élargi
107
4 - La multiplication des documents joints au projet de loi
de finances de l'année108
Les annexes explicatives
108
a) L'évaluation, par bénéficiaire ou catégorie de bénéficiaires, des impositions
de toutes natures affectées à des personnes morales autres que l'État108
b) L'analyse des changements de présentation budgétaire108
c) La présentation des recettes et des dépenses budgétaires en une section
de fonctionnement et une section d'investissement109
d) L'analyse des prévisions de chaque recette budgétaire et la présentation
des dépenses fiscales109
e) Les annexes explicatives relatives aux crédits109
Annexes générales : les «jaunes» et les «oranges»
110
5 - L'exigence nouvelle d'un rapport retraçant l'ensemble
des prélèvements obligatoires110
6 - Les documents joints au projet de loi de finances rectificative111
7 - Les documents joints au projet de loi de règlement112
a) Le développement des recettes du budget général112
b) Les annexes explicatives développant, par programme ou par dotation,
le montant définitif de crédits ouverts et des dépenses constatées112
c) Les annexes explicatives présentant les résultats de la «comptabilité»113
d) Le compte général de l'État113
11 La mise à disposition des crédits et la gestion
des autorisations budgétaires
115
1 - Généralités sur le contenu de la loi organique à ce sujet115
2 - Les nouvelles modalités de répartition des crédits ouverts par
les lois de finances116
Depuis 1956, l'unité de vote et l'unité de spécialité des crédits
ne coïncident pas
116
L'adaptation des décrets de répartition aux nouvelles règles
de spécialité
117
a) Les décrets de répartition répartissent, par programme ou par dotation,
les crédits117
b) Les décrets de répartition ne respectent pas toujours la règle du parallélisme
des formes ni la hiérarchie des normes117
3 - Un encadrement plus rigoureux des modifications à la répartition
entre programmes117
Les virements
117
a) La notion de virement117
b) L'existence d'un taux plafond118
Les transferts
118
a) La notion de transferts118
b) L'absence de taux plafond118
4 - Les modifications réglementaires affectant le montant des crédits119
Les décrets d'avance
119
a) La notion de décrets d'avance119
b) L'existence de deux types de décrets d'avance119
Les annulations de crédit
121
a) Un objet étendu121
b) Une compétence parlementaire121
5 - Les modifications réglementaires touchant
à la durée de validité des crédits122
Les reports de crédit
122
a) Les autorisations d'engagement disponibles sur un programme à la fin de
l'année peuvent être reportées, sans limitation de montant, sur le même
programme ou, à défaut, sur un programme poursuivant les mêmes objectifs122
b) Les crédits de paiement disponibles sur un programme à la fin de l'année
peuvent être reportés sur le même programme ou, à défaut, sur
un programme poursuivant les mêmes objectifs122
c) Les crédits ouverts sur un programme en application des dispositions du II
de l'article 17 (visant le fonds de concours) et disponibles à la fin de l'année
sont reportés sur le même programme ou, à défaut, sur un programme
poursuivant les mêmes objectifs123
6 - Deux nouvelles règles de comportement124
L'institution de la réserve de précaution
124
L'utilisation du surplus de recettes
124
12 Une réforme en profondeur de la comptabilité de l'État
125
1 - Une remise à plat de l'existant125
La comptabilité de caisse
126
a) Définition de la comptabilité de caisse126
b) Les modalités de tenue de la comptabilité de caisse126
La comptabilité générale d'exercice
128
a) Une comptabilité en droits constatés128
b) L'objectif poursuivi par la comptabilité d'exercice est de décrire, tout au long
de l'année, dans des comptes de bilan et de résultats, l'ensemble
des opérations financières de l'État128
c) Les règles de la comptabilité générale d'exercice «sont arrêtées après avis
d'un comité de personnalités qualifiées, publiques et privées»128
La comptabilité de gestion
129
2 - L'évolution nécessaire du rôle du comptable public129
Une compétence traditionnelle allégée et un rôle nouveau
129
Le comptable devient le garant des principes comptables
130
Des adaptations de l'organisation comptable ont été réalisées
130
13 Du contrôle par le Parlement
131
1 - Les commissions parlementaires chargée des finances131
Un très large domaine d'intervention
131
De larges pouvoirs d'investigation
132
Une suprématie de la commission des finances
132
2 - La mission d'assistance du Parlement confiée à la Cour des comptes132
Une obligation d'assistance au Parlement
132
Une obligation multiforme à valeur organique
133
Une obligation non exclusive
134
3 - Une nouvelle procédure de protection du pouvoir
de communication du Parlement134
La possibilité d'agir par voie de référé
134
La possibilité de saisir le juge pénal
134
La possibilité de notification d'observations au Gouvernement
134
4 - Le rôle accru de la loi de règlement135
14 Une lacune : la LOLF ne modifie pas les régimes de responsabilité
137
1 - La responsabilité des ordonnateurs137
Les niveaux de responsabilité
138
La responsabilité de bonne gestion
138
Une frontière modifiée entre ordonnateurs et comptables
139
Un nouveau contrôle financier
140
La mauvaise image de la Cour de discipline budgétaire et financière
(CDBF)
140
La responsabilité pour gestion de fait
141
Les autres contrôles sur les ordonnateurs
142
a) Le contrôle du comptable sur l'ordonnateur142
b) Le contrôle de l'Inspection générale des Finances142
c) Les contrôles de la Cour des comptes143
2 - La responsabilité des comptables publics143
À contrôle de type nouveau, nouvelle responsabilité
144
L'inadaptation du débet
144
Un maintien nécessaire d'une responsabilité personnelle
et pécuniaire mais dans un champ rétréci
144
Conclusion : Vers plus de globalisation
145
a) Un régime de responsabilité commun à tous les gestionnaires publics ?145
b) La création de nouvelles infractions doit s'accompagner d'un regroupement
organisationnel145
Conclusion générale
147
Annexes Notes
149
Loi organique n° 2001-692 du 1er août 2001 relative
aux lois de finances modifiée par la loi organique
n° 2005-779 du 12 juillet 2005
165